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06/05/2011

Les pompiers de New-york en 1868, et l'évolution de la ville dès 1851.

PAR BERNARD VASSOR

POMPIER N.Y hauteur.jpg
Il est d'usage que les pompiers de New-York se rendent en uniforme chez le nouveau président de "l'Union" pour lui présenter leurs hommages.
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New-york

Vue générale de la ville de New-YORK en 1851.
Le 31 mai 1851 :
Les nouvelles de Etats-Unis en date du 13 mai, nous apprennent qu'à cetté époque deux questions occupaient l'Amérique du Nord : la séparation de la Caroline du Sud, et le projet  d'une nouvelle attaque contre Cuba. (...) En même temps que s'accomplisait à New-York, à propos du vapeur le Washinton, la France piquée au jeu, tentait de se reveiller de sa torpeur; on organisait la ligne française de vapeur du Havre à New-york, celle que le "Franklin" a ouverte dernièrement.Le premier vapeur français, par une étrange coïncidence, arrivait à New-york presque au même moment que "le Washington" en sortait. Il avait fallu à la France, pour armer et expédier un bâtiment "tout construit", plus de temps que les américains pour former une société, récolter des millions de dommars, placer sur des chantiers, lancer et mettre en route un des plus grands et plus beaux vapeurs que l'on eut vu à ce jour.
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Le général (Hiram)Ulysse Simpson Grant (1822-1885) , venait d'être élu 18e président des Etas-Unis. Rien dans sa jeunesse ne le destinait à cette fonction. Sa mère avait l'habitude de dire qu'on aurait dû l'appeler "Useless"(inutile). Il entra à l'école militaire de Westpoint, il en sortit sous-lieutenant en 1843. Il végéta ensuite sans obtenir de promotion. Après avoir sombré dans l'alcool et la dépression, il démissionna de l'armée et ouvrit une petite tannerie. La guerre de secession lui fit reprendre du service. Il se montra alors à la hauteur des circonstances, et gravit tous les échelons de la hiérarchie militaire. Obtenant des victoires décisives qui firent sa gloire. Revenu à la vie civile, il resta auréolé de sa gloire passée, et gravit à la suite d'élections mouvementées la plus haute marche dans la démocratie américaine, l'élection comme candidat républicain : la présidence de la République des Etats-Unis le 20 mai 1868.
Certains historiens le considèrent comme le plus mauvais des présidents des Etats-Unis en raison de scandales dont son entourage et lui-même furent impliqué dans le scandale d la fraude aux distilleries de wisky où son secrétaire privé fut impliqué pour une fraude de 3 millions de dollars. Son secrétaire à la guerre, lui, est convaincu dans une enquête, d'avoir reçu des pots-de-vin dans la vente de comptoir marchand avec les indiens. Il est malgré toutes "ces affaires" réélu en 1872.
Après ses deux mandats, il monta avec un associé une escroquerie pyramidale. Seul, son associé fut condamné à 10 ans de prison. 

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05/05/2011

La loterie des lingots d'or, une escroquerie gouvernementale pour éloigner les quarante-huitards. Alexandre Dumas fils avait vendu sa plume afin d'accréditer cette supercherie.

Par Bernard Vassor

San-francisco 1850

  Vue générale de San-Franscico en 1850.jpg

Vue générale de San-Francisco en 1850

chercheurs d'or 1850.jpg

 Alexandre Dumas fils avait vendu sans vergogne sa plume pour cette escroquerie politico-financière.

"Chez M.Fiot, 10 boulevard Montmartre à l'angle du passage Jouffroy (qui nétait ouvert que depuis trois ans) siège 6 rue Masséna." 
medium_loterie_lingot_dumas.jpg

Voici la lettre adressée à l'éditeur commanditaire, qui figure dans cette petite brochure de 18 pages :

Monsieur,

vous me demandez l'autorisation de reproduire en brochure l'article que j'ai publié sur les loteries. Cet article avait été fait à propos de la Loterie des Lingots d'or, il vous revient de droit. Voici donc cette autorisation. Vous pouvez même, dans la brochure, mettre tous les détails que vous croirez nécessaires, ou retrancher ce que bon vous semblera; je serai heureux d'avoir en quelque chose concouru à la publicité d'une loterie que je trouve originale et que je crois utile.

Recevez monsieur....

A. Dumas fils

 

L'histoire de cette loterie est assez méconnue. Il y a pourtant plusieurs milliers de documents dans une dizaine de cartons aux Archives de la police...Des chercheurs américains ont microfilmé, il y a quelques années la totalité de ces archives. Ils ont découvert dans ce monceau de documents, certains de leurs ancêtres venus de Paris et restés aux Etats-Unis.

Le but de la création de cette loterie, généreux en apparence était de payer le voyage de 5000 ouvriers sans travail trop pauvres pour se payer le voyage à destination de la Californie pour y chercher de l'or. Le choix des bénéficiaires appartenait au préfet de Police. C'est le 30 avril 1850 que le préfet de Police Pierre Carlier charge un certain Langlois de louer une vaste boutique 10 boulevard Montmartre, à l'angle du passage Jouffroy. Ce Langlois, sera le gérant de la société jusqu'à sa liquidation en 1853. Le liquidateur était un nommé Oudiné.

J'ouvre ici une parenthèse : 

 

medium_loterie_lingots_lots.2.jpg

Voici la lettre adressée à l'éditeur commanditaire, qui figure dans cette petite brochure de 18 pages :

Monsieur,

vous me demandez l'autorisation de reproduire en brochure l'article que j'ai publié sur les loteries. Cet article avait été fait à propos de la Loterie des Lingots d'or, il vous revient de droit. Voici donc cette autorisation. Vous pouvez même, dans la brochure, mettre tous les détails que vous croirez nécessaires, ou retrancher ce que bon vous semblera; je serai heureux d'avoir en quelque chose concouru à la publicité d'une loterie que je trouve originale et que je crois utile.

Recevez monsieur....

A. Dumas fils

 

L'histoire de cette loterie est assez méconnue. Il y a pourtant plusieurs milliers de documents dans une dizaine de cartons aux Archives de la police...Des chercheurs américains ont microfilmé, il y a quelques années la totalité de ces archives. Ils ont découvert dans ce monceau de documents, certains de leurs ancêtres venus de Paris et restés aux Etats-Unis.

Le but de la création de cette loterie, généreux en apparence était de payer l'embarquement de 5000 ouvriers sans travail trop pauvres pour se payer le voyage à destination de la Californie pour y chercher de l'or. Le choix des bénéficiaires appartenait au préfet de Police. C'est le 30 avril 1850 que le préfet de Police Pierre Carlier charge un certain Langlois de louer une vaste boutique 10 boulevard Montmartre, à l'angle du passage Jouffroy. Ce Langlois, sera le gérant de la société jusqu'à sa liquidation en 1853. Le liquidateur était un nommé Oudiné.medium_loterie_lingot_balance.jpg

J'ouvre ici une parenthèse :  

(J'avais lu sur internet un article un peu confus sur un site pourtant prestigieux, où il y était dit que  la société avait été promue par Alexandre Dumas fils avec le préfet de Police, et un armateur Jules Langlois pour évacuer des indésirables après le coup d' état du 2 décembre......)

Erreur, c'est en 1850 que débuta cette affaire !

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Le tirage des lots(le premier prix étant un lingot d'or exposé dans la vitrine du passage Jouffroy)se faisait à l'hippodrome des Champs Elysées. C'est une vieille connaissance Alexis Godillot 61 rue Rochechouart installé à l'époque boulevard Poissonnière qui avait été chargé de la décoration du cirque Olympique pour donner plus de faste à cette opération.

Les journaux étaient priés d'insérer une publicité sur cette loterie moyennant une somme allouée de 50 francs par le préfet. Sur les rideaux des théâtres parisiens, étaient peinte également la réclame de la Loterie du Lingot d'Or

De 1850 à 1853, 17 navires firent le transport de plus de 3000 hommes et femmes qui étaient reçus à San-Francisco, ils y obtenaient là un petit pécule, et étaient priés de se débrouiller seul.  

 baraque ouvriers 1850.jpg
medium_GODILLOT_CIRQUE_CHAMPS_ELYSEES_05_SEPIA.jpg

La ficelle était un peu grosse, on découvrit qu'il y avait beaucoup de billets portant le même numéro, et personne ne gagna le fameux lingot. ! 

La Société avait affrété 17 navires qui avaient transporté 3293 passagers livrés à eux-mêmes une fois arrivés sur place.

Le voyage dura plus de 6 mois. Les bateaux partant du Havre, passaient le tropique du Cancer après plusieurs semaines. Les passagers qui ne souffraient pas du mal de mer étaient suffoqués par la chaleur tropicale. Puis, au passage du «Pot-au-noir" sur une mer calme, les bateaux faisant du sur-place, puis sans prévenir, des pluies torrentielles s'abattaient sur les malheureux passagers. Une fois arrivés aux îles Malouines des vents contraires repoussaient les navires, rallongeant de 15 jours la durée de la traversée. Le passage du Cao-Horn, parsemé de récifs, un froid glacial et des tempêtes sans fin finirent par épouvanter les candidats à l'immigration. Puiseurs mois furent encore nécessaires pour remonter le Pacifique jusqu'à San-Francisco. 

cap-horn,san-francisco

Le terrifiant passage du Cap-Horn

Cham,Californie

La caricature montre une famille de bourgeois arrivés en Californie, qui voient leurs domestiques les abandonner pour se ruer sur des rivières aurifères.
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Après la faillite, le magasin se transforma en 1853 en un "Buffet Américain", ancêtre de certains établissements à restauration rapide où l'on mangeait debout :
lingot d'or 05 coul.jpg
Café le Lingot d'OR de nos jours.jpg
L'endroit de nos jours.
Mise à jour le 04/05/2011

12:46 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

02/05/2011

Païva la polygame, de Saint-Petersbourg aux Champs-Elysées

Par Bernard Vassor

Païva,Lachman,

Hôtel de la Païva aux Champs-Elysées
medium_HOTEL_paiva.jpg
Païva est de toutes celles qui ont le plus fait jaser et moquer dans les chroniques et chez les chroniqueurs du dix-neuvième siècle.
De nombreux mots d'esprit ayant tous un rapport avec ses qualités de prostituée ont accompagné sa fulgurante carrière
Voici l'un de ces articles fantaisistes :
medium_PAIVA_MARQUIS_cadre.jpg"Vous connaissez la physionomie féminine qu'abrite cette voiture et vous êtes au courant de ses affaires. C'est une des quatres personnalités dont Paris ne se lasse pas de s'inquiéter. Veuve d'un pauvre tailleur de New-York (?) ex-madame Herz, ex comtesse de Païva, elle a parfait sa carrière en troquant son nom portugais contre un nom prussien qui sonne douloureusement au coeur de notrez pauvre Alsace, car ce fut celui de son premier gouverneur à l'époque de la conquête et tout savant qu'il soit en l'art des anexions le prince de Bismarck (...).medium_HENCKEL_CADRE.jpg
Un autre articlee prétend qu'elle était la fille d'un aubergiste qui avait épousé un tailleur russe de Saint-Pétersbourg. Elle rencontra le riche héritier d'une grande fortune dont elle épuisa tous ses biens ?
Marié à un tailleur français de Saint-Pétersbourg dont elle eut un fils, elle se remaria sans divorcer avec le marquis de Païva. Viloing, son mari en Russie, eut le bon goût de mourir peu après.
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A gauche, marquis de Païva, à droite, Guido von Henckel de Donnersmark, cousin de Bismarck
Au centre le pianiste virtuose Henry Herz.
medium_HERZ_HENRY_cadre.jpg

Archives de la préfecture de Police
Mise à jour le 02/05/2011.
Sa véritable biographie est bien connue, ce qui l'est moins, se trouve dans les archives de la police :
En 1868, une jeune fille d'origine anglaise de 18 ans, fut appréhendée par la police des moeurs pour provocation à la débauche sur la voie publique. Intérrogée par un inspecteur, elle avoua, d'après celui-ci, avoir été au service de Madame de Païva place Saint-Georges. Elle déclara avoir été obligée de quitter son service malgré tous les bénéfices qu'elle en tirait, pour avoir refusé de satisfaire des désirs de la marquise pendant qu'elle prenait son bain (le rapport de police est plus explicite) Elle avait cédé plusieurs fois à ses exigences, mais après que la Païva l'ayant battue, elle avait immédiatement quitté son service.
..........
C'est elle aussi, qui acheta le collier de l'impératrice Eugénie, qui bien que sachant que la Montijo refusait de le lui vendre à elle, imagina un stratagème. Se faisant accompagner par son marchand de bijous, elle obtint le collier sous un faux nom et ne manquait  jamais de le porter en toutes occasions

17:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Ernestine Blanche, une des deux "Nana" de Zola

Par Bernard VASSOR

BLANCHE D'ANTIGNY

Nous apprenons dans le registre des archives de la Police, (série BB)  un lourd volume in-folio, près de mille pages, ayant des ais de bois et un fermoir avec des coins en cuivre)que Ernestine Blanche dite Blanche d'Antigny vivait au jour le jour dès l'âge de 17 ou 18 ans, fréquentant les endroits publics, dont le bal Mabille, véritable terrain de chasse pour les courisanes en herbe. Elle habitait alors un garni  6 cité d'Antin, puis, plus tard au 17. Elle était avec Pépita Sanchez sous la coupe de la Guimont, célèbre procureuse de la rue Joubert.

medium_blanche_d_antigny_06.jpg
BLANCHE D'ANTIGNY
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Par Bernard Vassor

Une des deux lionnes ayant servi de modèle à Zola pour le portrait de Nana, l'autre étant Valtesse de la Bigne. Dans un autre registre, nous découvrons que Zola fréquentait le bordel du 4 rue Bréda (Henry Monnier) non pas pour la gaudriole, mais pour se documenter sur le fonctionnement de la maison. Rappelons aussi, que notre pudibond Emile avait eu une maîtresse insoumise, prénommée Berthe dans sa jeunesse

Voici la description presque photographique d’un témoin de son temps :

« C’était une belle, bonne, blonde, réjouie et plantureuse fille aux yeux bleu saphir, à la chair couleur de lait, toujours en gaité et en santé.. Elle avait un buste superbe, une gorge opulente, modelée et arrogante, qui contrastaient légèrement avec la partie inférieure de son corps, relativement grêle. Au total, ragoûtante au possible et ne manquant que d’une seule chose, la distinction. (…)Elle fut un moment une des reines de Paris. Elle se promenait au bois avec un curieux atelage russe et des trotteurs de l’Ukraine, conduite par un moujik en blouse de soie, qui attirait tous les regards. (…) Les hommes à la mode, les jeunes seigneurs les plus courrus, les nababs les plus étincelants, les parvenus les plus cossus lui faisaient une cour acharnée et rivalisaient à son égard de générosité et de passion. »

Elle était parmi les dames galantes, parmi celles qui ont consommé le plus de livres. Elle était une habituée de la« Librairie Nouvelle » du boulevard des Italiens, où tout ce qui se passe et tout ce qui se dit à Paris est raconté et commenté parfois par des témoins oculaires.

medium_manet_nana_030.2.jpg
Née en 1840, elle fréquenta dès l'age de 15 ans le bal Bullier. Elle est engagée comme écuyère auCirque d'Hiver en 1856. A 18 ans, elle se fait remarquer par sa façon de danser au bal Mabille et obtient ainsi un engagement au théâtre de la Porte Saint Martin. Elle obtint de nombreux succès, et sa notoriété va devenir immense. En 1862, elle prend pour secrétaire le jeune Arthur Meyer (futur fondateur de journaux et du musée Grévin) lui permettant ainsi grâce à ses relations, une ascension rapide dans le monde du journalisme. Curieusement, Arthur Meyer fut également secrétaire du préfetJanvier de la Motte !!!  En 1863, un prince russe l'emène à Moscou où elle devint la maîtresse du très riche et très puissant préfet de Police Mesentof du Tsar qui en fit la plus recherchée et la plus chère à entretenir des courtisanes du royaume. Revenue à Paris elle occupe les plus grands rôles dans les salles parisiennes et des tournées en province.
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Pendant la guerre franco-prussienne, elle accueille les blessés dans son hôtel particulier de l'avenue Friedland. Elle passe la période de la Commune de Paris dans sa maison de Saint Germain en Laye. En 1872, au cours d'un voyage à Londres, elle rencontre d'anciens communards proscrits auxquels elle accorde une aide discrète. Jean Baptiste Clément fou amoureux lui decicaça une chanson. Son amour n'étant pas récompensé, il modifia sa dédicace au profit de la Commune de Paris. Pour echapper à ses créanciers, elle part pour l'Egypte en 1873. Elle contracte la fièvre typhoïde et rentre à Paris, où ruinée, elle est hébergée par son amie Caroline Letessier (la fit inhumer au Père Lachaise dans le caveau qui lui était résevé et qu'elle partagea par la suite) qui lui donne asile et la fait soigner(morte en 1892 et maîtresse de Maurice Janvier de la Motte, le second et digne fils du célèbre préfet) Elle figure dans le carnet de notes préparatoires de Zola pour Nana page 311 avec ces indications : "laide, agée. Esprit. Très mordantes" elle était née vers 1837 Zola en 1840 !). Le portrait dans Nana est double : Blanche de Sivry blonde au visage charmant et un peu gras. Le fin du récit est directement inspiré de la mort douloureuse de Blanche d'Antigny. Pour le reste, c'est surtout Valtesse de La Bigne qui est l'inspiratrice du romancier.
Blanche d'Antigny est morte le 28 juin 1874, d'une fièvre typhoïde 93 boulevard Haussman.Elle fut inhumée dans le caveau de Caroline Letessier au Père Lachaise. Suivaient le convoi, des banquiers ou agents de Change : Dolfus, Guntzbourg, Alequier, et des "collègues" de Blanche : Hortense Schneider, Alice Régnault, Lucie Verneuil, Lucie Levy et les acteurs Train et Dupuis.
Parmi ses "collègues en bicherie" on y a rencontré :
Alice Regnault, qui deviendra plus tard la femme de Mirbeau, Marguerite de Bosredon, Hortense Schneider, Laure Eyman Berthe Legrand et Pauline Nozières.
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Sources : Archives de la préfecture de Police
Archives de Paris
Mise à jour le2/05/2011

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