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22/08/2010
Auvers-sur-Oise et quelques peintres
PAR BERNARD VASSOR
« Auvers, c’est gravement beau »
Vincent van Gogh (Lettre à Théo)
On aimerait que les vers suivant de François Villon ne soient pas apocryphes :
Je suis Françoys, ce dont me poyse,
Nommé Corbueil an mon surnom,
Natif d’Auvers emprès Ponthoise,
Et du commun nommé Villon. .
En 1633 un banquier italien du nom de Lioni se fit construire un pavillon qui est à l’origine du château actuel.. A la veille de la révolution, il y avait 1550 habitants. Certains historiens mentionnent le séjour de Bernardin de Saint-Pierre à Auvers ???
En 1814 et 1815, Auvers, comme Montmartre, subit l'occupation Russe et Prussienne. L'inauguration du chemin de fer eut lieu en 1846. Le nouveau cimetière recueillit les ossements de celui qui se trouvait près de l'église, et a été inauguré le 8 décembre 1859. la mairie en 1862. En 1860, Daubigny annonçait à un ami qu’il avait acheté à Auvers : « un terrain de soixante perches, tout couvert de haricots et sur lequel je planterai quelques gigots si vous venez m’y voir, sur lequel on est en train de bâtir un atelier de 8 mètres sur 6. (…) Le père Corot a trouvé Auvers très beau, et m’a bien engagé à m’y fixer ». C’est le peintre architecte Oudinot qui fut chargé de la construction. Daubigny , qui avait vécu étant en nourrice chez la mère Bazot à Valmondois, connaissait déjà parfaitement la région. Il vint s’y reposer chez elle bien plus tard, dans « le pays le plus varié de lignes que je connaisse des environs de Paris » Lorsqu’il venait passer des vacances d’été, il habitait une petite maison en haut de la ruelle des Callepont, près de l’église* à côté du café de la Station, tenu par un nommé Partois où se réunissaient les Daubigny père et fils, Daumier, Oudinot Léonide Bourges et Penel un graveur. De temps en temps des amis venaient les visiter, il y avait : Harpignie, Jules Dupré, le très zolien Guillemet et Charles Jacque le graveur. C’est en 1873 que Daubigny s’établit définitivement à Auvers sous l’amicale pression de Pissarro, et de Guillaumin. C’est cette année là (semble-t-il) que Cézanne fit ses premières tentatives d’exécution d’estampes chez le docteur Gachet encouragé par Camille Pissarro, Eugène Murer et Guillaumin. Le « pâtissier » Murer s’était fait construire une maison baptisée « le Castel ». Il reçu chez lui Vignon, Renoir et Guillaumin. Parmi les artistes du pays (dont on retrouve pour certains les noms sur les tombes du petit cimetière d’Auvers) nous retrouvons mademoiselle Léonide Bourges, Delpy, Martinez, le graveur cubain, et Felix Buhot. Parmi les artistes étrangers, nous pouvons nommer : le Hollandais Anton Hirshig, (celui qui vint à Paris prévenir Théo de la blessure de Vincent), et qui vivait à l'auberge Ravoux. Walpoole Broocke l’Australien et une colonie d'artistes américains.
Le jour des obsèques de Vincent, Camille Pissarro adressa une letrre à Théo le priant de l'excuser, des obligations le retenant chez lui.
Victor Vignon, l'ami de Théo et de Vincent adressa à Théo la missive suivante :

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Germain Bazin, Albert Châtelet, Van gogh et les peintres d’Auvers, éditions des Musées Nationaux 1954.
Michael PAKENHAM, fut le chercheur qui obtint l'amitié de Gachet fils, et grâce à son témoignage et à ses recherches nous en apprit beaucoup sur Van Gogh et le docteur Gachet.

Article du 26/11/2007, mis à jour le 20 août 2010
A suivre
16:51 Publié dans Les amis de Vincent | Tags : cézanne, dubigny, renoir, léonie bourges, goeuneute, harpigny, théodore rousseau | Lien permanent | Commentaires (3) | | | |
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20/08/2010
Jules (Joseph) Lefebvre, un boulanger devenu peintre et....montmartrois
Par Bernard Vassor
Jules Lefebvre vit la jour à Tournon en Seine-et-Marne le 14 mars 1853. Tout comme Eugène Murer, il fut apprenti boulanger, jusqu'au jour où il vint à Paris pour devenir l'élève de Léon Cognet aux Beaux-Arts. Ses premières oeuvres exposées au salon, datent de 1852 et obtint le prix de Rome en 1861 pour "La mort de Priam". La ville de Paris lui commanda de nombreux panneaux décoratifs destinés à l'Hôtel de Ville. Sa carrière fut sérieusement compromise lors de la présentation de "Lady Godiva" (1898) aujourd'hui au musée d'Amiens, qui souleva un immense scandale.
LADY GODIVA (1898)
Son atelier était alors au 5 rue Labruyère, et il donnait des cours à l'Académie Julian de la rue Fromentin en compagnie de Tony-Robert Fleury. Une de ses toiles se trouve au musée Alexandre Dumas de Villers-Cotteret représentant une des filles du sinistre Dumas fils le petit; une autre, au musée d'Orsay est "La Vérité", une femme nue portant un miroir à bout de bras.
Il orienta la carrière de Georges Rochegrosse, autre montmartrois auteur de la grande provocation"des Qaut'z'Arts (au Moulin Rouge) avec Sarah Brown.....Il donna aussi des leçons au peintre belge Fernand khnopff.
A suivre..................................
09:50 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (4) | | | |
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