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16/07/2012

Ardisson, un dégénéré impulsif, nécrosadique et nécrophile

PAR BERNARD VASSOR.

Un aide fossoyeur du nom d'Ardisson fut surnommé "le Vampire du Muy"après que l'on ai découvert ses pratiques qui feraient passer aujourd'hui le plus cynique des assassins comme Fourniret par exemple pour un humble débutant. Il vit le jour en 1872 dans le Var de père inconnu. Après le mariage de sa mère, il prit le nom de son père adoptif qui était un débile mental. D'après le médecin aliéniste chargé de l'expertise, le docteur Épaulard, sa mère était une débauchée violente, son grand-père maternel Victor Porre, était sournois et parfois excentrique. Sa tante alcoolique eut six enfants, trois se suicidèrent le quatrième fit plusieurs tentatives et le cinquième était atteint de démence sénile. C'est dans cette saine atmosphère que grandit Victor Ardisson. Il connut ses premiers émois sexuels avec les mendiantes que son père ramenait à la maison pour en abuser en échange d'un peu de nourriture. Ils couchaient ensemble sur un tas de paille et Victor profitait quand son père était parti des pauvres femmes, quand elles y consentaient. Dans sa thèse (Vampirisme, nécrophilie, nécrosadisme, nécrophagie, Lyon Stock 1901)  le docteur Épaulard insiste lourdement sur la tendance de Victor "au fétichisme des gros seins". Après son service militaire, et de petits emplois, il fut nommé aide-fossoyeur. Ce qui lui permettait de s'introduire dans les cimetières et de déterrer les femmes ou les enfants qui venaient d'être inhumés.

Il ouvrait les tombes et violait les cadavres. Il refermait ensuite soigneusement la fosse, et ne revenait jamais au même endroit. Il, rapporta chez lui la tête d'une enfant de trois ans et demi. qu'il avait décapitée. Il cacha une fois le corps entier d'une autre fillette dans son grenier. L'odeur pestilentielle qui se dégagea du cadavre alarma le voisinage. Le père Ardisson monta au grenier pour faire la macabre découverte. Il appela la police, et ainsi prit fin la carrière de Victor Ardisson.

Mise à jour le 16/07/2012

///Mercier (Edmond), Dr., Belletrud (Michel). Contribution à l'étude de la nécrophilie. L'affaire Ardisson,  Paris, G. Steinheil, 1906,

20:24 Publié dans LES ASSASSINS | Lien permanent | Commentaires (5) | | | | Digg! Digg

08/11/2010

Pranzini, un employé des postes Egyptiennes, Gauguin, un peintre exotique, Prado dit Linska de Chatillon Sainte Thérèse de Lisieux, une brasserie de femmes, Vincent van Gogh et Louis-Antoine Deibler, exécuteur des basses-oeuvres!!!




 Par Bernard Vassor

Quel galimatias ! Aurait dit Balzac : deux assassins un artiste peintre et Thérèse Martin une carmélite canonisée sous le nom de Sainte-Thérèse de l'enfant Jésus; cherchez l'erreur ?

Et bien, c'est en lisant un livre consacré à Gauguin dont la mémoire est parfois fantaisiste, que j'ai décodé certains propos tenus d'après lui par Vincent van Gogh : "Qui ne se rappelle ce café Bouzin (?) tenu  par l'ancien modèle, la Siccatore". Gauguin veut dire la Ségatori, mais il préfère dire "siccatore", c'est à dire sécateur, car il qualifiait cette brasserie de femme de coupe-gorge.

Dans un livre de souvenirs (avant et Après) il déclare à propos de Vincent :

Il me raconta pendant mon séjour à Arles une histoire assez curieuse à ce sujet, histoire dont je n'ai jamais su le fin mot. Très amoureux de la Siccatore tojours belle malgré son âge, il aurait eu de sa part des confidences à propos de Pausini(sic).

La Siccatore avait avec elle pour tenir son café un mâle. Dans ce café se réunissait un tas de gens tout à fait louch. Le patron (?) eut vent de toutes ces confidences faite par cette femme, et un beau jour sans rime ni raison il jeta à la figure de Vincent un bock qui lui fendit la joue. Vincent tout ensanglanté fut jeté hors du café (..)D'après  van Gogh, toute l'affaire Pausini, comme beaucoup d'autres, aurait été murie en cet endroit de connivence avec Siccatore et l'amant. Il est à remarquer que tous ces établissements sont au mieux avec la police. De cette affaire, une autre affaire en découle, toujours concue à ce fameux café. D'après Vincent, c'estl'affaire Prado, cet homme qui pour la voler, assassina une courtisane puis la bonne puis la petite fille qu'il aurait violée. Ce n'est que bien plus tard que la police fatiguée des cris de la presse trouva un soi-disant assassin qui se trouvait réfugié à la Havane. Il fut presque impossible de découvrir le vrai nom de cet homme extraordinaire. On trouva une femme qui déposa contre lui, tout ce que la police voulut lui faire déposer et cependant elle ne fut considérée comme complice. Personne n'y comprit rien, ni  la presse , ni la justice, ni l'assassin qui s'écriait :- je suis c'est vrai un bandit et j'ai tué auparavant, mais je ne suis pas coupable de ce crime...Cet homme fut condamné à mort"*

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Pranzini

Né en 1856 à Alexandrie, Henri, Jacques, Ernest PranziniI après avoir été employé des Postes Egyptiennes,  il connaissait huit langues. Il assista à l'inauguration du canal de Suez. Aventurier, soldat, il entra dans l'Armée des Indes et fit la guerre en Afghanistan. C'était un séducteur, un aventurier. Au fil des ans, il avait volé escroqué diverses personnes et vécu de proxénétisme. Marie Régnault, originaire de Chalon, qui se faisait appeler Régine de Montille avait fui la province dans l'espoir de faire fortune à Paris, eut le malheur de croiser son chemin. Pranzini fut accusé de l' assassinat ainsi que celui de la fille et la  bonne de Marie Regnault, tous les trois égorgés le 17 mars 1887.. Il se rendit à Marseilles, et comme un imbécile, il vendit les bijoux qu'il avait volé rue Montaigne. Dénoncé par la sous-maîtresse de l'établissement, il fut inculpé du  triple assassinat de la rue Montaigne, à Paris, dans la nuit du 19 au 20 mars 1887. Puis, il fut décapité le 31 août 1888. 

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MARIE REGNAULT
L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais... Le journal La Croix paru au lendemain de son exécution devait se faire l'écho de sa "conversion". "L'aumônier se met devant lui pour lui cacher la sinistre machine. Les aides le soutiennent: il repousse et le prêtre et les bourreaux. Le voici devant la bascule. Deibler le pousse et l'y jette. Un aide, placé de l'autre côté, lui empoigne la tête, l'amène sous la lunette, le maintient par les cheveux.Mais avant que ce mouvement se soit produit, peut-être un éclair de repentir a-t-il traversé sa conscience. Il a demandé à l'aumônier son crucifix. Il l'a deux fois embrassé.Et quand le couteau tomba, quand un des aides saisit par une oreille la tête détachée, nous nous disons que si la justice humaine est satisfaite, peut-être ce dernier baiser aura satisfait aussi la justice divine, qui demanda surtout le repentir.".Au Carmel de Lisieux, une jeune fille ayant lu cet article se mit à prier pour la conversion de cet assassin puis :  "Puis, c’est la conversion de Pranzini , un assassin condamné à mort pour crimes ;

Thérèse veut le sauver, prie pour lui, fait dire une messe à son intention ,
et demande un signe au Seigneur attestant la conversion de son « pécheur »

Thérèse de l’Enfant Jésus et de laSainte Face, 

 

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Pranzini est exécuté.
Thérèse, en cachette de son père, lit dans la Croix le récit de l’exécution de Pranzini et raconte :

"Pranzini ne s'était pas confessé, il était monté sur l'échafaud et
s'apprêtait à présenter la tête,
quand tout à coup, saisi d'une inspiration subite, il se retourne,
saisit un Crucifix que lui présentait le prêtre et baise par trois fois ses plaies sacrées !...'

Thérèse s’écria :
" J'avais obtenu «le signe demandé » ;
Ah ! depuis cette grâce unique,
mon désir de sauver les âmes grandit chaque jour,
il me semblait entendre Jésus me dire comme à la samaritaine : « Donne-moi à boire ».

 Le désir de Thérèse de rentrer au Carmel se creuse et s’affirme ; elle a 15 ans ;
les obstacles se dressent devant elle…
Lors d’un pèlerinage en Italie ,
elle demande même un dérogation en se jetant aux genoux du pape Léon XIII lors d’une audience ;
 

Selon l'abbé Faure, aumônier de la prison de la Roquette, Pranzini parlait correctement huit langues et occupait son temps à la traduction d'extraits de l'oeuvre d'Alexandre Dumas .

Au musée de  la Police, le moulage de la tête décapitée de Pranzini est exposé dans une vitrine 

..................................................

 

Par Bernard Vassor

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Stanilas Prado ou bien  Lindska de Chatillon ? 
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Marie Aguétant 
 
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La bascule à Charlot
Stanislas Prado, dit Linska de Castillon. C'est sous un faux état-civil qu'il fut éxécuté le 28 décembre 1888. Le juge chargé de cette affaire, ne réussit pas à mettre de l'ordre dans l'existence de cet étranger et son identité ne fut pas clzirement établie. Il avait été accusé d'avoir tué la fille Marie Aguétant d'un coup de poignard japonais en forme d'éventail, pour la dépouiller de son argent. Les preuves morales étaient accablantes, les témoignages et preuves matérielles douteux. Il fut cependant libéré une première fois, puis repris, jugé et exécuté. 

 

Exposition  4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève, Hôtel de Police du 5ème arrondissement Tel 01 44 41 52 50

*Document fourni par Jean-Pierre Mantel.


Mise à jour le 811/2010

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22/04/2009

Un adepte de la libération des femmes au 76 rue Rochechouart.

Le séducteur aux 283 femmes… plus fort que don Juan et  Casanova !!!

CASANOVA miniature hauteur.jpg
Giaccomo Casanova de Seingalt (un amateur à côté du sieur de Gambais) 

Le 12 avril 1919, des policiers de la «Brigade du tigre» se présentent au domicile d’un certain Lucien Guillet  pour l’interroger. Il s’habille, embrasse sa maîtresse Fernande Segret et lui annonce qu’il sera bientôt de retour. Mis en garde à vue quai des Orfèvres, il se dit marchand de meubles, mais le sommier de la police révèle sa véritable identité, et plusieurs condamnations pour escroquerie. Après un interrogatoire sommaire l’homme s’endormit comme un enfant. Dans des papiers saisis chez lui, on découvrit dans un carnet une comptabilité étrange. A côté du nom d’une femme disparue, la mention : train pour Gambais, un aller retour 3,80 f, un aller simple 2,40 f.

C’est le début de l’affaire Henri-Désiré Landru, qui devient si populaire qu’il reçut des dizaines de lettres de femmes par semaine, certaines le condamnant , mais d’autres le demandant en mariage !

A un policier qui s'étonnait de le voir pleurer, il répondit qu'il avait de la peine, parce que sa compagne allait apprendre qu'il la trompait.......

 Le  Canard enchaîné alla jusqu’à titrer en une : «Clemenceau lance le traité de paix pour détourner l’attention de l’affaire Landru »  Les policiers découvrent les moyens utilisés par Henri--Désiré pour séduire des veuves qui étaient nombreuses après la guerre,  en général au moyen de petites annonces passées dans des agences matrimoniales. Petit à petit, on découvre qu’un grand nombre de femmes disparues ont fait l’aller simple pour Gambais. Landru en quelques années a acheté plus de 70 scies à métaux et à bûches,  le nom des victimes étant associé à chaque achat. Dans sa cave, une cuisinière contient des agrafes, des épingles des morceaux de corset et des boutons calcinés. Dans le hangar attenant, la police trouve plus de 4 kilos d’ossements humains, ainsi que des dents. Le procès qui s’ouvrit en novembre 1921 à Versailles, Landru chercha moins à éviter la guillotine, qu’à organiser un spectacle qui attira le tout-Paris : «une exhibition de fourrures, chinchillas et zibelines, des poitrines nacrées, des lèvres peintes réprimant mal des petits rires (…)un public venu là poussé par une sorte d’attirance morbide. La Cour d’Assises a l’aspect pittoresque d’un dancing » Parmi les spectateurs les plus assidus, on y côtoyait Colette, Raimu, et Maurice Chevalier.

Le 21 février 1922, Landru qui a nié les faits jusqu’au bout fut guillotiné à Versailles.

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20/04/2007

LE MACON GERVAIS TRAHI PAR UN PERROQUET

Par Bernard Vassor

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Le maçon Gervais, veuf et propriétaire d'une maison à Bois-Collombes, vivait avec la veuve Bonnerue, beaucoup plus agée que lui. Le maçon entreprit de se débarrasser d'elle pour la dépouiller de ses bijoux. Il creusa un trou dans la cave, et l'ayant enivrée, il l'y enterra vivante. La femme Bonnerue était seule au monde avait un superbe perroquet. A ses voisins, Gervais avait dit : "Ma maîtresse est partie pour Saverne, elle ne veut plus d'autres  compagnons que son oiseau, et je vais en profiter pour me remarier"
Le maçon se remariat, mais le jour de ses noces, la mariée raconta que son mari avait vendu 50 francs le perroquet de la veuve Bonnerue. Ces paroles furent rapportées au procureur de la République qui mena une enquête qui conduisit à la découverte du corps de la victime nue, les poings liés et crispés par l'attitude de la résistance.
Gervais fut exécuté le 12 août 1876.

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19/04/2007

CHARLES MARCHANDON

 Par Bernard Vassor

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Marchandon Charles dit Martin Henri, né le 21 octobre 1863 à Neauphle-le-Château arrêté le 25 juin 1885, fut exécuté le 10 août 1885. Jeanne Blin , sa maîtresse obtint un non-lieu (elle était indicatrice de police d'après le préfet de police).t Marchandon agé de vingt deux ans, était valet de chambre. Il égorgea dans la nuit du 15 au 16 avril 1885 Mme Cornet, épouse d'un riche filateurétabli aux Indes chez laquelle il avait été engagé la veille. Il fut guillotiné le 10 août  1885.

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CAMPI, L'ASSASSIN DE LA RUE DU REGARD

Par Bernard Vassor

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Le 10 août 1883 à trois heures de l'après-midi,, un individu maigre, au teint basané pénétrait au domicile de
M. Ducrot de Sixte, 7 rue du Regard. en se servant du nom de la domestique qu'il savait absente.
Au moment où la soeUr de monsieur Ducrot allait remettre le secours d'argent demandé, cet homme sortant de la poche de son paletot, une massette à l'usage des casseurs de pierre, fractura le crâne de la pauvre femme. Le frère de Mlle Ducrot accourut et subit le même sort, mais les cris poussés par les victimes alèrtèrent le concièrge, et l'assassin arrêté en flagrant délit ne répondit que par des signes au commissaire de police Dumanchin qui l'interrogeait.
Quel était cet homme couvert de vêtements sordides et sur lequel on avait saisi le bagage du vagabond : un couteau à virole, un peigne édenté, une mauvaise brosse, une petite glace dite "mirette" et un morceau de savon? 
L'acusé ne s'appelait pas Michel Campi, le tribunal le condamna sous ce nom et il fut exécuté le 30 avril 1884. Il a refusé jusqu'au dernier moment de révéler sa véritable identité. Seul semble-t-il son avbocat Maître Laguerre, tenu par le secret professionnel n'ignorait pas le pédigrée de son client. 
Gabriel Macé, Mon musée criminel Paris Charpentier 1890.

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MARTIN LE BROCANTEUR DE LA RUE SAINT-LAZARE

Par Bernard Vassor

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En 1878, le nommé Martin brocanteur rue Saint-Lazare, vers deux heures, dans sa boutique, il enfonçait son couteau genre yatogan dans la poitrine d'un garçon de recette Sebalte qui avait 18 000 francs dans sa sacoche. Il fut condamné le 8 juillet 1870 aux travaux forcés. 

17:24 Publié dans LES ASSASSINS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

18/04/2007

LES FENAYOU, UN COUPLE INFERNAL, UNE femme qui aide son mari à tuer son amant !!!

Par Bernard Vassor

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Après Waldor l'employé en pharmacie qui tua son patron pour le voler, voici le pharmacien jaloux qui assomme son élève, le ligote, le bâillonne et le jette à l'eau. Sur cette photo du commissaire Macé, nous voyons les portraits des meurtriers, et en bas le corps de la victime. La corde avec anneau et crochet ayant facilité la descente du corps dans le fleuve, la canne épée qui traversa le coeur du malheureux, le marteau qui lui fractura le crâne, l'épingle anglaise qui maintint le bâillon et enfin le plomb aplati qui aurait dû lester le corps et la petite corde ayant entouré le cadavre.

Après avoir tué l'amant, le couple traînant le corps lesté de plomb le jeta ,à l'eau. Malgré le lest, le corps d'Aubert remonta à la surface, permettant ainsi de remonter jusqu'aux assassins. Fenayou  apprenant que le cadavre  avait surnagé, s'est écrié : "Cependant, j'avais bien calculé le poids du plomb, il devait l'empêcher de revenir à la surface";- puis il ajouta : "Comme soupape de sureté, j'aurai dû ouvrir plusieurs boutonnières dans le ventre"

Le procès compte tenu de la position des prévenus a demandé six audiences, trois à Versailles et trois à Paris.

Marin Fenayou fut condamné le 11 octobre 1882 aux travaux forcés, Gabrielle sa femme à une peine de prison à Clermont.

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14/04/2007

PRADO STANISLAS

Par Bernard Vassor

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Prado 
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Marie Aguétant 
 

 

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Stanislas Prado, dit Linska de Castillon. C'est sous un faux état-civil qu'il fut éxécuté le 28 décembre 1888. Le juge chargé de cette affaire, ne réussit pas à mettre de l'ordre dans l'existence de cet étranger. Il avait tué la fille Marie Aguétant d'un coup de poignard japonais en forme d'éventail pour la dépouiller de son argent. Les preuves morales étaient accablantes. Il fut cependant libéré une première fois, puis repris, jugé et exécuté. 

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