Référencement gratuit

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/04/2008

Alain Pagès, EMILE ZOLA....

 PAR BERNARD VASSOR

« Un ouvrage original,

Complet et fouillé »  

5ad2fdf3174a83da6ffa9c8795d39bd7.jpg
ALAIN PAGES
De J’accuse au Panthéon 

Une passionnante fresque historique !  

Juin 1908…Il y a tout juste cent ans, Zola entrait au Panthéon. Six ans après sa mort brutale (probable assassinat ?), c’est le dernier acte de l’incroyable procès qui lui a été fait et de l’acharnement médiatico-judiciaire qui, du 7 au 23 février 1898 divisa la France. Le 13 janvier 1898, Émile Zola relance l’affaire Dreyfus. En publiant dans L’Aurore son célèbre « J’Accuse !», l’auteur des Rougon-Macquart met le feu aux poudres. L’opinion se déchire. Procès en cours d’assises, exil en Angleterre, Zola paie cher son engagement d’intellectuel. Mais, grâce à lui, le cours de l’histoire est renversé ; plus rien, dès lors, ne pourra arrêter « la vérité en marche* ». 

Spécialiste de Zola et du mouvement naturaliste, Alain Pagès, professeur de littérature française à l’Université de Paris III-Sorbonne nouvelle, agrégé de lettres, remet à plat le dossier Zola-Dreyfus, et le confronte au regard de l’Histoire. De « J’Accuse…! »jusqu’à la panthéonisation, en passant par le procès de l’écrivain, c’est la société française toute entière qui comparaît devant la justice. 

Alain Pagès dirige Les Cahiers naturalistes, revue annuelle publiée par la Société littéraire des Amis d'Emile Zola, avec le concours dU CNL et des éditions Grasset. Responsable, depuis 2005, du centre de recherches sur Zola et le naturalisme qui fait partie de l'Institut des Textes et Manuscrits modernes du CNRS (ITEM). Il assure le commissariat scientifique de l'exposition Zola au Panthéon qui sera inaugurée le 4 juin 2008 et sera ouverte jusqu'en octobre 2008.

Il a notamment donné une conférence à la mairie du neuvième organisée par Nadia Prete (ancienne) déléguée à la culture et moi-même sur le thème : "Ils ont tué Zola !"

Un très bel article sur le blog de Paris neuvième....

*La formule est de Arthur Ranc, maire du neuvième arrondissement après le 4 septembre 1870, élu de la Commune de Paris dans le neuvième en 1871. 

28/02/2008

UN NOUVEL OUVRAGE QUI ME PARAIT DEJA INDISPENSABLE : LA CRITIQUE D'ART A PARIS, 1890-1969

PAR BERNARD VASSOR

LA PORTE ETROITE

6ab6d5fa80c3a64515d96606e4e92133.jpg

La célèbre et plus petite enseigne de librairie de Saint-Germain des Prés a publié de 1925 à 1928 une quantité de plaquettes et d'ouvrages de luxe en éditions originales dont voici les notices établies par la formidable Bibliothèque municipale de Lisieux :  Bibliographie La Porte Etroite.pdf

LA PORTE ETROITE, 10 rue Bonaparte

75006 Paris
Tel : 01 43 54 26 03
FAX : 01 40 46 06 55
d3890eba172e701a9d6df6320d37955e.jpg
La Critique d'Art à Paris, est prévue en deux volumes; d'une part la Chronologie/Bibliographie, et d'autre part le Dictionnaire à paraître. Ces ouvrages concernent la critique de la peinture, de la sculpture et des arts graphiques. Il ne traite ni de l'architecture, ni des arts décoratifs.
Une chronologie divisée en deux parties (1747-1889) est un rappel succinct des principaux évènements concernant la critique d'art à Paris (je connais certains thésards qui auraient aimé disposer d'un tel outil). La seconde partie (1890-1969) , offre pour chaque année une chronologie détaillée et une liste des principales publications sur l'art, livres et revues. La Bibliographie regroupe les ouvrages cités en abrégé, des anthologies
d'écrits d'artistes, des recueils de critique d'art. Ce travail est
complété par trois index : noms, titres et thèmes.
Emile Zola est mentionné de très nombreuses fois dans la Chronologie : 1840, 1868, 1870, 1879, 1886, 1895, 1896, 1898, 1902, 1959, 1960, 1966, et  dans des rubriques diverses : impressionnisme, littérature et peinture, romans sur l'art, recueils de critique d'art ... 
0b75bca3ce60bc1c85ce68b0d1d2fb47.jpg
Bon de commande en fichier pdf : bon de commande La critique d'Art à Paris.pdf
..............................................
Extrait par Claude Schvalberg d'une
 Notice historique
sur
 La Porte Etroite
"1921. Yvonne Vierne crée dans une ancienne remise au 10 rue Bonaparte, près de l'Ecole des Beaux-Arts, une librairie qui porte son nom.
1924. Madeleine Feuchtwanger reprend le fond et lui donne le nom de LA PORTE ETROITE avec l'accord d'André Gide : "Votre proposition me touche exquisement. Permettez-moi de vous offrir ce petit livre [La Porte Etroite] dont je retrouve par miracle encore un exemplaire (certainement réservé pour vous) Je voudrais qu'il porta bonheur à votre nouvelle maison ....Je l'accompagne de mes voeux les plus sincères"
André Gide , 12 mars 1924.
2730806664f0e5a39233827190c560a0.jpg
Devenue l'épouse de Pierre de Harting, directeur de la librairie Champion Madeleine de Harting publie selon la mode bibliophilique de l'époque une collection de plaquettes (...)La librairie connaît un certain succès dont témoignent Maurice Sachs, Vercors, qui y rencontrait Jean Tardieu, Jean Prévost, Eluard, Desnos, Jean Aurenche, Roger Vitrac, René Crevel, Antonin Artaud, Aragon, Cocteau et Jean Giraudoux".
Vercors
Saint-Germain-des-Prés (1945-1950) 
En 1975, Claude Schvalberg devient le nouveau gérant de la librairie,(...)
 "Il l'oriente vers la critique et l'histoire de l'art avec une prédominance pour la littérature artistique.
D'innombrables témoignages d'historiens d'art du monde entier,
témoignent  de la qualité,  de  " l'érudition  et de la disponiblité du gérant"
 (Federico  Zeri,  1995).

02/02/2008

PAUL GALLIMARD* : "L'ENCRIER", UN DROLE DE NOM POUR UN BIBLIOPHILE !!!

PAR BERNARD VASSOR

7f3413baf379810334102dfbfe47555f.jpg

Ce bibliophile collectionneur  ayant hérité d'une immense fortune a vu le jour le 20 juillet 1830. Il fit des études au lycée Condorcet et suivit une formation musicale très poussée. Dès l'age de treize ans, il commença de collectionner des livres. Il habitait alors 79 rue Saint-Lazare (où est né Gaston Gallimard). Il entra à l'Ecole nationale des Beaux-Arts, puis dans l'atelier du peintre Barillot . Convaincu qu'il avait un rôle à jouer dans le domaine de la protection des Arts, il chercha à se faire une éducation la plus encyclopédique possible. Il parcourut l'Europe dans tous les sens, voyagea en Afrique du nord et en Amérique, visitant tous les musées et les bibliothèques. A son retour, il fut un des premiers membres fondateurs du musée des Arts décoratifs et de la Société des Amis du livre.

C'est ainsi qu'il commandita des artistes dans le but de faciliter leur évolution artistique. Le peintre Besnard exécuta spécialement pour lui, une illustration de "l'Affaire Clemenceau"Il commanda à Rodin des compositions pour son exemplaire des Fleurs du Mal. Il demanda à Renoir de décorer son salon et permit à Eugène Carrière de mener à bonne fin son Théâtre de Belleville. Voulant imiter le fermier-général marquis de La Popelinière, il se fit imprimer  pour lui, trois exemplaires de Germinie Lacerteux illustré par Raffaelli avec une préface de Gustave Geffroy : "qui va dépenser 3000 francs pour se donner à lui seul une édition de luxe"**.

Sa collection de tableaux très éclectique, comprenait des Goya, Corot, Manet, Courbet, Puvis de Chavanne, Bonvin, Troyon, Degas, Wistler, Renoir, Toulouse-Lautrec, Eugène Carrière, les frères Stévens etc...

Ami de Renoir dont il achètera de nombreuses toiles faisant de lui, avec son ami Maurice Gangnat l'un des plus importants possesseurs des oeuvres de cet artiste. Il se rendit souvent dans l'appartement du peintre 33 rue de La Rochefoucault, et dans son atelier au 64 de la même rue. 

Il demeurait 79 rue Saint-Lazare jusqu'à la naissance de son fils Gaston. Nous apprenons dans le Journal des Goncourt, que cet homme : "qui ne vivait que pour les livres, puis pour les tableaux et qui maintenant passe toutes ses soirées aux Variétés, la boutonnière fleurie, au milieu des hétaïres de son immeuble, enfin devenu tout à fait un fêtard, et déclarant que lesartistes qui faisaient autrefois uniqement sa sociétés, sont des êtres mélancolieux, tristes embêtants et n'apportant dans leurs relations que du noir".

Il fut un temps propriétaire du théâtre des Variétés. Il épousa Lucie Duché dont il eut un fils prénommé Gaston qui fondera plus tard la dynastie bien connue, mais....c'est une autre histoire.

Il se sépara de sa femme, et quitta le 79 rue Saint-Lazare pour uin h^tel particulier rue de Clichy

*Gallimard en vieux françois signifie encrier ou écritoire.

**Goncourt Journal

Dictionnaire national des contemporains, Paris s.d T II

Barbara Ehrlich White Renoir, Flammarion 1985

Pierre Assouline Gaston Gallimard, éditions Balland 1984

17/12/2007

Sur les pas de Gérard de Nerval dans le neuvième arrondissement

 PAR BERNARD VASSOR

(Copyright 2007)

2f2ea98dcc60c053fe37aafb86b6bf3a.jpg

C’est à partir de 1837, que nous trouvons la trace d’un premier logement de Gérard dans notre  arrondissement. Il habite alors 91 rue Coquenard (Rodier), il présente cette année là Auguste Maquet à Alexandre Dumas chez lui, fin novembre 1838. Il déménagea le 1 mars, pour le 15 rue Taitbout. De retour d’un long voyage en  Europe, il fut hébergé par Théophile Gautier 14 rue de Navarin (un témoin mentionne sa présence au 2 rue de Navarin, dans un minuscule appartement à l'angle de la rue des Martyrs). Transporté en 1841 chez le docteur Esprit Blanche rue Trainée (rue Norvin) à Montmartre après une crise  de folie et ensuite deux internements, il loge provisoirement au 13 rue Le Peletier. Après plusieurs voyages et divers appartements dans d’autres quartiers de Paris, nous retrouvons Nerval 6 rue Neuve-Pigalle en 1844, puis la même année, au 15 rue de la Victoire. 1846 le voit locataire d’un logement 16 rue de Douai. En 1849, après une nouvelle crise, il est logé chez le docteur Audanson 48 rue Notre-Dame de Lorette où nous le revoyons une nouvelle fois en 1850. En 1851, à la suite d’une chute, il fut soigné au 9 rue Montyon. En 1852, le docteur Stadler 24 rue Bréda (Henri Monnier) soigne le poète chez lui pour un érysipèle et « une fièvre chaude ». Nerval a son adresse au 66 rue des Martyrs quand il fait une rechute pour être soigné à la maison Dubois. Après un séjour à la maison municipale de Santé Dubois, c’est au 2 rue du faubourg Montmarte que Gérard réside très peu de temps en 1853. Il collabore cette année là au « Mousquetaire » de Dumas au 1 rue Lafitte, dans l’immeuble de la « Maison dorée ». Alexandre Dumas, qui habite là, est réveillé une nuit par un policier qui lui signale qu’un nommé Labrunie le réclame au commissariat où il avait été conduit après avoir été trouvé se promenant nu sur le boulevard Montmartre. Dumas vient le chercher en voiture pour le recueillir chez lui. Il est ensuite conduit à la maison du docteur Meuriot à Passy « dans un état de délire furieux »   C’est donc le 2 rue du faubourg Montmartre, le dernier domicile connu de Gérard dans le neuvième. Ajoutons qu'à plusieurs reprises, Gérard mentionne ses visions dans l'église Notre-Dame de Lorette et bien entendu, tous les appartements d'Alexandre Dumas entre 1830 et 1855 dans le neuvième, de l'impasse des Trois Frères à la rue Saint-Lazare.

30/10/2007

IGNACE PHILIPPE SEMMELWEIS (1818-1865)

PAR BERNARD VASSOR

da3f7e079a6395d53fb39bcf67fed6df.jpg
Fils d'un épicier allemand, né à Buda en Hongrie. Il fit des études de droit à Pest et se rendit à Vienne pour obtenir un diplôme d'avocat. Il assista par hasard à l'autopsie d'une femme morte de fièvre puerpérale, ce qui le marqua profondément et le décida à s'inscrire à la faculté de médecine. Il s'inscrivit donc à ce que l'on a appelé la "seconde École de médecine de Vienne" qui fut un centre important d'études médicales au cours du XIX ème siècle.
 La thèse que nous voyons reproduite, est le premier écrit de Céline sous son nom véritable. Elle fut imprimée à Rennes chez Francis Simon, et ne fut pas mise dans le commerce.