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08/02/2012

Des petits Théâtres de société sous Louis-Philippe et le second empire.

Par Bernard Vassor

Carjat Théâtre largeur.jpg
Une représentation de "Pierrot photographe"
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A la fin du règne de Louis-Philippe, et sous le second empire, de nombreux particuliers faisaient représenter chez eux des pièces ou des pantomimes. Aussi bien dans le grand monde, que dans le milieu de la bohème. Chaque salon voulait avoir son "petit théâtre". Chez madame Orfila, chez le comte de Nieuwerkerke, chez les Sellières dans une salle contenant plus de 900 personnes, des amateurs, comme le marquis de Morny qui jouait le rôle d'Henri III dans un costume qui avait coûté 7000 francs. Les répétitions avaient été dirigées par le comte de Morny, assisté de Sanson de la Comédie-Française, et madame Plessy sa consoeur qui dirigeaient la princesse de Beauvau, le corsage couvert d'émeraudes la baronne de Laurenceau. Le duc de Morny avait un certain talent d'écriture, il fit donner un opéra-bouffe sous le pseudonyme de "Saint-Rémy", intitulé : "Monsieur de Choufleury restera chez lui" et en 1862, une comédie :"Les Bons conseils"
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Etienne Carjat, qui avait ses ateliers et le bureau de son journal "Le Boulevard"au 56 rue Laffitte fit représenter une pantomime qui eut un succès considérable.
Dans certains de ces petits théâtres, les acteurs étaient le jour, banquiers, agents de change, financiers, boursiers, ou négociants; Ils se transformaient le soir en saltimbanques.
Le marquis de Massa, donna même une revue au château de Mouchy en 1863, jouée par le duc de Mouchy, Emmannuel Bocher, Sellières, le marquis et la marquise Georgina Laffitte, épouse de Gaston Gallifet, qui alimentèrent la chronique mondaine se cocufièrent mutuellement. Luis, Gaston, qui s'illustra dans sa carrière militaire, entretenait plusieurs demi-mondaines célèbres, au premier rang desquelles la très belle Coro Pearl. La marquise était la fille du banquier Charles Laffite. Ils vécurent séparés. Ils eurent trois enfants, dont une fille qui épousa le baron François de Sellière. La marquise fut la marraine adoptive de Marie-Ernestine Antigny, dite Blanche d'Antigny, un des modèles qui a inspiré Zola pour le personnage de Nana.
Selon des sources policières, la marquise qui était liée avec Mme de Richemont, chacune d'elle avait des amants qu'elles choisissaient dans l'armée. Au château de Mauduit,  où elle habitait, elle faillit être surprise avec son amant le comte de Gallois, par son mari, revenu plus tôt
qu'on ne l'attendait. A paris, elle demeurait 5 rue Basse du Rempart, où "elle recevait des tribades, notamment Mme Alphonse de Rothschild" surnommée Léonora ou bien Laure
 
Mise à jour le 08/02/2012/

11:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Anniversaire de la mort du père Tanguy, il y a 128 ans.

Par Bernard Vassor

gERVEX,rENOIR,

Ce dessin d'Henri Gervex, porte la mention au crayon :"Un marchand de couleurs".

ZoBuBuGa

Cela porrait bien être la représentation de Julien Tanguy, qui avant la guerre de 1870, était marchand colporteur.. Avec la "pacotille" que l'on voit à ses  pieds, il allait visiter les peintres dans leurs ateliers, ou bien "sur le motif" en pleine nature, pour y vendre ses fournitures.

C'est dans sa petite échoppe du 9 rue Clauzel, que Julien Tanguy est mort des suites d'un cancer de l'estomac.

Hospitalisé à l'hôpital Lariboisière où on lui avait prodigué aucun soin, il avait préféré rentrer chez lui pour mourir  auprès des siens après une longue agonie,. 

Julien Tanguy a été inhumé le 8 février 1894  au cimetière de Saint-Ouen dans la tranchée gratuite numéro 14 (tranchée des pauvres).

10:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg