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01/10/2006

Henry GERVEX

medium_composition_panor_aut_du_pere_tanguy.jpg
タンギー爺さん を巡って
(Traduction : Iza Lalimière)
medium_GERVEX_MARCHAND_DE_COULEURS_02.jpg
Henri Gervex : le Marchand de couleurs, crayon et pierre noire encadré à l'encre violette 16,5 x 10 cm
Ce dessin d'un marchand de couleurs pourrait être le père Tanguy, bien qu'à ma connaissance il ne fut pas client de la rue Clauzel. Le personnage représenté assis chez un client sans doute, avec sa "pacotille" à ses pieds.
Or nous savons par Georges Rivière, que notre marchand de couleurs préféré se rendait chez ses clients dans leur atelier, pour leur proposer les fournitures dont les artistes avaient besoin. L'anecdote suivante est racontée par Rivière qui a assisté à la scène suivante : Le père Tanguy qui avait gravi les cinq étages du 35 rue Saint Georges dans le célèbre atelier de Renoir. Un peu essouflé, le breton pose sa pacotille (une boite en bois avec une courroie pour porter en bandouillère des produits de colportage), salue l'artiste d'un signe de tête, Renoir ausi renfermé lui répoond  de même. Tanguy ouvre sa boite et étale ses brosses ses couteaux et ses tubes de couleurs qu'il déploie avec méticulosité. Sans prononcer un mot, il se recule et laisse Renoir faire son choix. Toujours sans prononcer une parole, les deux hommes qui s'estiment, n'ont pas besoin de mots pour communiquer. Une fois le choix terminé, le père Tanguy remballe sa marchandise, gromelle un mrrr....qui veut dire au reet repart dans sa boutique de la rue Clauzel.
Tanguy ne fut pas le fournisseur principal de Renoir, c'est Mullard le marchand de la rue Pigalle (8) qui fut son fournisseur habituel. Ce marchand avait remplacé le premier patron de Tanguy au 6 rue Clauzel.
Renoir était également l'ami de Gervex dont il partageait parfois les modèles.
Cette pierre noire avec rehauts de craie blanche sur papier bistre.medium_GERVEX_NANA_02.2.jpg
Intitulée Nana, le modèle qui était la maîtresse de coeur de Gervex était la fameuse Valtesse de la Bigne qui est le modèle principal de Nana l'héroïne du roman de Zola. Gervex était comme nous l'avons déjà raconté, la personification de Fagerolles dans l'Oeuvre du même Zola....
Henri Gervex (1852-1929), fait partie des peintres de la Nouvelle Athènes.
Il figure dans le tableau de Renoir : Le Moulin de la galette
A suivre......

02:30 Publié dans Le marchand de couleurs タンギー爺さん を巡って | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

30/09/2006

Une petite histoire de la rue Clauzel de 1830 à 1900

タンギー爺さん を巡って
 
AVERTISSEMENT:
La, ou les deux personnes qui souhaiteraient suivre l'histoire de la rue Clauzel commencée il y a trois ans, rique de se poursuivre pendant plusieurs mois, peuvent copier le lien suivant pour se tenir au courant de l'évolution jour après jour, de mon bavardage 
medium_rue_clauzel.2.jpg
 Rue Clauzel vue de la rue des Martyrs

Elle commence rue des Martyrs 39 et 41 ; finit aux rues et place Bréda (Henry Monnier) Le dernier impair est 29 ; le dernier pair, 18. Sa longueur est de 184 m.

2° arrondissement ( jusqu’en 1860 ), quartier de la Chaussée d’Antin.

Anciennement rue Neuve-Bréda, la dénomination de la rue Clausel, par décision de la Ville de Paris, date du 24 août 1864. Bertrand (comte de )Clauzel ou Clausel (1722-1842), fut nommé gouverneur de l’Algérie par Louis-Philippe en 1830, nommé Maréchal en 1831, puis commandant en chef de l’armée d’Afrique, il se distingua par une défaite humiliante devant Constantine et relevé de son commandement.

A l’emplacement d’un cimetière (de la paroisse Saint-Roch) dont les ossements furent transférés au cimetière Montmartre vers 1808, par décision du Préfet le Comte Frochot chargé par l'Empereur de déplacer les cimetières hors les murs (murant Paris) de la capitale. .

Les terrains vendus par adjudications furent attribués pour cette parcelle à un sieur Bréda. Un passage avait été ouvert en 1822, formé de deux voies formant à leur jonction une place triangulaire. Le 21 avril 1830, monsieur Bréda a été autorisé à convertir le passage qui portait son nom en deux rues publiques.

Les conditions imposés à ce propriétaire, fut de livrer gratuitement à la ville de Paris le sol des deux rues et de la place triangulaire qui sera formée à leur rencontre ; « de supporter les frais de pavage, d’éclairage et d’établissement de trottoir, de ne pas élever au delà de seize mètres de hauteur les maisons à construire dans la rue qui débouchera sur la rue des Martyrs, et qui n’aura que 9m,75 de largeur. L’élargissement à 11m69 de l’autre rue (Henry Monnier) aura lieu immédiatement sur tous les terrains appartenant à monsieur Bréda. La propriété du 18 bis est soumise à retranchement. Eclairage au gaz par une compagnie anglaise. »


Aux vrais Rigolards et joyeux compères
medium_potins_de_la_rue_Breda.3.jpg

 

Les Potins grivoisde la concièrge de la rue Bréda,  que tout le monde connaît, obtiendront certainement  un grand succès. Tous les jeunes gens, les jeunes filles, les hommes mûr , même les femmes de tous âges voudront lire les racontars de Madame Beaufoiron, l'héroïne de notre petit livre. Chaque potin est un trait vif, acéré, parfois mordant, dépeignant les moeurs privés de notre société, honnête au fond, mais aux dessous libertins et cascadeurs.... 
 A cette époque, cette partie de la butte Montmartre était occupée par de petites maisons de paysans, de viticulteurs et d'ouvriers, de fermes dépendantes de "l'Abbaye d'en bas" (dont il reste quelques vestiges rue de Navarin, rue Victor Massé et rue Clauzel. Quelques pans de murs, fontaines en ruine etc.). Quelques riches demeures, résidences secondaires de riches bourgeois, pieds à terre,  et quelques garçonnières bordant la rue des Martyrs, avec la proximité des cabarets hors les murs et autres lieux de plaisir, vont faire des rue Clauzel et Henry Monnier, le centre d'attraction des dames de petite vertu que l'on baptisera  Brédas, puis ensuite Lorettes.

 

A suivre............ 

 

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09:30 Publié dans タンギー爺さん を巡って | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg! Digg

27/09/2006

Le clavessin électrique et le clavessin des couleurs

Encore un jésuite: Le père Jean-Baptiste (?) de la Borde fait paraître cet ouvrage très curieux

Le Clavessin électrique, avec une nouvelle théorie du mécanisme et des phénomènes de l'électricité, par le P.

de la Borde, S.J. Paris 1761, in 12.

 

(Juste pour paraître savant) : L'équation fondamentale de l'électrostatique, qui décrit la force d'interaction entre deux charges ponctuelles : Loi de Coulomb

Force de 1 sur 2 = - Force de 2 sur 1
overrightarrow{F_1}(2) = q_2 frac{q_1 vec{e_r} } {4 pi epsilon_0 r_{12}^2} = q_2 frac{q_1 vec{r_{12}}}{4 pi epsilon_0 r_{12}^3} = - q_1 frac{q_2 vec{r_{21}}}{4 pi epsilon_0 r_{21}^3} = -overrightarrow{F_2}(1)

Laborde, Jean-Baptiste de. — Le Clavessin électrique; avec une nouvelle théorie du mécanisme et des phénomènes de l’électricité. Réimpression de l’édition de Paris, Guérin, Delatour, 1761. Genève, 1997. 1 volume in-16 de 192 pages, broché.  
ISBN 2-8266-0505-4 Description d’un clavecin mû par une charge statique et qui devait sonner un peu comme le trémolo d’un orgue. L’instrument resta une curiosité mais est l’ancêtre des instruments électriques.

"Nous observons simplement que cette ingénieuse machine mériteroit d'être executée en beau, en grand, & qu'elle seule causeroit plus de plaisir que tous les spectacles électriques qui ont été donnés depuis vingt ans. (...)Ici c'est un instrument aussi réel que l'Orgue & que le clavessin ordinaire, il ne lui manque que d'être perfectionné et orné; c'est le cas de toutes les inventions"

medium_Mersenne.jpgMarin Mersenne (suite) (1588-1648). Important mathématicien (cycloïde, nombres premiers, théorie du son), : dans son Harmonie universelle, parle d'un "Cabinet d'orgue qui se transporte où l'on veut et que l'on nomme portatif". Il dit vouloir faire "un orgue si léger que chacun le puisse porter aussi aysement que le violon et le luth".Le 15 juillet 1635, il écrit à Nicolas-Claude Fabri de Peiresc: "Je m'occupe maintenant à trouver la manière de faire prononcer les syllabes aux tuyaux d'orgue. J'ai desja rencontré les voyelles a, e, o et u, mais i me fait bien de la peine,vê et fê. Je ne sçay si je pourray prendre le loisir de trouver les autres consonnes, à raison des differentes experiences qu'il faut faire sur ce sujet, lesquelles estant de coust, je laisseray le reste à ceux qui voudront passer outre." et puis j'ay treuvé la syllabe

 

Lettre de Doni à Mersenne, 27 f évrier 1636

Un orgue qui prononce les voyelles :
.
.. Je crois que votre invention d’orgues qui prononcent les voyelles (dont vous me dites que vous en faisiez faire le cabinet) sera fort éstimé et qu’elle réussira très bien. J’aurois bien grand doute que cela se peut pratiquer aux consonantes, mais je croy que ne l’avez point entrepris...

Newton medium_Newton-1689.jpg

l'Optique de newton : L'harmonie et la discordance des couleurs ne peuvent-elles pas venir du rapport des vibrations propagées jusqu'au cerveau par les fibres des nerfs optiques ; de même que l'harmonie et la dissonance des tons viennent du rapport des vibrations de l'air ? Et Question XXIII : La vision ne dépend-elle pas principalement des vibrations de ce milieu (éther), excitées au fond de l'œil par les rayons de lumière, et propagées jusqu'au sensorium par les fibrilles solides, diaphanes et homogènes des nerfs optiques ? Et l'ouïe ne dépend-elle pas des vibrations de ce milieu (ou de quelque autre), excitées dans les nerfs acoustiques par les vibrations de l'air, et propagées jusqu'au sensorium par les fibrilles solides, diaphanes et homogènes de ces nerfs ? Ainsi des autres sens.

Pour le problème de la vibration, le père Castel renvoie à Joseph Sauveur (1653-1716). Premiers travaux d'acoustiques en tant que science particulière. Publication dans les mémoires de l'académie des sciences en 1701 et 1702, publiés à Paris les mêmes années.
Membre de l'Académie des Sciences, en 1701 Joseph SAUVEUR y fit une communication très célèbre sur les Sons Harmoniques.Muet jusqu'à l'âge de sept ans, et sourd. Professeur au collège de France en 1686. On le reconnaît comme le fondateur de l'acoustique en tant que science particulière. Avec ses élèves, il détermine le nombre exact des vibrations sonores en comparant les différences de battements émis par les tuyaux d'orgue. En 1702, il complèta cette communication par cette "Application des Sons Harmoniques à la composition des jeux d'orgues" avec l'aide de Pierre-François Deslandes, Facteur d'Orgue Parisien. Joseph Sauveur n'a rien entendu à l'Orgue mais y a tout compris ... enfin ... presque ! Léon Souberbielle, dans son ouvrage "Le Plein-Jeu de l'Orgue Français à l'époque classique", a publié cette communication de Sauveur et nous aide à sa compréhension.

P.CASTEL, L'optique des couleurs fondées sur les simples observations et tournées à la pratique de la peinture, de la teinturee et des autres arts coloristes. S.J. Paris 1740 in-12

 

22:10 Publié dans Synestésie | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg! Digg

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