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02/10/2012

Maxime Maufra, breton montmartrois, dessinateur, peintre et graveur, à la rencontre de la bande de romanichels de Pont-Aven.

PAR BERNARD VASSOR

"J'arrivais à Pont-Aven dans les environs du 14 juillet 1890 et le hasard me fit descendre à la pension Le Gloanec..quand une cariole semblant contenir une bande de romanichels, arriva sur place et s'arrêta au seuil de l'auberge. (..) Descendant de cette cariole, un grand diable de peau-rouge, un blond à la tête de Christ et un petit bossu coiffé d'un fez écarlate. Un autre gros au sourire figé fut à terre le dernier. Le peau-rouge était Gauguin, les autres De Haan (le blond), Serusier (le gros) et Filiger (le bossu)"

De Nantes au bateau-lavoir en passant par Pont-Aven

Bateau-lavoir en 1900.jpg

Le bateau-lavoir. 

 
Maxime Maufra est né à Nantes en 1861. Il est mort à Poncé, en 1918.Sa famille qui le destinait à une carrière commerciale l'envoya faire des études en Angleterre où il visita les musées et les galeries. Emerveillé par les toiles de Turner, il dessine et copie comme il peut. Revenu dans sa ville natale, le peintre Charles Le Roux l'initia à l'impressionnisme. En 1889 il décida un voyage en Bretagne pour se donner entièrement à la peinture. Le hasard le fit descendre à la pension Le Gloanec. Il y fait la connaissance de Gauguin :"un grand diable de peau-rouge" qui bien sur, le prit sous son aile et lui inculqua (de force comme d'habitude avec Gauguin) l'utilisation des teintes pures. Maufra ne se laissa pas pour autant entraîner dans le cloisonnisme. Il fut qualifié par Gauguin d'"artiste d"avant-garde"
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LE PORT DU POULDU
 
Revenu à Paris en 1893, il est un des premiers peintres à s'installer au "Bateau Lavoir" qui n'était alors que "la maison du trappeur", un magasin entrepot, occupé par un fourreur canadien.
L'année suuivante, il passe sous contrat avec Durand-Ruel.
Il est mort à Poncé, dans la Sarthe le 23 mai 1918 devant une toile qu'il n'avait pas encore achevée.....
En 1894, à la mort du père Tanguy, ce fut lui, avec Octave Mirbeau qui fut à l'origine de la vente après décès en faveur de la veuve Tanguy.
C'est Octave Mirbeau qui le premier, dès 1886, remarqua et fit l'éloge lors de sa visite au Salon ses vues de fleuve et de village.
 
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A L'HOTEL DE BRETAGNE.
 Ässise à table, Céline Maufra et son mari à ses côtés lisant le journal.
MISE A JOUR LE 02/10/2012
 

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