03/11/2010
La princesse de Montpensier, La princesse de Clèves et Zayde
Par Bernard Vassor
Faut-il être ignare ou inculte pour décréter qu'il n'est pas utile de lire, et de dénigrer ces fleurons de la littérature féminine Française, les plus beaux roman du dix-septième siècle ?
mise à jour le 3/11/2010
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en offre aux yeux toutes les beautés;
c'est une femme qui parle; il est naturel
qu'elle ait bien choisi; d'ailleurs,
elle faisait un roman (..) Le petit livre
de Mme de La Fayette est un écrin d'or
où luisent les purs diamants dont se paraient l'aristocratie polie
Après avoir ouvert le cabinet, il est à propos d'ouvrir l'écrin"
Taine 1857
Edition originale, auteur anonyme en 4 volumes avec la mention : Achevé d'imprimer pour la première fois le 8 mars (aujourd'hui journée de la femme) 1678.
Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, Madame de La Fayette (1623-1693) écrivit ce qui est considéré comme le premier roman moderne. Ce livre historique dont l'action se déroule au siècle précédent (le sien) à la cour du roi Henri II, marque un tournant dans la littérature, et donne pour la première fois une place prépondérante à la littérature féminine.
Elle avait, comme madame de Sévigné reçu les enseignements de l'abbé Gilles Ménage et bénéficié du secours de Jean Regnault de Segrais et de son ami le duc de La Rochefoucault
Ce qui fait penser tout de suite à la formule consacrée utilisée de nos jours : "Toutes ressemblance avec ......"
09:37 Publié dans Histoire littéraire | Tags : segrais, gilles ménage, pierre-daniel huet, la rochefoucauld | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg