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09/09/2007

Un souvenir d’enfance de Vincent Van Gogh à Ramsgate

VINCENT à RAMSGATE

Vous trouverez à cette adresse un nouvel article consacré à Vincent Van Gogh par Alain Amiel

 

 

19:20 Publié dans Vincent Van Gogh | Tags : ALAIN AMIEL, RAMSGATE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

05/09/2007

ALEXANDRE DUMAS, LA COLONNE VENDÔME ET LE LATIN....

PAR BERNARD VASSOR
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La colonne Vendôme au temps de Louis-Philippe 
Un article du catalogue de la collection de notre ami Jean Darnel, nous indique que Joseph Méry* applaudit Alexandre Dumas de railler l'inscription en latin macaronique de la colonne Vendôme, raconte avec humour la mésaventure survenue à Thomas Jegler, savant philologue de Munich, qui fut frappé d'apoplexie devant la colonne à la lzcture de l'inscription...
Notre ami Alexandre dans un texte intitulé "Causerie" démonte avec son habituelle faconde les inepties inscrites au bas de cette édifice :
ALEXANDRE DUMAS, Causerie, à propos de la colonne Vendôme et du latin.pdf
Du site des "AMIS D'ALEXANDRE DUMAS
*Méry, écrivain marseillais 1797-1866, écrivit en collaboration avec Gerard de Nerval des adaptations de pièces de théâtre. C'est un autre Méry, prénommé Louis, marseillais lui aussi dont nous reparlerons dans un prochain article pour le rôle involontaire qu'il a joué pour faire naître le personnage le plus représenté de la littérature française,
mais, c'est une autre histoire......

16:20 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : jean darnel, joseph méry, alexandre dumas, thomas jegler, colonne vendome | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

04/09/2007

VINCENT VAN GOGH, UN AUTOPORTRAIT SANS COMPLAISANCE

PAR BERNARD VASSOR

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Autoportrait devant chevalet (juin-juillet 1887)
Nous avons la chance d'avoir un commentaire de Vincent sur cette toile. Dans une lettre à sa petite soeur préférée Willemine, il lui dit :
"Puisque j'en suis tellement à te parler de moi, je vais essayer de coir un peu si je ne pourrais pas te mettre mon propre portrait par écrit. Je pose d'abord en fait que, selon moi, un portrait de sopi peut fournir matière à plusieurs portraits de conceptions très différentes. Voici une conception du mien qui est le résultat d'un portrait que j'ai fait de moi dans la glace, et qui est aux mains de Théo : Un visage gris-rose, et des yeux verts, des cheveux couleur de cendre, un front ridé et, autour de la bouche, raide comme en bois, une barbe très rouge, un peu en pagaye, et triste; mais les lèvres sont pleines; un sarreau bleu de toile grossière, et une palette avec du jaune citron, du vermillon, du vert Véronèse, du bleu de cobalt, enfin toutes les couleurs sur la palette, exepté l'orangé de la barbe, rien que des couleurs pures. La tête est sur un fond de mur blanc gris. Il n'est pas facile de se peindre soi-même, et vois-tu, on cherche une ressemblance plus profonde que celle d'une photographie. Pour l'instant je suis tout différent, n'ayant plus ni cheveux ni barbe, l'un et l'autre constament coupés ras (...) Je suis toujours couvert de poussière, chargé comme un porc-épic, hérissé de bâtons, chevalet, toile et autre fourniment.(...)
Si l'orthographe est respecté, la ponctuation est totalement absente sur les lettres originales, ce qui peut modifier quelque peu le sens de certaines phrases de la correspondance. Un prochaine édition devrait rétablir la reproduction exacte des lettres et écrits de Vincent.

 

13:38 Publié dans Vincent Van Gogh | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

LA BROUILLE PASSAGERE ENTRE VINCENT VAN GOGH ET LE PERE TANGUY

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PORTRAIT DU PERE TANGUY PAR EMILE BERNARD 

Nous avons la réponse d’une lettre de Vincent à Théo (sans date, mais vraisemblablement de juillet 1888), mais nous n’avons pas le texte de la lettre faisant état de la demande d’argent de la part du père Tanguy. Ce que nous savons, c’est que beaucoup de peintres prenaient des fournitures à crédit rue Clauzel, et certains, comme Cézanne faisaient traîner, ou ne payaient pas du tout leurs factures. Tanguy qui vivait pauvrement, avaient envoyé plusieurs lettres de relance à Cézanne, à une époque où celui-ci n’était pas dans le besoin, mais qu’il a négligé de payer, faisant retomber la responsabilité sur Oller qu’il avait amené dans la boutique de la rue Clauzel et acheté pour lui des fournitures. Selon tous les témoignages des contemporains,  le père Tanguy faisait crédit au premier venu, et lorsqu’un client même argenté argumentait en faisant état d’une gène passagère Julien Tanguy disait selon Emile Bernard : -« Laissez, nous verrons cela plus tard. »

Sans doute pris à la gorge par un de ses créanciers, ou de son propriétaire, le père Tanguy a fait le tour de ses clients qui lui devaient de l’argent, et qui avaient les moyens de payer. Nous connaissons la demande faite à Cézanne et le montant de la dette datant de plusieurs années (et qui ne sera pas honorée, Cézanne écrivant à Oller après la mort du père Tanguy pour lui imputer cette dette). Vincent écrivit donc à Théo cette réponse pleine d’acrimonie :

-« Pour l’affaire Tanguy, ne t’en mêle pas. Seulement je te prie de ne pas risquer de nouveaux tableaux chez lui, retire les donc en réponse de ce qu’il t’a présenté un compte et demandé un acompte (nous savons que Théo n’en fera rien, et même qu’il louera une pièce à Tanguy pour y entreposer les toiles de Vincent),. Sache que tu as affaire à la femme Tanguy, et sinon si tu agis comme cela, c’est alors qu’il agit faussement  envers moi. Tanguy a encore de moi une étude, que lui-même croyait vendre. Je la lui doit à la rigueur, mais je ne lui doit pas un sou d’argent. Entrer en discussion là-dedans c’est discuter avec la mère Tanguy, ce à quoi nul mortel n’est tenu. Selon eux, (les Tanguy) Guillemin, Gauguin, tous leur devraient de l’argent, est-ce vrai ou non ? Dans tous les cas, si eux ne le payent pas, pourquoi paierai-je ? Je regrette d’avoir voulu reprendre de la couleur chez lui pour lui faire plaisir, il peut y compter que dans la suite, je ne lui en prendrai plus. Il s’agit avec la mère Tanguy qui est vénéneuse, de faire sans dire. Je te prie de reprendre mes tableaux. Et cela suffit…Si tu donnais un acompte, ce serait reconnaître une dette que j’ose nier. Jamais, ne te laisse pas prendre donc (…) Je me prive de bien des choses, pas que je considère cela comme un malheur, mais je considère que mon argent dont j’aurai besoin dans l’avenir, dépend un peu de la vigueur de mes efforts d’à présent (…)Fais-y bien attention que Bernard aura la même histoire avec les Tanguy, mais pire.(…)J’ai encore pensé, que si tu veux te rappeler, que j’ai fait le portrait du père Tanguy, qu’il y a aussi celui de la mère Tanguy (qu’ils ont vendu) de leur ami ( ?)  il est vrai que ce portrait m’a été payé vingt francs par lui, que j’ai acheté sans rabais pour 250 francs de couleurs chez Tanguy, sur lesquels naturellement il a gagné, qu’enfin je n’ai pas moins été son ami qu’il n’ été le mien, mais j’ai les plus graves raisons pour douter de son droit de me réclamer de l’argent ; lequel se trouve vraiment réglé par l’étude qu’il tient encore de moi, à plus forte raison puisqu’il y a bien expresse qu’il se paierait sur la vente d’un tableau.

Xanthippe, la mère Tanguy et d’autres dames ont par un caprice étrange de la nature, le cerveau en silex ou pierre à fusil. Certes ces dames sont bien davantage nuisibles dans la société civilisée dans laquelle elles circulent, que les citoyens mordus par des chiens enragés qui habitent l’Institut Pasteur. Aussi, le père Tanguy aurait mille fois raison de tuer sa dame….mais il ne le fait pas plus que Socrate…(…) Et pour quel motif le père Tanguy a plutôt des rapports-en tant que la résignation et la longue patience-avec les antiques chrétiens, martyrs et esclaves, qu’avec les modernes maquereaux de Paris*.

N’empêche qu’i n’y existe aucune raison pour lui payer les 80 francs, mais il existe des raisons pour ne jamais se fâcher avec lui, même si lui se fâchait, lorsque comme de juste dans ce cas on le fout à la porte, ou au moins on l’envoie carrément promener."

Nous n’avons pas la version du père Tanguy et nous ne savons rien de la réconciliation qui eut lieu, c'est certain. La dernière visite à Paris de Vincent lors de son très court séjour rue Clauzel, fut pour le père Tanguy rue Clauzel et nous savons que notre marchand de couleurs préféré est venu veiller (?) avec Théo sur le lit de mort à l'auberge Ravoux. De plus, nous savons qu'après la mort de Vincent, les rares toiles vendues ont été payées à la veuve de Théo, et que le père Tanguy percevait une commission ridicule.

* Cette phrase apparemment incompréhensible pourrait s’expliquer par l’histoire que raconte Emile Bernard. Une fois parti pour Arles, le cabaret le Tambourin fermé, le père Tanguy aurait recueilli Augustine Ségatori  C'est Vincent qui avait conduit Julien Tanguuy dans le cabaret du boulevard de Clichy, au grand dam de la mère Tanguy, car cela faisait jaser dans le quartier) l’ancienne maîtresse présumée de Vincent qui aurait payé ses repas au Tambourin en échange de ses toiles.

**Le maquereau étant le garçon du Tambourin qui avait frappé Vincent et mis à la porte ? Tout cela n'est pas très clair et repose sur un courrier de Vincent à Théo

 

11:00 Publié dans Les amis de Vincent | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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