17/12/2010
Henri-Antonin Dubost, mort au champ d'honneur en "EROS" au 10 rue des Martyrs
PAR BERNARD VASSOR
Henri Antoine Balthazard Dubost.
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Henri-Antonin Dubost est né en 1844 à L'Arbresle dans le Rhône, mort en "éros", victime de son devoir en 1923 à Paris 10 rue des Martyrs. Avocat de profession, le 4 septembre 1870 le vit secrétaire général de la préfecture de Police, puis préfet de l'Orne en 1871. Il devint conseiller d'État en service ordinaire, directeur du cabinet de M.Cazot(ça ne s'invente pas !) ministre de la justice en 1878. Élu président du Conseil général de l'Isère, rapporteur du budjet (1892-1893) ministre de la justice dans l'éphémère cabinet de Casimir Périer (décembre 1893-mai 1894), c'est lui, alors Garde des sceaux qui signa ce que l'on a appelé à l'époque "les lois scélérates" (13 décembre 1893).
Un 49/3 avant l'heure :
"M. Dubost lut le texte et, après cette lecture rapide d'un texte compliqué, invita la Chambre, en posant la question de confiance, à décider l'urgence et la discussion immédiate et à voter, séance tenante, le projet de loi du gouvernement."
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Il a collectionné les postes de présidents, vice-président de ceci et de cela. Président du Sénat en 1906 en remplacement de Fallière et surtout président "des pères-la-pudeur"* Le 16 avril 1921 Il succomba comme le président "Félisque"Faure et le cardinal Daniélou après un massage spécial au premier étage du numéro 10 de la rue des Martyrs. Cette maison, datant sans doute de la fin du XVIIIè selon le marquis de Rochegude abrita de temps immémoriaux des pensionnaires chargé du bien-être des ecclésiastiques et des bourgeois de toutes sortes. Le Guide Rose de 1934 donne le prénom de la sous-maîtresse : Jeannine. Les dossiers des archives de la prefecture indiquent à cette adresse en 1860, un atelier de photographies : Froger et Guillochin. Pour ne pas être accusé de publicité clandestine, je dois citer trois autres établissements de commerce de proximité. Les maisons concurrentes rue des Martyrs entre 1914 et 1928, étaient la maison Chevrel Léontine au 13, Chez Collin Irma dite "Frou", et la maison de rendez-vous au 35 chez Berry Jenny et madame Bernard.
*Gérard de Lacaze-Duthiers, Les laideurs de la Belle Époque, La Ruche ouvrière 1956
Les articles en ligne sont muets sur la cause de sa mort !!!!
mise à jour le 17/10/2010
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