Référencement gratuit

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« lun. 20 avril - dim. 26 avril | Page d'accueil | lun. 04 mai - dim. 10 mai »

03/05/2015

Garçon et fille hermaphrodites

Par Bernard Vassor

garçon et filles hermaphrodites titre CADRE.jpg

Cette plaquette de 15 pages a été publiée aux alentours de 1773. Les deux gravures sont attribuées à Moreau le jeune pour le dessin.

L'auteur rapporte l'histoire de Louis Hainault, né en 1852 dans les environs de Rouen, dont on ne découvrit son hermaphrodisme que quelques jours avant sa mort au mois de mars 1773.

Marie Augé quand à elle, fut élevée comme une fille et la promenèrent de Paris à Londres pour l'exhiber comme un animal de foire aux regards des curieux. De taille moyenne, elle était douée d'une grande vivacité. Ses traits allongés ne présentaient rien de particulier. Pourvue d'une petite poitrine, elle avait une hanche plus haute que l'autre. Son clitoris qui ressemblait à un membre viril imperforé était situé au dessus des autres parties génitales qui n'avaient d'autre particularité qu'une étroitesse anormale du vagin.

fille hermaphrodite sepia.jpg

 Marie Augé 

 

Hermaphrodite garçon gravure  sepia.jpg

Louis Hainault

Élevé comme un garçon, il embrassa la profession de cordonnier. Il était de taille moyenne, les cheveux châtains, la figure ronde, peu de barbe d'une forte constitution, ses mamelles pareilles à celles d'un homme, il avait toutefois un visage efféminé. Ses parties "de la génération" offraient celle des deux sexes, la partie droite masculine, la gauche celle de la femme.

 

20:12 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Liste de tous les prêtres trouvés en flagrant délit CHEZ LES FILLES PUBLIQUES DE PARIS;

Par Bernard Vassor

liste des pretres MARAIS HUBERT MUTEL TRAVESTIS.jpg

Si les auteurs de cette dénonciation sont restés anonymes, nous apprenons tout de même qui étaient

les exécutants de cette basse police Hubert Mutel était au moment de la publication de ce petit livre,

président du tribunal du 6° arrondissement de l'époque. L'inspecteur Louis Marais était bien connu pour

son rôle joué dans la police de surveillance des moeurs. 

LISTE DES PRETRES GRAVURE.jpg

Arrestation d'un prêtre dans la maison d'une "mitrone" par le commissaire du quartier du Louvre-Saint-Germain-l'Auxerrois au Châtelet Pierre Chénon . (C'est lui qui fit transférer D-A-F de Sade de la Bastille à Charenton). Il fut le second du lieutenant-général de police Antoine de Sartine , puis de son successeur depuis 1774 Jean-Charles-Pierre Lenoir (1732-1807).démissionnaire en 1790, l'année de publication de ce brûlot anticlérical.  

LISTE DES PRETRES.jpg

 Cette liste d'ecclésiastiques libertins a été retrouvée dans les registres de police conservés aux archives de la Bastille après avoir resté un certain temps à l'hôtel du lieutenant de police. Le but de cette publication avait pour prétexte fallacieux de permettre le mariage des prêtres afin de satisfaire des besoins naturels. Quarante huit commissaires au Châtelet assistés d'inspecteurs et de mouchards étaient chargés de dresser les procès-verbaux pour chaque individu trouvés en flagrant délit portés sur le beau sexe.  L'auteur anonyme se défend de faire oeuvre de destruction de la religion et de vouloir tout renverser.

Voici un petit aperçu de catalogue obscène, sachant que l'auteur de ce recueil précise dans la préface : "lLa plupart (des personnages) étant encore vivant & habitant même la capitale, nous sommes persuadés que cette publication va leur déplaire, et que des docteurs de Sorbonne; les quistres de séminaires, et tous les pédans du quartier latin; ne vont pas manquer de s'écrier : On attaque les prêtres, on veut détruire la religion et tout renverser (....)

LISTE 

Des membres trouvés chez les filles publiques à Paris

 

.................................

FRANCOIS-GUILLAUME CHAMPION, curé de la paroisse Sainte-Croix, diocèse de Soisson, trouvé rue S.Honoré, chez la Mitrone, avec Marie-Louise Blaye (une fille d’amour)

J.JOLIBERT, prêtre desservant au château de Bicêtre, trouvé déculotté qui l’amusoit.dans une allée, rue Guénégaud, avec une femme sans domicile connu de la police.

F.LECOURT, chanoine de Champeaux, trouvé rue Tire-Boudin (aujourd’hui rue Marie-Stuart) .chez Catherine Rozoy*, avec Madeleine Roger, dite « MONDOR » dont il a joui jusqu’à la copulation.

J.B GAILLARD, chanoine vicaire de la Victoire-les-Senlis, religieux Domincain, trouvé rue Thévenot (aujourd’hui rue Réaumur), chez la femme Lebebvre, avec Marguerite Hubert, qui l’a manipulé jusqu’à la pollution.

A. MONTBRUN DE S. SAUVEUR, sous-diacre du diocèse de Lissac, trouvé rue  S ; Honoré, chez la nommée Christine Defoy, qui l’a manualisé en présence de Marie de Varenne, sans être parvenu à parfaite pollution.

C. LEGRAND DE LESCARMOUTIER, prêtre trouvé rue Basse S.Denis, chez la femme Baron avec la nommée Rose Boursier qu’il a vu charnellement, laquelle l’a fouetté pour sa plus grande satisfaction.

J. GUITHON,  prêtre, trouvé rue des Vivandières chez Marie Pare,  veuve Meton, à  qui il n’a fait que des attouchements charnels, ayant été troublé au moment où il vouloit lui mettre son membre dans la bouche.

F. M. S. TASHER DE LA PAGERIE , prêtre, chanoine de la cathédrale de Blois trouvé rue Montorgueil, chez  Chritine Barque,à la compagnie de la Rosinbergurine qu’il a vue deux fois jusqu’à copulation parfaite.

François-Marie-Stanislas Tascher de la Pagerie né en 1729, chanoine de Blois, puis, aumônier de la dauphine, enfin vicaire général de Macon

MISE A JOUR LE 3 MAI 2015

chastete du clergé pretres TABLE DES NOMS.pdf

 

12:16 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

27/04/2015

Les cocus dans l'histoire, ou bien des histoires de cocus

Par Bernard Vassor

Si tu reviens j'annule tout !

ALMANACH DES COCUS 02.jpg

SOURCE gallica

Seigneur, la femme que vous m'avez offert pour compagne m'a donné du bois.

Paroles tirées de La Genèse, chapitre 3 

Fourier hiérarchie du cocuage largeur.jpg
Cournua cum cornibus
Cornua sunt omnibus.
Charles Fourier
.............
Il n'est pas de personnage plus important dans l'histoire que le cocu (notez, qu'il n'existe pas de terme féminin pour qualifier ce personnage ) 
Paul de Kock hauteur.jpg
Supprimez le, il ne reste plus rien du vaudeville, au théâtre de boulevard. Tous les plus grands écrivains ont traité la chose, Plutarque* Boccace, Rabelais, Montaigne, Molière, Balzac, Diderot, La Fontaine, Alexandre Dumas(père) Ninon de Lenclos etc.... De nombreux savants ont également écrit sur ce sujet, Pétigny, Richelet, j'alais oublier Voltaire, Bonaventure des Perrier, Marguerite de Navarre à Rémy de Gourmont, sans oublier le romancier le plus lu au XIX° aujourd'hui oublié Charles Paul de Kock dont la première syllabe en évoque l"état.
Vous connaissez certainement une chanson qui n'a qu'une seule strophe répétée à l'infini :"Il est cocu le chef de gare".
Des fabliaux du moyen-âge : "Le Dit de Béranger", "Les Quinze joies du mariage" traitent du cocuage de différentes façons, toutes originales, qui serviront de modèles par la suite. 
Plus près de nous, Georges Brassens nous a donné deux des textes de chansons les plus comiques. Si vous voyez Raimu, vous pensez aussitôt à "la Pomponette", je ne veux surtout pas parler de cet homme politique dont la pomponette est partie et revenue, mais pour repartir définitivement.
Coffre à surprises conjugales hauteur.jpg
Le coffre à surpises conjugales.
........
Le cornard est tantôt comique, tantôt émouvant on le ridiculise ou on le plaint. Molière qui a fait de Sganarelle un cocu imaginaire, fut à son tour  cornardé par sa femme Armande Béjart. Ernest Feydeau, porta lui-même les plus belles ramures que lui fit pousser au sommet du crâne sa traîtresse de bonne femme Léocadie, la paternité de leur fils Georges est le plus souvent attribuée au duc de Morny. Le sujet de "Fanny" roman d'Ernest Feydeau est original; ce n'est pas le mari qui est trompé par l'amant, mais c'est l'amant qui l'est par le mari (Brassens en fit une chanson) 
Balzac qui a longuement glosé sur le sujet dans "La Physiologie du mariage" et dans bon nombre de ses romans, sur les maris qui à raison de leurs fonctions lui paraissaient plus particulièrement voués que le commun des mortels à certaines mésaventures conjugales. Honoré fut lui-même si l'on en croit Octave Mirbeau, une victime, cornufié par son épouse, moins de cent jours après son mariage par le peintre Jean Gigoux
Comme le dit Diderot : L'infidélité de la femme comme l'incrédulité du prêtre est la pire des forfaitures.
Le rôle de cocu étant essentiellement masculin, il arrive que certains passent directement de l'état de cocufieur à celui de cocufié. Que dire de Georges Clemenceau qui, après avoir mené grande vie à Paris, tenant sa femme recluse en Vendée, la tête ornée d'une ramure cocualique, se vit lui-même sentir pousser des excroissance sur son front. En conséquence de quoi notre tigre à cornes fit jeter son épouse dans les basses-fosses de la prison Saint-Lazare, puis il la réexpédia dans son pays d'origine (les Etats-Unis) , avec l'interdiction de revoir ses enfants.
Le grand Victor en personne se fit planter des bois par un homme réputé très laid (Sainte-Beuve), mais qui avait la particularité d'être pourvu d'un organe anormalement biaisé.
Le chanoine de Tours Béroalde de Vierville nous livre cette justification : Souventes fois les femmes trompent leurs maris par amour, ce dont il faut les louer, voulant ménager leurs époux; de peur de les user trop vite, elles vont à d'autres.
En Italie, le cocu se nomme bécco, cuckold est le terme anglais et en Espagne, c'est le cornudo qui porte la livrée jaune, cette couleur étant l'apanage de cet état qui selon certains est une preuve de fainéantise... un autre se chargeant de la besogne délaissée par le mari.
.......
 
Chez les Romains, la femme infidèle était cousue dans un sac en compagnie d'un singe ou bien d'un serpent, puis jetée à la mer ! Cette peine était sévère surtout à  l'égard d'animaux n'ayant pris aucune part à cette vilenie. Justinien, dans sa grande bonté maintint la peine de mort contre le mari infidèle, et condamna la femme à la fustigation ou bien à l'incarcération pendant 2 ans au terme desquels elle était rasée, et enfermée pour le reste de ses jours si le mari ne la reprenait pas. Les ottomans beaucoup plus doux, enterraient les femmes peu vertueuse à mi-corps et les lapidaient tendrement jusqu'à ce que mort s'ensuive. En Angleterre, on savait s'amuser en ce temps là, on habillaient le femme à la légère après lui avoir coupé les cheveux. Ensuite, armés d'un bon fouet ils lançaient la bougresse dans les rues de la ville et lui couraient après en la fouettant la poursuivant de carrefour en carrefour. Si la bienheuse n'était pas morte à la première épreuve, on la transportait dans une autre ville. L'éducation Anglaise, il n'y a que ça de vrai.
*N'est-il pas reprochable, à un homme qui se trouvait sur l'âge et ayant une jeune femme, s'il voyait un beau jeune homme qui lui agréât et semblât de gentille nature, le mener coucher avec sa femme, pour la faire emplir de bonne semence et puis avouer le fruit qui en naissait comme s'il eut engendré lui-même" PLutarque, Vie de Lycurge.
Mise à jour le 27 avril 2015

RUE DES COCUS QUINCAMPOIX 02.jpg

La  rue Quincampoix avoit été baptisée rue des Cocus après la faillite retentissante.
Le sujet étant inépuisable, je vous dis :

A suivre

18:29 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

All the posts