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09/05/2015

LE TEMPS DES CERISES, deuxième partie : Histoire de la chanson, paroles et ....MUSIQUE.

Par Bernard Vassor  

Jean baptiste CLEMENT PARTITION. SEPIA.jpg

 

CLEMENT PARTITION REAP.jpg

 

CLEMENT SUR UNE FEUILLE DU CADASTRE DE MONTFERMEIL.jpg 

CLEMENT COUR DE LA FERMEDU MOULIN.jpg

La cour de la ferme à Montfermeil

CLEMENT  MOULIN FERME ET MOULIN  MONTFERMEIL.jpg

La ferme et le moulin. 

CLEMENT  MOULIN MONTFERMEIL FAUCONNET.jpg

Aux environs de 1880 par Pierre  Fauconnet, Musée de Chelles.

Si la légende du dessin est exacte, ce serait la mère de Jean Baptiste serait représentée devant la ferme, attenante au moulin. 

UNE INFORMATION INÉDITE :  

 Antoine Renard Étienne Carjat.jpg

ANTOINE RENARD par Etienne Carjat, (1828-1906)

Venons en maintenant au chanteur qui a composé la musique du Temps des Cerises.

Antoine-Aimé  Renard est né à Lille le jour de la Saint-Valentin en 1825. il est mort à Paris le 9 mai 1872; il y a  143 ans aujourd'hui..

Dans sa jeunesse, il travaillait à Reims comme ouvrier-fondeur, et le soir il poussait la chansonnette dans les cours, dans les rues et dans les cafés. Revenant dans sa ville natale, il fut engagé sur la scène du Grand-Théâtre comme choriste. Ensuite, il parcourt la France courant de cachets en cachets avant d’être admis à l’Opéra de Paris  en tant que ténor. Il fonda une agence lyrique au pied de la Butte Montmartre. Entre temps, comme nous l’avons vu dans la première partie, il avait rencontré à Bruxelles en février 1867  Jean Baptiste Clément qui lui avait cédé les droits de son poème intitulé «  LE TEMPS DES CERISES » dans les conditions supposées faisant partie de la légende étayée par aucune confirmation. La chanson fut crée cette année  là (1867)  à Bruxelles, pour la première fois au Casino de la ville.

La partition fut édité chez l’éditeur de musique Egrot, 25 boulevard de Strasbourg

 

Contrairement à  ce qui est dit, répété, seriné, la chanson ne fut pas un hymne pendant la Commune de Paris. Elle l’est devenue  quatorze ans plus tard  lors de la parution d’un recueil de chansons auto-édité par Clément à compte d’auteur, dans lequel il décide de dédier ce poème à une mystérieuse « Louise  ouvrière ambulancière bénévole du côté des travailleurs » Le prénom de Louise est aussi celui de sa tante du côté maternel qui l’ a soutenu dans ses nombreuses périodes de vache maigre.

Antoine Renard et Jean Baptsite devaient certainement se connaître, bien que rien ne l'atteste, ils étaient tous les deux en relation avec le magnifique Joseph Lemaitre dit DARCIER., car il avait déjà composé deux chansons de Clément en 1863 : "Le chant du moulin, et Quand nos hommes sont au cabaret".  Renard fut l'interpretre de nombreuses chansons de Darcier..

Voici maintenant la partie épineuse de mon histoire : , pendant et après  la Commune de Paris, les insurgés faisaient l’objet d’une surveillance permanente. A la préfecture de police, un cabinet « noir » dirigeait le vaste réseau d’informateurs, qui fournissaient des comptes rendus des faits et gestes des communeux. Un commissaire spécial, le commissaire Lombard ne rendant de  comptes à personne, sauf au ministre de la justice, diligentait le bataillon de mouchards appointés.  Un document trouvé aux archives de la police fait état d’une correspondance entre le commissaire et Etienne Carjat? lui demandant de donner une petite somme au chanteur Antoine Renard pour lui venir en aide. Renard qui souffrait d'un cancer de la face depuis plusieurs année, était dans une phase terminale en 1872 et se trouvait dans le plus grand dénuement. Ce qui me conduit à penser que la somme prélevée sur les fonds de la préfecture devaient correspondre à un service quelconque. De même que faut-il penser des rapports d'Etienne Carjat avec le commissaire Lombard ?   

CLEMENT MOULIN DE CAGE SAINT OUEN.jpg

Il est à noter que cette guinguette qui était "le Moulin de la galette" de sa grand-mère Charlotte a été dans un chapitre de Thérèse Raquin, le lieu, où Thérèse avec son amant a assassiné son mari.

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A SUIVRE, Jean Baptiste Clément en exil.

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07/05/2015

LE TEMPS DES CERISES, une petite chronologie sommaire de la vie de Jean Baptiste Clément avec une révélation inédite concernant la chanson.

Par Bernard Vassor. 

CLEMENT MOULIN BATEAU.03.jpg

Le 31 mai 1836, le maire de Boulogne Billancourt a reçu un certain Jean Baptiste Clément qui lui a déclaré la naissance de son fils à deux heures du matin ce même jour. C'est sur le moulin-bateau amarré sur le quai de la Seine, Pont de Saint-Cloud, bordant la ville que le poète a vu le jour. Son père Jean Baptiste Clément et sa mère née Marie Thérèse Compoint (blanchisseuse) étaient tous deux issus d'une longue lignée de meuniers. Baptisé à l'église Notre-Dame de Boulogne le 8 juin 1836 il est mis en nourrice, ses parents quittant le bateau-moulin en 1840, pour s'installer à Montfermeil.

Les premières années passées chez sa grand-mère maternelle Charlotte (?) Compoiint lui laissèrent un souvenir heureux. Sur un petit îlot (l'île du Châtelier)* situé en face de la ville de Saint-Ouen Charlotte possédait un moulin guinguette. Son père avait hérité, lui, d'un moulin à Monfermeil (Le moulin de la tour)  La mère de l'enfant qui ne l'aimait pas et le trouvait fort laid le mit en pension à l'école de la rue Buffault. A l'âge de douze ans on le mit en apprentissage pour exercer plis tard le métier de repousseur sur  cuivre. D'un tempérament instable, il prit le trimard, se louant occasionnellement pour différents emplois. Nous le trouvons à Nogent-sur-Marne à travailler comme manœuvre sur le chantier de construction de l'aqueduc. Il écume successivement les villes de Bry-sur-Marne Villeneuve Saint-Georges, Chailly, Pont-sur-Yonne, Bagnolet (où un parent de la branche Compoint tenait un moulin) Tout cela entrecoupé par des aller et retour, Montfermeil, Montmartre et Saint-Ouen où il retrouve sa tante Louise qui fut longtemps sa protectrice bien aimée et qui il trouva refuge bien souvent. C'est d'ailleurs au mariage de sa tante Louise Compoint sur l'île de Marante (face à la ville de Colombes), au Moulin Joly que l'enfant composa un compliment en forme de poème intitulé "Le joueur de Vielle". A dix sept ans il publie quelques chansons, dont "Le moulin de Bagnolet" et "Dansons la capucine". A VINGT ANS IL ECRIT  "LE TEMPS DES CERISES", qui ne sera publié que l'année suivante à Bruxelles. C'est là, après avoir pris la fuite pour échapper à la police de l'empereur, qu'il rencontre le chanteur d'opéra Antoine Renard. La légende raconte, que pendant cet hiver (en février) rigoureux, Jean Baptiste qui mourait de froid échangea sa chanson pour un macfarlane avec le chanteur compositeur qui bénéficia ainsi des droits d'auteur, lui a composé la musique. Nous reviendrons sur Antoine Renard et le mystère qui l'entoure. Une fois revenu à Paris, il est condamné à 2 et 6 mois de prison. Enfermé à la prison de Sainte-Pélagie il est libéré le 4 septembre 1870 après la proclamation de la République. A Montmartre, il participe activement aux événements qui vont conduire à la proclamation de la Commune de Paris . Élu le 26 mars membre du Comité Central de la Commune délégué au XVIII° arrondissement (Montmartre), habite pendant cette période 10 cité du Midi. Contrairement à ce qui est affirmé par certains il n'a pas été maire de Montmartre, car la Commune n'a pas élu de maire, mais simplement des délégués d'arrondissement. De touts façons, il n'était qu'en deuxième position au nombre d'électeurs. 

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Présent sur la dernière barricade lors de la semaine sanglante le 28 mai. Recherché activement, il s'enfuit à Londres le 3 septembre. Le 24 octobre 1874, le 4° conseil de guerre permanent de la 20° division le condamne par contumace à l'unanimité  à la peine de MORT (La sentence a été affichée à la porte du conseil de guerre et à la mairie du XVIII°). C'est (sans preuve) pour s'être rendu complice de l'assassinat de plusieurs personnes sous le nom d'otages commis le 24 mai....

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Maison à Montfermeil de la famille de Jean BaptisteCLEMENT MAISON J B MONTFERMEIL.jpg

En 1879, on peut le rencontrer à Bruxelles. Certains témoins affirment l'avoir vu à Montfermeil entre 1876 et 1880 pendant sa période d'exil. Il se trouve à Paris le 8 janvier 1880 et il n'est amnistié que 6 mois plus tard.

CLEMENT LETTRE COMMUNE.jpg

 

CLEMENT RAPPORT POLICE.jpg

Ce rapport de police qui se trompe sur la date de naissance, donne le signalement de l'individu  recherché :

Taille moyenne, a les yeux bruns, la barbe châtain roux Il ,est d'une forte corpulence à la démarche lourde, porte tantôt la barbe, tantôt la moustache seule et il est habituellement mal vêtu.

Jean baptiste CLEMENT PARTITION. SEPIA.jpg

Cette chanson d'amour a été inspirée par les vergers de Montfermeil Elle est dédiée à Anatole Lionnet (1832-1896) chanteur célèbre pour ses interprétation avec son frère jumeau des œuvres de Pierre Dupont Victor Hugo, Jean Richepin  Alfred de Musset Gustave Nadeau etc...Contrairement à l'histoire officielle, elle n'a pas été chantée pendant la Commune ! Ce n'est qu'en 1885 que l'idée de ce rapprochement fut fait quand Clément fit dans un recueil allusion aux événements de la semaine sanglante en dédiant à une certaine "Louise l"ambulancière" cet hymne au printemps.

 CLEMENT EXTRAIT.jpg

CLEMENT COUR DE LA FERMEDU MOULIN.jpg

Cour de la ferme attenante au moulin de Montfermeil.

CLEMENT SUR UNE FEUILLE DU CADASTRE DE MONTFERMEIL.jpg

 Jean-Baptiste_Clement 02.jpg

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Quelques domiciles parisiens à Montmartre et à Paris :

1860, il est domicilié au 3 rue du Télégraphe, aujourd'hui rue Chappe.

1861 il habite chez son oncle par alliance Christian Poulin artiste dramatique rue des Arcades (passage des Abbesses)

1862 c'est au 15 rue Véron qu'il dépose ses valises. 

A des dates indéterminées, déménageant souvent à la cloche de bois, il partage une chambre 7 rue Constance. Ensuite, chez sa tante Louise 12 rue Ganeron, et 10 cité du Midi avant et pendant la Commune.

1863  ses pénates se trouvent dans une des trois rue de Montmartre portant le nom d'un de ses ancêtres, rue Saint-Vincent (en hommage à Vincent Compoint riche propriétaire terrien possédant un tiers de la surface de la ville de Saint-Ouen et bon nombre d'autre sur un des versants de la butte Montmartre)

* CES ÎLOTS AVAIENT ÉTÉ FORMES PAR LA TERRE DE DÉBLAIS DÉVERSES DANS LA SEINE LORS DE L'ETABLISSEMENT DES FORTIFICATIONS POUR CE QUE L'ON A NOMME  "L'ENCEINTE DE THIERS" EN 1841.

A SUIVRE ....

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06/05/2015

LE TEMPS DES CERISES AU YOSHIWARA....

 Par Bernard Vassor

yoshiwara hiroshige.jpg

 

Yoshiwara était le nom au temps du Shogun Jyomitsu au XVIIème siècle, donné au quartier réservé aux courtisanes. A la fin du dix-neuvième siècle, personne ne s'était encore aventuré dans cette région inconnue du monde occidental. Situé à l'extrême nord-ouest de Tokio, se trouvait une ville minuscule isolée du monde entier. On y entrait par une grille surmontée d'un saule pleureur, surnommé "le Saule de la bienvenue". Assez surprenant pour une ville interdite ! Le spectacle le plus extraordinaire du Yoshiwara est offert trois fois par an, au printemps quand les cerisiers sont en fleurs, en été avec les iris, et en automne quand les chrysanthèmes, fleurs nationales du japon s'épanouissent dans toute leur beauté. Alors la Youjo se pare de ses plus beaux habits, costumes magnifiquement brodés pailletés d'or, coiffures monumentales tenues par des épingles de nacre ou de métal précieux, sans oublier l'obi, qui est le signe obligatoire qui différencie la courtisane de la femme honnête. Chaussées de géta de 35 centimètres de hauteur, elles marchent en cortège lentement avec deux serviteurs pour guider leurs pas, invitent les passant à s'écarter pour laisser le passage de ces dames au visage d'une blancheur de neige, aux sourcils noirs, les lèvres fardées de rouge, le regard fixe. Elle ressemblent ainsi à des idoles. Il y a là comme une réminiscence des cérémonies du culte phallique, des priapées antiques.  

Des avenues étaient coupées à angle droit par des rues où les maisons de thé alternaient avec d'autres échoppes. Le milieu de la chaussée était occupé par une suite de jardinets de deux mètres de largeur environ, remplis de fleurs orné de fontaines et des lanternes de pierre aux formes élégantes. Des objets construits avec des brins de bambou, représentaient des scènes avec des animaux et des personnages faisant des bouquets et flânant au bord de ruisseaux.
Des lanternes rondes, rouge vif, en double rang courent le long des toits et des balcons.
La nuit venue, tout s'illumine, au rez-de-chaussée des maisons publiques s'exposent les dames accroupies sur des nattes, fumant, buvant du thé, causant, le tout étant très décent. D'autres maisons se contentent d'exposer sur un tableau, les photographies des hôtesses qui les habitent.
Le Yoshiwara possède aussi des maisons de briques et de pierre très luxueuses dont on peut apercevoir par les portes entrouvertes le luxe du décor. Aucun signe n'indique la destination de ces lieux, sauf peut-être quelques silhouettes gracieuses de femmes aux coiffures monumentales accoudées aux balcons, qui regardent les passant d'un air langoureux, ce qui n'est pas sans évoquer nos "fenestrières"de la rue Clauzel....Comme partout dans le monde, il, existe dans la police un bureau spécial pour la prostitution, une police secrète ayant à leur service les maîtres de ces lieux. C'est également la police qui perçoit une taxe sur chaque membre du personnel. Une douzaine de fonctionnaires sont chargés de la surveillance, aussi bien sanitaire que de maintien de l'ordre. Dans une salle au rez-de-chaussée, deux scribes tiennent des registres. Des portes coulissantes laissent le passage aux candidates qui veulent devenir "Yujo" (filles de joie) accompagnées de leurs parents ou tuteurs, ainsi que le propriétaire du Kashi Zashiki (bordel) où la fille doit exercer. Tous cela se passe de la plus grande correction. La fille interrogée doit garder les yeux baissés, le propriétaire est lui aussi interrogé et les employés consignent consciencieusement tout cela sur le cahier de police. Il y a plusieurs grades dans la profession. Les tarifs, fixés par la loi sont en rapport avec la situation de ces dames : Oïranest le grade le plus élevé dans la hiérarchie, Shogi, est le plus commun, Joro, le plus joli et Youjola fille de joie ordinaire. Les maisons du Yoshwara rapportent quatre fois plus que celles de Tokio. On peut compter mille huit cents Shogi, chaque maison paye l'équivalent de 200 francs par an d'impôt au gouvernement, et  chaque prostituée de 30 à 180 francs selon sa classe. (sommes évaluées en francs de 1870 environ)

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Chacune dispose d'une servante et d'un appartement particulier artistiquement décoré.
Ces femmes ne disposent pas de la considération des japonais qui considèrent comme infamante leur condition. Mais certaines échappent, on ne sait trop pourquoi à l'opprobre. La biographie d'une courtisane célèbre par sa beauté, la Marasaki dit que son corps fut souillé, mais non son cœur.
Le spectacle le plus extraordinaire du Yoshiwara est offert trois fois par an, au printemps quand les cerisiers sont en fleurs, en été avec les iris, et en automne quand les chrysanthèmes, fleurs nationales du japon s'épanouissent dans toute leur beauté. Alors la Youjo,se pare de ses plus beaux habits, costumes magnifiquement brodés pailletés d'or, coiffures monumentales tenues par des épingles de nacre ou de métal précieux, sans oublier l'obi, qui est le signe obligatoire qui différencie la courtisane de la femme honnête. Chaussées de géta de 35 centimètres de hauteur, elles marchent en cortège lentement avec deux serviteurs pour guider leurs pas, invitent les passant à s'écarter pour laisser le passage de ces dames au visage d'une blancheur de neige, aux sourcils noirs, les lèvres fardées de rouge, le regard fixe. Elle ressemblent ainsi à des idoles.
Il y a là comme une réminiscence des cérémonies du culte phallique, des priapées antiques.
C'est que le Japon, quoi qu'il fasse, reste le pays de l'exquis et il est impossible d'apporter des manières plus convenables dans une manifestation inconvenante étant donné la qualité des personnes. On ne peut méconnaître cependant le caractère poétique et gracieux, l'amour des fleurs et l'adoration de la nature.
D'après des éléments d'un texte traduit par FELIX REGAMEY.

 Mise à jour le 6 mai 2015  

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05/05/2015

Une utopie en forme de roue de bicyclette : LES MONDES CÉLESTES, TERRESTRES ET INFERNAUX

Par Bernard Vassor

 Ce livre de 500 pages, d'Anton Francesco Doni (1513-1574) moine chassé de son ordre pour mauvaise conduite. Devient l'ami du poète licencieux et subversif Pierre Arétin.

Il décrit une utopie en forme de roue de bicyclette, avec cent rayons, cent rues terminées par cent portes, un temple au moyeu. Tout y est exemplaire, le travail est divisé, le commerce et l'artisanat très localisés rue par rue. Les femmes, communes à tous les hommes et les enfants sont élevés par la communauté. Il n'existe plus de famille ni lien de parenté. Les vêtements de couleur uniforme sont répartis selon les âges de la vie. La monnaie a disparu, chacun prenant ce qui lui convient selon ses besoins. La propriété est abolie et il n'existe plus aucun conflit ni de passion amoureuse. On y trouve en germe les conceptions et l'organisation de Charles Fourier du phalanstère avec plus de trois siècle d'avance.

(Cette édition, qui est peut-être l'originale est datée de 1578) 

DONI  LES MONDES CELESTES.jpg

Enea Vico Anton Francesco Doni.jpg

Portrait gravé par Enée Vico, né vers 1520, mort aux alentours de 1570. 

TABLE DES MONDES CELESTES DONI.jpg

 

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