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26/05/2010

Arthur Rimbaud : une plaque va être apposée sur la façade de l'immeuble où le jeune poète aurait lu "Le Bateau ivre"pour la première fois en public

Par Bernard Vassor

Bateau ivre 05.jpg

C'est sur la façade de cet immeuble à l'angle de la rue Bonaparte et  du Vieux-Clombier, que va être apposée la plaque indiquant que le 30 septembre 1871, où Arthur Rimbaud aurait lu

( semble-t-il ?) pour la  première fois son poème intitulé "Le Bateau ivre", se tenait là un dîner des "Vilains-Bonshommes"au premier étage du restaurant  de Fernand Denogeant donnant sur la place Saint-Sulplice. Étaient présents à cette réunion : Théodore de Banville, Paul Verlaine,  Ernest d'Hervilly, Jules Soury, Léon Valade, Henri Maître, et de quelques autres dont nous ignorons la présence ce jour-là.

Dans une lettre de Léon Valade, on trouve cette description : "Je veux vous apprendre qu'on y a vu un petit bonhomme de 17 ans, dont la figure en annonce à peine 14, et qui est le plus grand exemple de précocité mûre (..) Arthur Rimbaud, retenez ce nom, qui...sera celui d'un grand poète* (..)

C'est "l'Association des Amis de Rimbaud" qui est à l'origine de cette initiative avec la mairie du 6° arrondissement en association avec ......

*Collection Eric Buffetaud

 

11:00 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

24/05/2010

La palette de Cézanne

Par Bernard Vassor

Cézanne autoportrait palette 06.jpg

La palette de Cézanne

(Le « toqué d’Aix » selon ses voisins)

« Dans le peintre il y a deux choses,

l’œil et le cerveau, tous deux doivent s’entraider :

il faut travailler à leur développement mutuel ;

à l’œil par la vision sur nature,

au cerveau par la logique des sensations organisées,

qui donne les moyens d’expression »

La palette de Cézanne était composée ainsi à la fin de sa vie :

Les jaunes :

Jaune brillant

Jaune de Naples

Jaune de Chrome

Ocre jaune

Terre de Sienne naturelle

……………………………………………

Les rouges :

Vermillon

Ocre rouge

Terre de Sienne brulée

Laque de garance

Laque carminée fine

Laque brûlée.

……..

Les verts :

Vert Véronèse

Vert émeraude

Terre verte.

…………

Les bleus :

Bleu de cobalt

Bleu d’outremer

Bleu de Prusse

Noir de pêche.

………

Comme on peut le constater, les théories de Chevreul et de Charles Blanc sont respectées, la composition colorée est répartie selon le cercle chromatique, selon Emile Bernard : « De telle sorte que, du blanc d’argent qui en forme le sommet, jusqu’à la base qui en est le noir, elle passe par une parfaite gradation des bleus au vert, et des laques aux jaunes. Une telle palette a l’avantage de ne popint pousser à trop de mélanges et de donner beaucoup de relief à ce que l’on peint, car elle permet les écarts du foncé et du clair, c'est-à-dire les contrastes vigoureux ».

Quelques temps avant sa mort, Cézanne a déclaré à Maurice Denis : « Jai voulu faire de l’impressionnisme quelque chose de solide et de durable comme l’art des musées »

Monet était le seul peintre vivant pour il avait une grande estime.

22:21 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

L'appartement de Théo van Gogh 54 rue Lepic

Par Bernard Vassor

Vue de la fenêtre actuelle rue Lepic.jpg
Archives B.V.
Dans ce minuscule appartement, se trouvait une petite entrée, une pièce de séjour donnant rue Lepic , puis toujours rue Lepic la chambre de
Théo par laquelle il fallait passer pour se rendre dans la chambre de Vincent qui nous a donné plusieurs vues sur le Montmartre de 1887. Les pièces à l'avant ne mesuraient pas plus de 2,50m sur 3m environ. Le décalage que nous pouvons constater entre les deux tableaux de Vincent est dû au décalage de point de vue des deux pièces différentes. J'avais eu l'occasion de  visiter en compagnie d'un conservateur du musée d'Amsterdam, et fait remarquer l'impossibilité des explications fournies par les catalogues d'expositions qui indiquent tous que "nous apercevons au moins les tours de Notre-Dame".
Bien que la vue aujourd'hui soit obstruée par la construction d'un immeuble rue Joseph de Maistre, néanmoins, l'orientation de l'appartement interdit totalement que l'on puisse apercevoir ces tours qui se trouvent au sud par rapport à cette orientation. Ma conclusion est que ces tours de style mauresque que nous voyons représentées, sont celles du Trocadero construites par Davioux en 1878 pour l'exposition Universelle. Elle ont été détruites en 1933 pour l'exposition coloniale.
J'avais à l'époque envoyé au musée d'Orsay une disquette et un texte à Anne Distel, responsable du catalogue van Gogh. Aucune suite n'a été donnée, et l'on continue depuis à énoncer les mêmes erreurs.
Vous pouvez prendre un plan de Paris, marquer d'une croix le 54 de la rue Lepic, de situer la cathédrale N.D. et constater que même en se penchant beaucoup à la fenêtre et en se tordant le cou, vous n'aurez aucune chance de voire même en rêve les gargouilles de Notre-Dame....avec un téléscope peut-être vu de la lune ?
RUE LEPIC TOURS TROCADERO 05.jpg
Huile sur carton 1887.

18:36 Publié dans Les amis de Vincent | Lien permanent | Commentaires (16) | | | | Digg! Digg

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