19/07/2007
Pendant le deuxieme sejour de Vincent a paris.
Dans un aussi petit article, nous allons tenter de survoler l'effervécense qui régnait dans les milieux artistiques et littéraires.
Chez les écrivains, c'est le manifeste symboliste de Papadiamantopoulos dit Moréas, publié dans le Figaro, manifestation d'une nouvelle tendance, qu'Albert Aurier voudrait voire appliquer à la peinture. C'est aussi la création des" Décadants". Les Hydropathes règnent en maître au Chat Noir. Georges Seurat présente à la dernière exposition impressionniste à la Maison doré son "Après-midi à la Grande-Jatte" véritable révolution picturale. En 1888, Stanislas de Gaïta fonde avec Péladan l'Ordre de la Rose-Croix catholique afin de révéler le message de Haute-magie d'Eliphas Lévy, initié aux secrets de Pythagore, d'Orphée et de Zoroastre. Le wagnérisme se répand. Dujardin qui avait fondé la revue wagnérienne où les idées de Gobineau étaient mises en avant. Villiers de l'ile Adam, Catulle Mendès et Charles Morice en furent les premiers zélateurs. L'exposition chez Volponi, va faire se resserer autour de Gauguin les jeunes rapins de l'école de Pont-Aven. Puis après la ruture de Gauguin avec Emile Bernard, Paul Gauguin va accentuer son influence sur ceux qui allaient former le groupe Nabi. Les lieux de rencontre étaient le Café de la Nouvelle Athène, le Rat Mort, la boutique que nous connaissons bien maintenant, les cabarets de Montmartre, l'atelier de Cormon, l'Académie Jullian, le cabaret de la mère Bataille rue des Abbesses. Vincent grâce aux relations de son frère, pouvait rencontrer tout le monde, mais suivait ses recherches personnelles, sans dout allérgique à toutes chapelles....Contrairement à son premier séjour, où il ne connaissait personne, sauf un collègue de chez Goupil avec qui il partageait une chambre.
13:30 Publié dans VINCENT VAN GOGH A PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
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