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19/07/2010

Les cafés du Boulevard du Crime.

Par BERNARD VASSOR

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"Les malheureux, ils m'on gâté
mon boulevard du Temple"
Depuis la fin du dix-huitième siècle, la prolifération de théâtres, parades et spectacles ambulants, sur le boulevard du Temple, fut accompagné par l'ouverture de cafés et de restaurants. Les noms de ces cafés, reprenaient celui du théâtre mitoyen, ou de l'établissement dédié aux divertissements des parisiens, ou bien encore celui d'une pièce à succès (l'Auberge des Adrets). Ce fameux boulevard était une kermesse permanente, une foire perpétuelle. On y trouvait à rire, à jouer, à se délasser jour et nuit. La meilleur société, accompagnée d'une foule de voitures  brillante, y côtoyait les plus humbles du petit peuple.
C'est ainsi que le Café du Cirque (puis café du Théâtre du Cirque) suivit les évolutions géographiques du Théâtre du Cirque-Olympique.
Franconi père, qui avait succédé à l'Anglais Astley, premier organisateur de spectacle de cirque en France, était établi au faubourg du Temple.
Peu à peu, les exercices d'équilibristes, d'équitation, de tours de souplesse furent accompagnés de pantomimes. Après un aller et retour  rue Mont-Thabor, Laurent et Minette Franconi fixèrent définitivement le Théâtre du Cirque-Olympique sur les boulevards.
Le Café du Cirque avait deux étages. Le  rez-de-chaussée était fréquenté par les "petites dame", le premier recevait artistes, auteurs et journalistes. Le deuxième était réservé aux joueurs de "bouillote"où l'on ne pouvait avaoir accès qu'au moyen "dun secret de serrurerie".
Les notable y jouaient de six heures à minuit. Le tripot fut fermé en 1848. Le café disparut lui aussi sous la pelle des démolisseurs de Napoléon le Petit.
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