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28/06/2015

Un concert au PHONO MUSEUM de Montmartre avec Marie Kobayashi et Fuminori Tanada

Par Bernard Vassor

MUSEE PHONO AFFICHE JALAL.jpg

Mélodies françaises au programme du concert du 5 juillet prochain avec

Marie Kobayashi mezzo-soprano

Née au Japon, Marie Kobayashi commence très jeune l’étude du piano et du chant. Elle fait ses études musicales à l’Université Nationale des Beaux-Arts et de la Musique de Tokyo où elle obtient Licence et Maîtrise.
Elle s’installe définitivement à Paris, et entre au CNSMD de Paris dans les classes de Régine Crespin, Michel Roux et William Christie. Elle obtient le Prix d’art lyrique et le Prix d’interprétation de Musique vocale ancienne.
Elle est depuis 1993, Docteur ès Arts de l’Université Nationale des Beaux Arts et de la Musique de Tokyo pour sa thèse de 3ème cycle: “les mélodies d’Olivier Messiaen - Autour d’Harawi”.

Elle est lauréate de plusieurs Prix Internationaux : Prix Fauré au Concours International d’Interprétation de Mélodies Françaises à Paris, Diplôme d’Honneur du Concours international Maria Canals à Barcelone, Grand Prix Gabriel Dussurget en hommage à Rita Streich au Concours International d’Oratorio et de Lied à Clermont-Ferrand. Son répertoire s’étend du baroque à la musique contemporaine ; Rustena dans « La Verita in Cimento » de Vivaldi (dir. Jean-Christophe SPINOSI), Messe en Ut majeur de Mozart, Suzuki dans « Madame Butterfly » de Puccini, Shéhérazade de Ravel (dir . Daniel KAWKA ), Symphonie No.2 Résurrection de Mahler (dir . Yutaka SADO), Le Marteau sans Maître de Boulez avec l’Ensemble Intercontemporain, Meridian de H. Birtwistle (dir . Pierre BOULEZ), Noces de Stravinsky (dir. Philippe HERREWEGHE), Andere Schatten de W. Rihm (dir . David ROBERTSON), Kunstgewerblerin dans « Lulu » de Berg (dir. Jeffrey TATE), Folk songs de Berio, Stabat Mater de Piotr Moss (dir. Mstislav ROSTROPOVITCH ), Studi per l’intonazione del mare de S.Sciarrino…..

Elle a chanté aux Festivals Internationaux ; Printemps de Prague, Romaeuropa Festival, Melbourne Festival, Holland Festival ( dir . David Porcelijn ), Festival Agora, Barossa Music Festival, Tokyo Summer’s Festival, Festival Manca, Festival de Saint-Denis, Festival de Noël à Novossibirsk ( avec Quatuor Filarmonica ), Festival d’orgue à Szczecin et Kamień Pomorsk, Festival Classique au vert… 
Parmi ses nombreux enregistrements et notamment pour Radio-France, Radio-Bruxelles, on peut citer les “Chants folkloriques du monde”, ‘’Requiem ‘’ de Mozart, ‘’Mélodies’’ de M. Rosenthal, ‘’Japanese Love Songs ( avec Claude Delangle en saxophone )’’, ‘’Harawi ‘’ de O.Messiaen et le film ‘’ Microcosmos’’…
Depuis 2004 elle est professeur de chant au Conservatoire National de Région de Strasbourg ( Pôle Supérieur ). Elle donne le masterclass à l’Académie Internationale de Nice, en Espagne, en Pays-Bas, au Japon, en Grèce….

En 2010 elle a créé « Pourquoi ? » de Philippe Leroux avec l’Orchestre National de Lorraine à Sarrebruck . Elle a chanté le rôle de Madame de Croissy dans « Dialogues des Carmélites » de F. Poulenc avec l’Orchestre Tokyo City Philharmonique à Tokyo en Octobre 2013. Elle a créé « David d’Angers l’Oratorio du Pardon » de Bruno Coulais sous la direction de Pierre Cao à Vendéspace en Mars 2014. En Décembre 2014 elle a chanté dans la 9ème Symphonie de Beethoven avec la Nouvelle Philharmonique du Japon à Tokyo.

 

phonogalerie 1.jpg

Dimanche 5 juillet à 18 heures 30, ouverture des portes à 18 heures.

prix unique 15 euros.

RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATION

01 45 26 45 80

06 80 61 59 37.

22:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

27/06/2015

Anniversaire de la naissance de Julien-François Tanguy

Par Bernard Vassor

PETITE BIOGRAPHIE SOMMAIRE

musée Rodin,

Au musée Rodin le père Tanguy confronté à sa photographie le jour du mariage de sa fille Mathilde en présence de sa femme "Xanthippe"* et de son gendre.

Xanthippe sobriquet désobligeant donné par Vincent van Gogh qui détestait la femme de son bienfaiteur.

............................ 

La ville de Plédran partie méridionale du district de Saint-Brieuc,a connu un peuplement aux époques paléolithiques et mésolithiques. Elle fut couverte de monuments mégalithique, de mystérieux blocs de pierre formant une allée recouverte d'un mélange de terre et de cailloux constituant un cumulus appelée La Roche aux fées ou l'allée de la Roche-Camio. Plus loin, un monument mégalithique, fauteuil de pierres nommé La Quenouille à Margot recensée par un instituteur de Plédran en 1897 encore visible à cette date. Le Fuseau de Margot était le nom donné à plusieurs anciens menhirs situés au nord de la Ville. 

.........

10 ans jour pour jour après la bataille de Waterloo, et 115 ans après l'appel d'un militaire en villégiature au pays des descendants du comte, marquis puis duc de Wellington, naît à 11 heures du matin, au lieu-dit de La Touche Jaguay le quatrième enfant d'un père Tisserand (Louis Tanguy) et d'une mère filandière (Jeanne Goulvestre). Julien-François est déclaré à la mairie de Plédran par son père Louis Tanguy, accompagné de deux témoins, Jean Tanguy, cousin du petit Julien, et Pierre Morcet, maréchal ferrant en présence du maire François Le Nouvel. Nous ne connaissons rien de l'enfance du futur marchand de couleurs breton.

Nous ignorons presque tout de l'enfance et l'adolescence de l'enfant en pays chouan. A Plédran, la première école primaire fut bâtie sur un terrain acheté le 15 octobre 1833 par le maire François Le Nouvel. Le petit Julien n'a certainement pas bénéficié d'une scolarité même sommaire. Nous savons que sa femme et lui, à la fin de leurs vies étaient analphabètes. Nous retrouvons des traces de son existence à l'âge de 20 ans dans un recensement où il est déclaré comme étant laboureur. Il fit certainement ayant tiré un mauvais numéro, 7 ans de service militaire. Il se marie le 24 avril 1855 à l'église Saint-Michel de Saint-Brieuc, le métier indiqué sur l'acte de mariage, est plâtrier. Dix mois plus tard une fille, Mathilde qui naît le 27 janvier 1856 est baptisée le même jour.  Sa profession déclarée est alors celle de charcutier. Après un trou de 10 ans dans sa biographie, nous le retrouvons à Paris employé aux Chemins de fer  du Nord. Puis, ouvrier chez un marchand de couleurs du 6 rue Clauzel. Celui-ci cède son fonds en 1867. Julien Tanguy est alors engagé comme concierge par un ingénieur de la Compagnie des Chemins de fer du Nord qu'il avait connu quelques années auparavant et qui possédait un hôtel à Montmartre 10 rue Cortot. C'était l'hôtel Demarne... Là, dans cette minuscule loge où il vit avec sa femme et sa fille, il installe un atelier destiné au broyage des pigments destinés à la fabrication de tubes de peinture pour artiste.

A SUIVRE ...

De précieuses informations sont extraites de l'ouvrage érudit de Paula Giauffret, Plédran des origines à nos jours. CE TRAVAIL AVAIT ÉTÉ DEMANDE EN 1981 PAR LA MAIRIE DE CETTE VILLE. Les Presses Bretonnes, 1981. Broché. In-4 , broché, 150 pages, illustrations en noir et blanc.  

D'autres éléments sont le fruit de 15 ans de recherches.

18:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

26/06/2015

Un métier décrié : les conducteurs de voitures publiques dans Paris.

Par Bernard Vassor

Hubert, dis moi qu'tu m'aimes !

(Les Vignes du seigneur)

cocher photo 1842 SEPIA CADRE.jpg

Un cocher en 1842

Cependant, prenez-y garde, Messieurs les cochers; si vous continuez de nous conduire si mal, nous pourrions bien, un jour ou l'autre, faire une révolution. En attendant ce moment impatiemment désiré, voici une réforme que nous prenons la liberté de proposer à M. le préfet de police qu'à chaque voiture de place, il y ait un petit drapeau, un signe quelconque qu'un ressort mettra en évidence quand la voiture rentrera effectivement que le caprice ou la mauvaise volonté n'ait aucun rôle à jouer dans une question où il s'agit de l'intérêt public.. Si l'ami Rochefort avait songé à inciser cette petite boutade dans les pages de sa Lanterne, il aurait certainement ajouté Attendu que la réforme réclamée est urgente, nous avons l'intime conviction que M. le préfet de police se hâtera de. n'en rien faire. » Nous nous montrerons moins incrédule que le spirituel cascadeur, et nous lie serions nullement surpris que cette juste réclamation eût son plein, son prompt, son entier effet.  

cochers Omnibus DECHIRE de Montmartrephotographie Atget.jpg

Le cocher de l'omnibus de Montmartre

Depuis le XVII° siècle, la confrérie des conducteurs, charretiers, piqueurs et cochers, a été décriée. Les différents qualificatifs ne sont guère élogieux. On retrouve le plus souvent les termes suivant dans les récits du temps passé (Paris Burlesque 1852) : "La brutalité des cochers publics a de tout temps été constatée..., c'est cette brutalité qui a nécessité en partie la loi Grammont et fait naître la Société protectrice des animaux". La SPA est fondée en 1846 et le 2 juillet 1850, à l'initiative du général Jacques-Philippe Delmas de Grammont (1792-1862), une loi est adoptée pour sanctionner la brutalité contre les animaux domestiques. Son article unique est ainsi rédigé : "Seront punis d'une amende de cinq à quinze francs, et pourront l'être d'un à cinq jours de prison, ceux qui auront exercé publiquement et abusivement de mauvais traitements envers les animaux domestiques. La peine de la prison sera toujours appliquée en cas de récidive."

.......................

Pierre Larousse n'y va pas avec le dos de la cuillère  :  que les cochers publics jouaient volontiers du fouet avec les charretiers qui dans la rue les accrochaient, et que déjà ces messieurs employaient ce langage de « haulte graisse dont nos oreilles sont chaque jour offensées. Scaron a noté leurs cris de Gare! gare! au milieu de la presse, et Boileau, dans les Embarras de Paris n'a pas oublié ceux auxquels se trouvaient sans cesse exposés les cochers de son temps. Colletet, de son côté, a pris soin, dans le Tracas de Paris, de nous tracer la silhouette du cocher d'un coche s'éloignant de Paris. 

Quel plaisir de voir ce cocher

Yvre et rustique, trébucher,

Culebuter, cul dessus teste,

En voulant monter sur sa beste,

Et s'estre cassé le museau

Au beau milieu de ce ruisseau! •

En 1868, une idée saugrenue a traversé l'esprit d'un jeune lexicographe :

L'administration des voitures, dont les bureaux sont pavés de bonnes intentions, a bien songé à cette anomalie, et elle a cherché à munir chaque voiture d'un compteur kilométrique mais il en est de cette merveille comme du Dictionnaire de l'Académie.

cochers Journal des domestiques beaularbin  et des cochers de bonne maison.jpg

Les grèves de cochers ont émaillé l'histoire depuis la création de la corporation des gens de maison.

 cochers boule noire image.jpg

Réunion pendant les premiers jours de la Commune de Paris ( 3 avril) au club ce la Boule noire.

COCHERS SALAIRES IMAGE SEPIA.jpg

 

20:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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