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21/08/2011

Le vol de la Joconde, un article du site d'Histoire et Vies du 10° arrondissement.

http://hv10.org/news.php?lng=fr

Ce superbe article est de la plume de Odile Mercier,

membre de la Société d'Histoire et d'Achéologie du 10° arrondissement.

10:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

20/08/2011

Benjamin Rabier : bien avant "La Vache qui rit", voici la Vache qui lèche....

Par Bernard Vassor

Peinture léchée.

Rabier,Apolinaire,DEPLANCHE

Guillaume Apollinaire reçu cette aquarelle originale (56x45) de Benjamin Rabier en 1910. En remerciement pour la préface du catalogue de la première exposition personnelle de l'auteur de "La Vache qui rit". L'exposition eut lieu chez Deplanche à Paris,  du 8 juin au 14 juillet 1910.

La dédicace est la suivante : à Guillaume Apollinaire. Souvenir de bien cordiale sympathie.

Benjamin Rabier, 1864-1939.

Ce n'est que 11 ans plus tard que le fromager Léon Bel utilisa pour emblème sur ses camions le dessin intitulé "La Vache qui rit" qui était déjà représenté sur les camions de viande fraiche pendant la guerre de 14-18. Ce dessin était alors intitulé  alors "La Wachkirie".  

17:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

18/08/2011

Une pharmacie "normale" rue Drouot

Par Bernard Vassor

Pharmacie,drouot,garde nationale

Cette pharmacie, fondée en 1855, installée au 15-17 rue de Provence et 19 rue Drouot de l'époque (aujourd'hui le 21) avait été réaménagée du sous-sol jusqu'à tous les étages de ce vaste immeuble aux alentour des années 1920.

Télephone : Gut. 48-45

                  Prov. 60-10

                  Marc. 44-20

La Pharmacie Normale possédait des rayons spécialisés pour l'optique, l'orthopédie et la parfumerie.

On y trouvait aussi un laboratoire pourvu des plus récents appareils pour les analyses chimiques médicales, micrographiques, biologiques...  Une usine modèle de construction de la même époque 8 et 10 rue Emile Zola à Saint-Ouen, permettait à cette pharmacie de fabriquer et de contrôler elle-même tous les produits qu'elle délivrait et de faire bénéficier de sa clientèle de France et de l'étranger de la diminution des droits d'entrée dans Paris. (Le droit d'octroi dans Paris ne fut supprimé définivement que le 2 juillet 1943, par le gouvernement de Pierre Laval.

rue emile zola

Rue Emile Zola à Saint Ouen aux alentours de 1910, anciennement rue des Epinettes.

pharmacie pansements Drouot.jpg

Pendant la guerre de 1870, la publicité de la Pharmacie Normale,
15 rue Drouot, vous assurait que dorénavant, à l'aide d'une cartouche-pansement, ou pansement-instantané placé dans sa giberne, pour un franc 50 centimes, les blessures et les décès dùs à la guerre, seraient guéris presque instantanément.
Cette publicité s'adresse aux gardes nationaux qui pendant le siège de Paris par les prussiens en 1870,
mouraient par centaines à chaque sortie pour repousser l'ennemi qui étouffait Paris.
L'exemple donné de la sortie du 21 octobre d'un garde blessé à la cuisse reçu, grâce à un camarade "un mobile" qui avait une cartouche-pansement en fit l'application et : "L'hémorrhagie s'arrêta et les symptômes dangeureux disparurent immédiatement"

185 bataillon garde nationale,drouot

 Etat  d'habillement de la 3° compagnie de marche du 185° bataillon de la Garde nationale (de MONTMARTRE)

La Pharmacie Normale existait depuis le percement et la prolongation de la rue de Drouot en 1851, jusqu'à la rue de Provence, dont elle faisait l'angle. Rénovée vers 1920, elle devint "La Pharmacie Nouvelle". Elle existe encore aujourd'hui. Sans avoir changé de place, sa numérotation fut modifiée lors de la reconstruction de l'Hôtel des ventes, la réalisation de la crèche du et de la bibliothèque en 1980, qui occupèrent l'emplacement du tronçon de la rue de la Grange-Batelière qui se prolongeait alors jusqu'à la rue Chauchat. Le numéro 15 de la rue Drouot devint donc le numéro 19.
Si "Le Dormeur du Val" avait eu en sa possession une cartouche-pansement, peut-être serait-il encore vivant ? Et le jeune Arthur eut été contraint de remiser son poème dans sa propre boite-à-bougies !
mise à jour le 18/08/2011
 

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16/08/2011

Les Chants de Maldoror

Par Bernard  Vassor

Lautréamont,Lacroix

lIl n'y eut que 6 exemplaires de l'édition originale portant la date de 1869.

C'est l''imprimeur (éditeur) Lacroix 15 boulevard Montmartre qui prit la responsabilité de ne pas mettre en vente ce livre sulfureux, par crainte de poursuites du Procureur général.

Les ouvrages furent d'abord abandonnés dans une cave, puis remis en vente avec une nouvelle couverture et page de titre en 1874.

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/06/...

 33aa784ff8c2415e2a19d3a97e191af7.jpg

Dans la cour de l'immeuble du 7 rue du faubourg Montmartre où est mort Isidore Ducasse, inhumé au 

cimetière Montmartre. Sa tombe fut éparpillée, victime d'un obus prussien pendant la guerre de 1870.

 

 

10:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

15/08/2011

LOUIS VIVIN : un postier spirite très "Naïf" et néanmoins montmartrois.

Par Bernard Vassor

Louis Vivin,art naïf,WILHEME UHDE

 Tout comme Séraphine de Senlis et Picasso, il fut "découvert" par Wilheme Uhde qui lui consacra une exposition dans sa galerie "Des Quatre Chemins" en 1929.

Louis Marie-Auguste Vivin vit le jour le 27 juillet 1861 dans un village des Vosges,

à Hadol. 

Très tôt, il couvrit la maison familiale de graffitis. Son père était

instituteur et sa mère épicière. C'est le curé du village qui

lui offrit sa première boite de couleurs. Il décida de devenir

peintre contre la volonté de son père qui le dirigea vers

la carrière administrative. Il entra aux PTT EN 1879

comme commis ambulant sur les lignes de l'Est.

En 1882, il épousa une demoiselle Montgrand qui est morte 
en couches en 1904. Il élèvera seul sa petite fille. 
En 1906, il exposa au salon des PTT : "La récolte des pommes de terre"
Il exposa au salon des PTT EN 1889. En 1892, il s'installa au
 114 Caulincourt à Montmartre
 il y vécut jusqu'à sa mort en 1936.

seraphine de senlis,wilhem Uhde

 Après sa retraite en 1922, il se consacra uniquement à la peinture,
 parcourant  Montmartre  dans tous les sens. Entièrement autodidacte, 
il ne fréquenta aucun peintre et ne tint aucun  compte des concordances
d'harmonie des tons. . Ses entassements précis de pierres de pavés 
et de briques sont la marque de fabrique de ses oeuvres.
Il eut une attaque d'hémiplégie en 1834 et décéda deux ans
plus tard le  28 mais 1936.  C'est dans la galerie "Naïve Art"
de Jessica Coggio, rue Mazarine que j'ai vu pour la première 
fois des toiles de Louis Vivin  qui ne restèrent pas très longtemps;
sitôt "accrochées", sitôt vendues,  tout comme les toiles de
Séraphine de Senlis, qui n'avait pas encore
la notoriété d'aujourd'hui. Nous ignorons pour le moment,
avec qui il faisait tourner les tables ?

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