27/08/2006
Paul Léautaud (1872-1956)
Article en partie déjà publié dans : Terres d'écrivains
Dans le quartier « Bréda », 14 rue Clauzel chez Marie Pezé
Quelques domiciles de Léautaud, ou lieux fréquentés : 37 rue Molière où ilest né. Le bureau de tabac du 62 rue de Richelieu, la librairie d’Adrienne Monier rue de l’Odéon Librairie Anachréon, rue de SEINE Le Mercure rue de Condé Description minutieuse du marchand de couleurs du 1 rue des Martyrs, à l’angle de la rue Notre-Dame-de-Lorette. Le petit pavillon dans la cour du 21 rue des Martyrs :
"je suis entré dans la cour. Resté là un bon moment à regarder le petit pavillon où mon père habitait. Le premier étage composé d’une unique pièce, sa chambre à coucher.Au rez-de-chaussée la salle à manger (...)dans la cour, la fenêtre à vasque est toujours là, face à la porte d’entrée (...) Même adresse boutique de mercerie, tenue par la mère de deux petites filles (camarades de jeux de Léautaud) Madame Nadaud. Le charbonnier de la rue Clauzel."
17 rue Rousselet en 1905
15 rue de l’Odéon 1903 29 rue de Condé
Adresses relevée dans la "correspondance (10/18)
Voici donc la chambre de la pauvre Marie Pezé, le pan mansardé et la fenêtre à tabatière, le seul lieu au monde en définitive, où le « petit ami » ait été vraiment aimé et heureux (Journal littéraire).
« Mon enfance s’est passée toute entière dans ce quartier de Paris qui va de la Butte Montmartre aux grands boulevards, et qui est bordée, d’un côté, par la rue de Clichy et la Chaussée d’Antin, et de l’autre, par la rue Rochechouart et le faubourg Montmartre. La région qui m’était la plus familière, celle où mes yeux s’emplissaient des images que je devais conserver toujours était celle qui est comprise entre les rues Notre-Dame-de-Lorette et Fontaine, les boulevards de Clichy et Rochechouart, et les rue Rochechouart et Lamartine. »Ballotté entre un père comédien divorcé, sa mère Jeanne Forestier,, une « cocotte » qui l’a abandonné dès sa naissance, et la domestique de Léautaud père qui va vraiment l’élever.
Les rares rencontres avec sa mère se faisaient dans des « maisons meublées », la plus mémorable fut cette entrevue, passage Laferrière en 1881 : « dans une maison qui existe encore je crois [1], le passage Laferrière est devenu depuis la rue Laferrière et les deux grilles qui fermaient à ses deux extrémités, rue Notre-Dame-de-Lorette et rue Bréda [2], ont disparu »
08:45 Publié dans Que se passait-il au 14 rue Clauzel ? | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg