13/01/2007
Histoire des maisons, "clandés" et "tolérances" dans le 9° arrondissement
Dites moi, où n’en quel pays
est Flora la belle romaine ?
L’endroit est fermé en 1946 par une loi initiée - dit Alphonse Boudard - par une ancienne prostituée qui a donné son nom à ladite loi ! Depuis, un magasin d’antiquité qui occupe ce rez-de-chaussée, n’est pas hostile à la conservation de la mémoire de ce lieu. La dernière sous-maîtresse était une certaine Georgette en 1933.
Dans cette rue au XIX° siècle, au numéro 1, le « Bar de la Batelière » tenu par Fitch Auguste avait ses protégées.. Il y avait un hôtel tenu par madame Berbezy au numéro 3. Au numéro 4, un débit de vins-hôtel du Liban, depuis 1872, était une maison de rendez-vous. Au numéro 5, dans un appartement situé à l’entresol, les sœurs Guillaumin recevaient chaleureusement les clients de et du passage. Le restaurant « La Biche » a exercé de 1879 à 1903, dirigé par Pol Alfred, complétait le tableau de la prostitution de la rue Grange Batelière.
Sources :
Archives de la préfecture de police
Alphonse Boudard : La Fermeture Paris 1986
Les Goncourt : La fille Elisa (le premier chapitre est consacré à l’étude des maisons closes)
Laure Adler : la vie quotidienne.......
Archives privées
Le Guide Rose 1933
Et le très documenté, même si il y a quelques petites erreurs d’adresses : Hervé Manéglier, Les artistes au Bordel, Flammarion, 1997.Le très curieux "Manifeste d’Oréllie-Antoine premier, roi d’araucarie et de Patagonie, a été édité dans l’immeuble mitoyen du passage Jouffroy (52) le 16 décembre 1863, par Thévelin libraire.
16:40 Publié dans Troisième partie la rue Grange Batelière | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg