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06/05/2011
Les pompiers de New-york en 1868, et l'évolution de la ville dès 1851.
PAR BERNARD VASSOR
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Digg
05/05/2011
La loterie des lingots d'or, une escroquerie gouvernementale pour éloigner les quarante-huitards. Alexandre Dumas fils avait vendu sa plume afin d'accréditer cette supercherie.
Vue générale de San-Francisco en 1850
Alexandre Dumas fils avait vendu sans vergogne sa plume pour cette escroquerie politico-financière.
Voici la lettre adressée à l'éditeur commanditaire, qui figure dans cette petite brochure de 18 pages :
Monsieur,
vous me demandez l'autorisation de reproduire en brochure l'article que j'ai publié sur les loteries. Cet article avait été fait à propos de la Loterie des Lingots d'or, il vous revient de droit. Voici donc cette autorisation. Vous pouvez même, dans la brochure, mettre tous les détails que vous croirez nécessaires, ou retrancher ce que bon vous semblera; je serai heureux d'avoir en quelque chose concouru à la publicité d'une loterie que je trouve originale et que je crois utile.
Recevez monsieur....
A. Dumas fils
L'histoire de cette loterie est assez méconnue. Il y a pourtant plusieurs milliers de documents dans une dizaine de cartons aux Archives de la police...Des chercheurs américains ont microfilmé, il y a quelques années la totalité de ces archives. Ils ont découvert dans ce monceau de documents, certains de leurs ancêtres venus de Paris et restés aux Etats-Unis.
Le but de la création de cette loterie, généreux en apparence était de payer le voyage de 5000 ouvriers sans travail trop pauvres pour se payer le voyage à destination de la Californie pour y chercher de l'or. Le choix des bénéficiaires appartenait au préfet de Police. C'est le 30 avril 1850 que le préfet de Police Pierre Carlier charge un certain Langlois de louer une vaste boutique 10 boulevard Montmartre, à l'angle du passage Jouffroy. Ce Langlois, sera le gérant de la société jusqu'à sa liquidation en 1853. Le liquidateur était un nommé Oudiné.
J'ouvre ici une parenthèse :
Voici la lettre adressée à l'éditeur commanditaire, qui figure dans cette petite brochure de 18 pages :
Monsieur,
vous me demandez l'autorisation de reproduire en brochure l'article que j'ai publié sur les loteries. Cet article avait été fait à propos de la Loterie des Lingots d'or, il vous revient de droit. Voici donc cette autorisation. Vous pouvez même, dans la brochure, mettre tous les détails que vous croirez nécessaires, ou retrancher ce que bon vous semblera; je serai heureux d'avoir en quelque chose concouru à la publicité d'une loterie que je trouve originale et que je crois utile.
Recevez monsieur....
A. Dumas fils
L'histoire de cette loterie est assez méconnue. Il y a pourtant plusieurs milliers de documents dans une dizaine de cartons aux Archives de la police...Des chercheurs américains ont microfilmé, il y a quelques années la totalité de ces archives. Ils ont découvert dans ce monceau de documents, certains de leurs ancêtres venus de Paris et restés aux Etats-Unis.
Le but de la création de cette loterie, généreux en apparence était de payer l'embarquement de 5000 ouvriers sans travail trop pauvres pour se payer le voyage à destination de la Californie pour y chercher de l'or. Le choix des bénéficiaires appartenait au préfet de Police. C'est le 30 avril 1850 que le préfet de Police Pierre Carlier charge un certain Langlois de louer une vaste boutique 10 boulevard Montmartre, à l'angle du passage Jouffroy. Ce Langlois, sera le gérant de la société jusqu'à sa liquidation en 1853. Le liquidateur était un nommé Oudiné.
J'ouvre ici une parenthèse :
(J'avais lu sur internet un article un peu confus sur un site pourtant prestigieux, où il y était dit que la société avait été promue par Alexandre Dumas fils avec le préfet de Police, et un armateur Jules Langlois pour évacuer des indésirables après le coup d' état du 2 décembre......)
Erreur, c'est en 1850 que débuta cette affaire !
...................
Le tirage des lots(le premier prix étant un lingot d'or exposé dans la vitrine du passage Jouffroy)se faisait à l'hippodrome des Champs Elysées. C'est une vieille connaissance Alexis Godillot 61 rue Rochechouart installé à l'époque boulevard Poissonnière qui avait été chargé de la décoration du cirque Olympique pour donner plus de faste à cette opération.
Les journaux étaient priés d'insérer une publicité sur cette loterie moyennant une somme allouée de 50 francs par le préfet. Sur les rideaux des théâtres parisiens, étaient peinte également la réclame de la Loterie du Lingot d'Or.
De 1850 à 1853, 17 navires firent le transport de plus de 3000 hommes et femmes qui étaient reçus à San-Francisco, ils y obtenaient là un petit pécule, et étaient priés de se débrouiller seul.
La ficelle était un peu grosse, on découvrit qu'il y avait beaucoup de billets portant le même numéro, et personne ne gagna le fameux lingot. !
La Société avait affrété 17 navires qui avaient transporté 3293 passagers livrés à eux-mêmes une fois arrivés sur place.
Le voyage dura plus de 6 mois. Les bateaux partant du Havre, passaient le tropique du Cancer après plusieurs semaines. Les passagers qui ne souffraient pas du mal de mer étaient suffoqués par la chaleur tropicale. Puis, au passage du «Pot-au-noir" sur une mer calme, les bateaux faisant du sur-place, puis sans prévenir, des pluies torrentielles s'abattaient sur les malheureux passagers. Une fois arrivés aux îles Malouines des vents contraires repoussaient les navires, rallongeant de 15 jours la durée de la traversée. Le passage du Cao-Horn, parsemé de récifs, un froid glacial et des tempêtes sans fin finirent par épouvanter les candidats à l'immigration. Puiseurs mois furent encore nécessaires pour remonter le Pacifique jusqu'à San-Francisco.
12:46 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | |
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02/05/2011
Païva la polygame, de Saint-Petersbourg aux Champs-Elysées



17:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
Digg
Ernestine Blanche, une des deux "Nana" de Zola
Nous apprenons dans le registre des archives de la Police, (série BB) un lourd volume in-folio, près de mille pages, ayant des ais de bois et un fermoir avec des coins en cuivre)que Ernestine Blanche dite Blanche d'Antigny vivait au jour le jour dès l'âge de 17 ou 18 ans, fréquentant les endroits publics, dont le bal Mabille, véritable terrain de chasse pour les courisanes en herbe. Elle habitait alors un garni 6 cité d'Antin, puis, plus tard au 17. Elle était avec Pépita Sanchez sous la coupe de la Guimont, célèbre procureuse de la rue Joubert.
Une des deux lionnes ayant servi de modèle à Zola pour le portrait de Nana, l'autre étant Valtesse de la Bigne. Dans un autre registre, nous découvrons que Zola fréquentait le bordel du 4 rue Bréda (Henry Monnier) non pas pour la gaudriole, mais pour se documenter sur le fonctionnement de la maison. Rappelons aussi, que notre pudibond Emile avait eu une maîtresse insoumise, prénommée Berthe dans sa jeunesse
Voici la description presque photographique d’un témoin de son temps :
« C’était une belle, bonne, blonde, réjouie et plantureuse fille aux yeux bleu saphir, à la chair couleur de lait, toujours en gaité et en santé.. Elle avait un buste superbe, une gorge opulente, modelée et arrogante, qui contrastaient légèrement avec la partie inférieure de son corps, relativement grêle. Au total, ragoûtante au possible et ne manquant que d’une seule chose, la distinction. (…)Elle fut un moment une des reines de Paris. Elle se promenait au bois avec un curieux atelage russe et des trotteurs de l’Ukraine, conduite par un moujik en blouse de soie, qui attirait tous les regards. (…) Les hommes à la mode, les jeunes seigneurs les plus courrus, les nababs les plus étincelants, les parvenus les plus cossus lui faisaient une cour acharnée et rivalisaient à son égard de générosité et de passion. »
Elle était parmi les dames galantes, parmi celles qui ont consommé le plus de livres. Elle était une habituée de la« Librairie Nouvelle » du boulevard des Italiens, où tout ce qui se passe et tout ce qui se dit à Paris est raconté et commenté parfois par des témoins oculaires.
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Digg