03/12/2008
Une enseigne d'un marchand de couleurs rue Saint Denis
Par Bernard Vassor
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25/11/2008
Pierre–Firmin Martin, le marchand de tableaux de la rue Saint Georges, dit : Le Père Martin
Par Bernard Vassor
Il a vu le jour le 17 février 1817 dans les environs de Salins-en-Jura, mort le 30 septembre 1891. Il est le fils d'un ancien cultivateur devenu marchand de vin à Montmartre 26 rue de la Chaussée Clignancourt.
Henri Rouart rappelle qu'il fut acteur, qu'il joua "les traitres" dans des théâtres de quartier. Il était un ancien ouvrier sellier, .
En 1837, il épousa une couturière, Victoire Adèle Davy, son oncle Stanislas Cloche était brocanteur.
Martin ouvre avec lui une boutique au 20 rue de Mogador***, se spécialise dans la vente de tableaux. Pierre-Firmin habite alors rue Mansart. Les habitués du lieu l'appellait "le cercle Mogador" ! Il fut le premier à acheter et promouvoir les toiles de Cals, Jongkind et Boudin.En 1859, s'installa 52 rue Laffitte, et il habita ensuite 29 rue Saint Georges où il travailla "en chambre". Précurseur, il sera le premier à s’intéresser aux pré-impressionnistes et aux impressionnistes. En 1874, il est nommé gérant provisoire de "La Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs graveurs" qui organisa la première exposition impressionniste cette année là dans l'atelier de Nadar, boulevard ders Capucines.
Il se fit rapidement une clientèle de riches collectionneurs : le comte Armand Doriat qu’il avait rencontré en 1858 et qui l" accueillit avec un grand nombre de peintres dans son château d’Ourry. En 1899, au cours d'une des ventes après sa mort (1891), on dénombra 36 œuvres de Cals, 69 Corot, 2 Courbet, 10 Daumier, 4 Delacroix, 9 Théodore Rousseau, (…) 22 Vignon, (vues de Jouy-le-Comte, de Vargenville etc…)
16:11 Publié dans Les marchands de tableaux | Tags : "la société anonyme des artistes peintres, sculpteurs graveurs, armand doriat, cals, jongkind, boudin. | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
18/04/2008
LES TROIS BARBUS KARL MARX PIERRE JOSEPH PROUDHON ET MICHEL BAKOUNINE COTE A COTE CHEZ LE BARC DE BOUTEVILLE 47 RUE LE PELETIER
PAR BERNARD VASSOR
Quelle curieuse galerie ! Quel curieux bonhomme ce Le Barc de Bouteville ! Chez lui se sont réunis les "écoles"les plus hétéroclites et opposées. Les réunions dans sa galerie devaient être animées. C'est dans une atmosphère de totale liberté et de la plus grande anarchie parfois que se confrontaient des disciples d'Ingres (et oui, il en restait!) des amis de Georges Seurat, de Péladan, du Rose-Croix, Goeneute voisinait avec Raffaelli et Verlaine. Emile Bernard et Charles Angrand le mystérieux, Charles Filiger le mystique honteux présentant ses oeuvres en forme de vitraux du XVème siècle. Gauguin en "fumiste", Félix Valloton avec ses gravures sur bois, Cézanne avec sa barbe grise, Lugné Poë peint par Vuillard. Le "génial toqué"regretté et malheureux Vincent, coiffé d'un bonnet hollandais fumant sa pipe, la tête enveloppée d'une mentonnière en raison du cadeau qu'il avait fait à la gentille Rachel du bordel de la rue du"Bout d'Arles", un petit peu perdu, faisait face à Karl Marx, fort mécontent de se retrouver en vitrine à côté de Proudhon et de Bakounine ! Il faudra attendre 1968 pour que ces deux derniers fassent mettre un genou à terre à l'autoritaire philosophe allemand.
Un portrait peint par Schuffenecker, celui de Rachilde par Guiguet et pour couronner le tout Zo d'Axa réalisé par le peintre de la rue Clauzel (au 8) Louis Anquetin, un autre ancien ami de Vincent. L'encore anarchiste Laurent Tailhade représenté en pape luttant avec un dragon, l'écrivain Paul Adam déguisé en Robert Macaire avec dans le dos les armes de la Rose-Croix. Gabriel Randon qui sera connu plus tard sous le nom de Jehan Rictus au visage cadavérique, et un peintre inconnu à l'époque Georges de Feure. On peut aussi ajouter les peintres et caricaturistes anarchistes Andhré Ibels, Maximilien Luce, l'alluciné poète anarchiste Adolphe Retté avant qu'il ne se convertisse, en dévôt béat.
On peut ajouter à cette assemblée l'acteur Lagrange du "Théâtre d'Art Social". Quelles empoignades, et quels cris ont dû retentir dans cet angle de la rue Le Peletier de la rue de Provence et LaFayette en 1893. Emile Viochot de la "Revue Anarchiste", venait se frotter à Maurice Purot de "L'Art et la Vie" tandis que Emile Blémont le poète de la "Revue du Nord", venait soutenir son ami Romain Coolus de "La Revue Blanche" tandis qu'Alexandre Boutique de "la Revue Européenne" y défendait son dernier ouvrage "Le Bréviaire du Bouddhiste".
Il n'était pas rare que les conversations ne se terminent à coup de poings dans la sombre rue de Provence.
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04/08/2007
ADOLPHE GOUPIL, LE PREMIER "PATRON" DES FRERES VAN GOGH A PARIS.
PAR BERNARD VASSOR
12, Boulevard Montmartre associé à Rittner en 1829
15, Bd Montmartre, associé à Viber 1834
19, Bd Montmartre, en 1850, puis à partir de 1860 avec Van Gog et Cie.
24, Bd des Capucinesl, 1893
Place de l'Opéra, 1870
7, Rue de Lancry, 1841-50
9 rue Chaptal associé à l'oncle Cent à partir de 1860
Des ateliers de reproduction photomécanique des images sont installés dans un vaste bâtiment industriel de la proche banlieue
nord de Paris, à Asnières.
Vincent van Gogh, “l’oncle Cent" ’associé de Goupil à partir de 1861. Les frères van Gogh, ont été les employés de Goupill, rue Chaptal pour Vincent, et boulevard Montmartre pour Théo….
A suivre..............
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11/07/2007
ADOLPHE GOUPIL
VOICI QUELQUES ADRESSES DES LIEUX OCCUPES PAR LA DYNASTIE DES GOUPIL A PARIS :
19, Rue de Lorillon (Magasin)
12, Boulevard Montmartre (Siège Social, 1829-34)
15, Bd Montmartre (Siège Social, 1834-50)
19, Bd Montmartre (Siège Social, 1850-60 / Etablissement secondaire, 1860-1884)
24, Bd des Capucines (Siège Social, 1893-1919)
Place de l'Opéra (Etablissement secondaire, 1870-1884)
(Hôtel d'Adolphe Goupil- Siège Social, 1860-93) 9 rue Chaptal
(Hôtel des Modes, Etablissement secondaire 1907-1921) 15 rue de la Ville-l'Evêque
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