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23/09/2011

Une exposition de peinture regroupant pour la première fois au monde, des toiles de Vincent van Gogh, Paul Cézanne, Paul Gauguin, Armand Guillaumin et Léo Gausson

Par Bernard Vassor

Cézanne,van Gogh,Gauguin,Guillaumin,Léo Gausson,Tanguy

 Dans cet article du Mercure de France, nous apprenons à la fois le déménagement du 14 au 9 rue Clauzel après la mort de Vincent et Théo van Gogh, de la boutique du père Tanguy, et une exposition à la maison Tanguy, "principale dépositaire des principaux peintres impressionnistes". C'est la première fois que le nom de Césanne (sic) est mentionné ! Aux côtés de Vincent, les visiteurs peuvent contemper "l'admirable portrait du peintre Empereire (sic) par Césanne (sic et re sic) "

Ce portrait d'Achille Empéraire, décrit dans un article précédent avait été présenté et refusé au salon de 1870. Le père Tanguy avait été obligé de le cacher à Cézanne, car celui-ci voulait lui faire subir le sort des toiles qui ne lui donnaient pas satisfaction, c'est à dire à les lacerer ou les crever à coups de pied.

Accolé aux noms de Guillaumin*(qui gagna au tirage de la loterie l'année suivante, ce qui lui permiit de vivre de son art), d'Emile Bernard et de Gauguin, un peintre de talent aujourd'hui sous-estimé : Léo Gausson né en 1860 fait partie de la"bande d'anarchistes" Maximilien Luce, Camille et Lucien Pissarro. Il fut un adepte du pointillisme et s'établit à Lagny.

Quand aux 12 photographies d'après l'oeuvre de Vincent, je continue mes recherches.

*D'après certaines informations, c'est Guillaumin qui aurait acheté un des 3 portraits du père Tanguy par Vincent van Gogh, et l'aurait cédé ensuite à Auguste Rodin.

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Chez Alfred Tattet, le cénacle romantique de la rue Grange-Batelière.

Par Bernard Vassor

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Alfred de Musset par Musset Alfred... 

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Portrait d'Alfred TATTET (1809-1856)
........................
à Alfred Tattet
Par Alfred de Musset
SONNET
Qu'il est doux d'être au monde, et quel bien que la vie!
Tu le disais ce soir par un beau jour d'été.
Tu le disais, ami, dans un site enchanté,
Sut e plus vert coteau de ta forêt chérie.
Nos chevaux, au soleil, foulaient l'herbe fleurie;
Et moi, silencieux, courant à ton côté,
Je laissais au hasard flotter ma rêverie;
Mais dans le fond du cœur je me suis répété:
-Oui, la vie est un bien, la joie est une ivresse;
Il est doux d'en user sans crainte et sans soucis;
Il est doux de fêter les dieux de la jeunesse,
De couronner de fleurs son verre et sa maîtresse,
D'avoir vécu trente ans comme Dieu l'a permis,
Et, si jeunes encor, d'être de vieux amis. 
Bury, le 10 août 1838 .
En 1847, une brouille passagère vint obscurcir les relations entre les deux amis compagnons de débauches et de parties fines.
Le samedi 1 mai, Musset se plaint auprès de madame Tattet d'une lettre de son mari qui l'avait profondément blessé :
"M'accuser d'être parti parce que j'étais ivvre, lorsqu'il était absent et que sa mauvaise humeur me renvoyyait de chez lui, et oser de me le dire à moi-même, c'est  ce procédé que je ne comprend pas". 
Leur brouille ne dura pas très longtemps et Alfred de Museet retrouva bien vite le chemin de la rue Grange-Batelière.
L’Hôtel Novilos deuxième nom qui lui a été donné, lui vient du surintendant des Gardes françaises qui l’occupa avant la révolution  il était dans le deuxième arrondissement à l'époque au numéro 17 de la rue de la Grange Batelière (aujourd'hui au numéro 10). Le monogramme B.V. que vous pouvez apercevoir aux fenêtres du premier étage de cet Hôtel, n’a aucun rapport avec l’auteur de cet article…., mais indique la propriété du premier propriétaire : Michel, Duc de Biéville guillotiné pendant la révolution. Le marquis de Lillers vendit cette maison en 1822 à Alfred Tattet. Paul Foucher, le gendre de Victor Hugo, introduisit Musset dans un Cénacle Hugolien d'Alfred Tattet: rue de la Grange Batelière.
C’était un riche financier, érudit fin lettré, un Don Juan, initiateur d'Alfred de Musset . Son salon était fréquenté par Charles Nodier, Vigny, Lamartine, Roger de Bauvoir, D'Althon Shée, (dont la fidèle épouse fut la maîtresse de Musset, puis du peintre Paul Chenavard qui avait exécuté son portrait), et Ulrich Guttinguer, le plus fervent propagateur du romantisme
 Alfed Tattet, reçut souvent dans les années 1830, les hugolâtres du cénacle de Jehan Duseigneur, au rang desquels Gérard de Nerval figurait en bonne place, Sainte-Beuve et Hugo qui en était le centre d'interêt. Ajoutons pour faire bonne mesure dans la liste des invités permanents : Lamartine, les frères Roqueplan, et un illustre inconnu Eugène Thuriot de la Rosière qui figure ici pour une longue lettre à Alfred Tattet qui nous éclaire sur la fâcherie entre Sainte-Beuve et Musset.
Un poète qui obtint un grand succès, aujourd'hui presque oublié, Félix Arvers venait lui aussi égayer les soirées de monsieur et madame Tattet.
Antony Deschamps qui suivit Gerard de Nerval  dans la maison de santé du docteur Esprit Blanche rue Traisnée (rue Norvin aujourd'hui) à Montmartre, puis à Passy où il trouva la mort.
 Il est l'auteur de ce poème autographe envoyé à Alfred Tattet en 1847 :
Adversus absynthium
Absynthe monstre né jadis pour notre perte
De l'Afrique à Paris , traînant ta robe verte (...)
............
Alexandre Dumas fils, grand expert en goujaterie, dans un courrier à Tattet se plaignit amèrement de ne pas pouvoir disposer de soucoupe pour poser son cigare quand il jouait au billard. Il lui fit aussi porter une sous-tasse. Je ne sais pas quelle fut la réaction des époux Tattet.
Eugène Delacroix, Jean-Léon Gérome et Gustave Courbet figuraient parmi les convives de ces réunions.
mise à jour le 23/09/2011

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22/09/2011

Écriture et création dans le Pérou contemporain Rencontre avec Manuel Pantigoso, une activité de nos amis du Centre Culturel Péruvien.

Par Bernard Vassor

Le Service Culturel de l’Ambassade du Pérou en France vous informe de la

prochaine activité du Centre Culturel Péruvien

Écriture et création dans le Pérou contemporain

Rencontre avec

Manuel Pantigoso,

Professeur de l’Université Ricardo Palma de Lima

et Roland Forgues,

Professeur de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour

Jeudi 29 septembre 2011 à 18H30

Maison de l’Amérique Latine,

217 boulevard Saint-Germain

75007 Paris

 

www.cecupe.com

18:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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