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16/09/2007

A PROPOS DU LEGS CAILLEBOTTE

PAR BERNARD VASSOR
 « Compter sur la reconnaissance d'âmes viles, c'est se frustrer des assiduités qu'attire l'espérance : l'objet de l'espérance est toujours présent, et celui de la reconnaissance se perd bientôt de vue ; ainsi l'on gagne bien davantage avec l'une qu'avec l'autre. À peine s'est-on désaltéré qu'on tourne le dos à la fontaine : à peine a-t-on pressé l'orange qu'on la jette. Dès que la dépendance ne subsiste plus, la relation et avec elle la considération cesse. C'est un principe dans l'usage très important, d'entretenir, et de ne remplir jamais le besoin que l'on a de nous ; et cela, même à l'égard du souverain : ce principe néanmoins ne doit pas aller jusqu'à nous taire pour laisser faire une fausse démarche ; et à rendre le mal d'autrui incurable pour notre propre avantage »

 

Baltasar GracianMaximes, Paris, Rollin fils 1730

 

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L'utilisation abusive des articles de ce blog :
 Notre association n'a plus aucun lien avec "l'Atelier Porte Soleil"
 
"Autour du Père Tanguy" avait demandé à nos amis d'Histoire et Vies du dixième arrondissement, d'organiser la célébration d'un enfant né dans l'arrondissement : Gustave Caillebotte. Une première partie s'est déroulée il y a quelques temps. La deuxième partie inscrite dans "les journées Européennes du patrimoine" a pu être mise sur pieds grâce à l'action de Jeannine Christophe. Ce que les spectateurs n'ont pas eu le loisir de connaître les raisons  qui ont poussé "Autour du Père Tanguy" à se mobiliser activement pour cette initiative.
Je vais vous en donner quelques raisons :
Le père Tanguy est mort en même temps que Gustave Caillebotte en février 1894, mais contrairement à celui-ci, dans la plus grande misère il fut inhumé dans "la tranchée des pauvres" numéro douze du cimetière de Saint-Ouen.
C'est dans sa boutique que tous les peintres évoqués dans la lecture spectacle, à l'exception de Degas qui était très fortuné, tous les peintres donc sont passés ou ont été exposés dans la boutique de la rue Clauzel qui a soutenu les artistes de "la nouvelle école". Cézanne n'ayant trouvé aucune galerie dans Paris, c'est le père Tanguy qui avec patience et assiduité proposait aux collectionneurs cet artiste hors du commun. Le premier acheteur de Cézanne avait été conduit par Pissarro, c'était Victor Choquet le premier grand amateur des impressionnistes, sa collection fit tache d'huile, et de nombreux autres amateurs le suivirent. Nous savons par un récit de Sacha Guitry que la vitrine de la rue Clauzel exposait un jour Monet, le lendemain, Sisley, puis, Renoir, Jongking et ensuite tous les peintres de l'école de Pont-Aven. C'est le breton Jobbé-Duval qui avait conseillé dans la boutique du père Tanguy "ce petit-trou où la vie n'est pas chère".  Émile Bernard a déclaré, :"c'est dans la boutique du père Tanguy qu'est née l'école de Pont-Aven."
Tout cela ne pouvait pas être textuellement dans le cadre de ce spectacle être évoqué, mais un petit rappel n'aurait pas été superflu, sutout en raison de nos engagements. Deuxièmement Pascal Gautrin à la lecture d'un de mes articles m'avait demandé de l'utiliser, il concernait Cézanne Cabaner, et le célèbre tableau en frontispice de cet article. Au cours du spectacle ma stupeur et ma colère a été grande quand j'ai entendu l'histoire de mon article attribué à un certain Perruchot qui avait raconté avec des nuances la même histoire,
L'article en question écrit le 1 juillet 2007 intitulé : "Les baigneurs de Cézanne, une histoire abracadabrantesque"
Des fautes d'orthographe des erreurs manifestes d'attribution de tableaux et des erreurs historiques liées à la volonté manifeste de se démarquer de mon article n'ont pas contribué à avoir de remords et de nous associer à cette manifestation. Nous n'avons comme seul regret que l'ingratitude d'un ancien ami, mais de nos jours, l'inélégance est  la chose la mieux partagée.......
L'auteur de cette mystouflade épastarouflante n'a pas jugé utile de répondre à mes demandes d'explications. 

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