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06/11/2010

La correspondance générale d'Eugène Sue (volume 1), éditée par Jean-Pierre Galvan,vient de paraitre aux éditions Champion


Par Jean-Pierre Galvan

Sue - lepaulle cadre.jpg

Malgré la remarquable biographie que lui a consacrée Jean-Louis Bory en 1962, Eugène Sue demeure encore pour beaucoup un personnage ambigu.

Il est  vrai que, n'ayant laissé ni "Mémoires" ni "Souvenirs", l'auteur des Mystères  de Paris est toujours resté discret sur sa personne. Malgré son titre : Une page de l'histoire de mes livre, n'est ni un ouvrage d'histoire littéraire ni un livre de confidences, seulement un  plaidoyer politique en faveur de son amie Marie de Solms. D'une modestie profonde, Eugène Sue s'effaçait devant ses oeuvres, reconnaissant volontiers souvent de façon excessive, leur peu de mérite littéraire. Ainsi à de rares exceptions près, il opposait un silence indifférent aux calomnies ou contre-vérités dont il était fréquemment la cible. Devenu une légende de son vivant, il fut cependant très tôt victime des enthousiasmes et des haines que ses succès suscitaient.

Son évolution morale et politique a largement contribué à alimenter l'ambiguité qui pesa sur lui au lendemain de la publication des Mystères de Paris et qui subsiste encore aujourd'hui encore. Passé d'une sensibilité de droite à un engagement à gauche et même à l'extrême gauche, Eugène Sue  a été et continue d'être suspect aux uns comme aux autres. Les calomnies d'un Eugène de Mirecourt autant que les témoignages sympathiques mais souvent fantaisistes d'Ernest Legouvé ou de Félix Pyat ont contribué à forger sur lui une image contradictoire. Exploiteur de la misère pour les uns, défenseur des déshérités et ferment de la Révolution de 1848 pour les autres, ces prises de position ont rarement été débattues de façon convaincante faute d'arguments probants. L'oeuvre elle-même en a été brouillée. Ainsi la genèse des Mystères de Paris a donné naissance à des légendes qui perdurent.

C'est en partie pour éclaircir cette image brouillée d'Eugène Sue mais aussi pour fournir au curieux comme au chercheur une matière sûre et exempte de parti pris, pour mettre enfin les légendes à l'épreuve des documents que nous avons entrepris de réunir la correspondance d'Eugène Sue..

Commencée à la fin des années 1970, cette entreprise touche à présent à son terme. Le premier volume de la Correspondance générale d'Eugène Sue, vient de paraitre chez l'éditeur Honoré Champion.

Ce premier tome couvre la période 1825-1840 et s'achève au moment où commence à paraître Mathilde dans La Presse. Premier succès du roman publié en feuilleton, Mathilde par ses prolongements imprévus, marque le passage du feuilleton-roman au roman-feuilleton et ouvre la porte aux Mystères de Paris.

L'édition complète comprendra quatre tomes. Le second regroupera les lettres écrites et reçues durant les années 1841-1845. Le troisième celles concernant la période  1846-1850 et le dernier celles des années 1851-1857.

De nombreuses lettres restent à retrouver, certaines ont laissé des traces dans des catalogues de libraires ou de ventes publiques,  d'autres sont conservées dans des collections ou archives particulières. Nous ne desespérons pas de  voir un jour prochain ressurgir certains de ces documents et compléter notre édition  par un volume de supplément.

Jean-Pierre Galvan

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N° ISBN est 978-2-7453-2104-6.
Le prix de vente : 145 € TTC.
Pour contacter Jean-Pierre Galvan :

 

Autres ouvrages de Jean-Pierre Galvan :

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=auteurs&...

17:35 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

03/11/2010

Hommage à Mario Vargas Llosa

En apprenant l'attribution du prix Nobel de Littérature, Mario à New-York a déclaré :

"C'est un triomphe pour moi, mais aussi pour tous les Péruviens."

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Une soirée rencontre littéraire, précédée de la visite de l'exposition MVL.
L'hommage a été organisée par mes amis (e) du Centre Culturel Péruvien,
CECUPE : www.cecupe.com
autour de
Françoise Aubès,
Marie-Madeleine Gladieu
et Nataly Villena
se tiendra le vendredi 5 novembre à 18 heures 30 à la
Maison de l'Amérique Latine
217 boulevard Saint Germain
75007 Paris
Mario vargas llosa_colloque_maison_amerique_PHOTO_B.V..02.jpg
CECUPE : www.cecupe.com
.............................

 

11:25 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

La princesse de Montpensier, La princesse de Clèves et Zayde

Par Bernard Vassor

 

madame de la Fayette.jpg

 

 

Faut-il être ignare ou inculte pour décréter qu'il n'est pas utile de lire, et de dénigrer ces fleurons de la littérature féminine Française, les plus beaux roman du dix-septième siècle ?

mise à jour le 3/11/2010

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en offre aux yeux toutes les beautés;

c'est une femme qui parle; il est naturel

qu'elle ait bien choisi; d'ailleurs,

elle faisait un roman (..)  Le petit livre

de Mme de La Fayette est un écrin d'or

où luisent les purs diamants dont se paraient l'aristocratie polie

Après avoir ouvert le cabinet, il est à propos d'ouvrir l'écrin"

Taine 1857

 

La fayette princesse de Clèves.jpg

Edition originale, auteur anonyme en 4 volumes avec la mention : Achevé d'imprimer pour la première fois le 8 mars (aujourd'hui journée de la femme) 1678.

Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, Madame de La Fayette (1623-1693) écrivit ce qui est considéré comme le premier roman moderne. Ce livre historique dont l'action se déroule au siècle précédent (le sien) à la cour du roi Henri II, marque un tournant dans la littérature, et donne pour la première fois une place prépondérante  à la littérature féminine.

Elle avait, comme madame de Sévigné reçu les enseignements de l'abbé Gilles Ménage et bénéficié du secours de Jean Regnault de Segrais et de son ami le duc de La Rochefoucault

La fayette princesse de Montpensier.jpg
Ce premier roman écrit en collaboration avec Segrais, fut un prélude à son chef-d'oeuvre paru 16 ans plus tard.
Il est amusant de noter dans l'avertissement du libraire au lecteur :
"En donnant cette histoire au public, je dois dire qu'elle n'a été tirée d'aucun manuscrit qui nous soit demeuré du temps des personnes dont elle parle. L'autheur ayant voulu pour son divertissement escrire des avantures inventées à plaisir, a jugé plus à propos de prendre des noms connus dans nos histoires, que de se servir de ceux que l'on trouve dans des romans"

Ce qui fait penser tout de suite à la formule consacrée utilisée de nos jours : "Toutes ressemblance avec ......"

 

La fayette ZYADE.jpg
Entre les deux ouvrages cités précédemment, Zaydé n'est signé que du seul nom  de Segrais, qui reconnut plus tard que le roman était de la main de madame de La Fayette. Le "Traité de l'origine des romans" qui est de Pierre-Daniel Huet, est considéré comme la première histoire de la littérature, bien que le terme "littérature" ne soit pas prononcé.

09:37 Publié dans Histoire littéraire | Tags : segrais, gilles ménage, pierre-daniel huet, la rochefoucauld | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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