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21/02/2014

Histoire de Paris : la maison la plus haute de Paris rue Radziwill.

 

C'était au moment de sa construction, la maison la plus haute de Paris

 

Autrefois cette rue s'appelait rue Neuve-des-Bons-Enfants. Ouverture. :
Ouverte en 1640. Dénomination : Arrêté du 26 février 1867. 
Le passage Radziwill, aujourd'hui supprimé, y aboutissait. La maison Radziwill portait le nom d'hôtel de Hollande en 1860 avait été construite au commencement du règne de Louis XV.

 Historique.
Précédemment rue Neuve des Bons Enfants. Cette voie a été déclassée par décret du 23 novembre 1912 en vue des agrandissements de la Banque de France. La rue Radziwill finissait rue Baillif (supprimée).

La maison possède la particularité  d'avoir un escalier double propice à recevoir des descentes de police, plus que deux portes du même étage desservent par un escalier différent ! Doté de plusieurs entrées dont une sur la rue de Valois (48). Elle était la propriété de la banque de France  à la fin du XIX° siècle. Les tiges se réunissent au premier au-dessus de l'entresol, les six autres étages reposent sur la tige en spirale qui de nouveau se sépare et les deux niveaux montant rattrapent le niveau de la rue des Bons-Enfants.

Les deux escaliers distincts et superposés dans la même cage, avec deux points de départ éloignés de quelques mètres, dans lesquels les visiteurs passant alternativement les uns au-dessus des autres, pouvaient se voire sans jamais se croiser. En 1784, monsieur de Brainville en était le propriétaire. 

Cet hôtel avait été élevé par un nommé François Guillaud de Talleyrac, maître maçon sur l'emplacement d'une autre maison datant du XIII° siècle.

Ce fut dès sa construction une maison mal famée ouverte aux filles publiques et aux mauvais garçons du quartier du Palais Royal. Pendant la Révolution on pouvait compter jusqu'à 40 tripots dans cette maison de jeux clandestins !

Un rapport de police mentionne une descente dans trois tripots du petit-hôtel Radziwill, et une saisie du matériel de jeu, sur la dénonciation d'un sieur Goblet, professeur d'écriture et de calcul qui avait vu sa classe désertée depuis l'installation de filles publiques dans la maison.

Malgré les différentes  décisions et annonces de démolition depuis 1910, pour assimilation à la Banque de France, "la plus haute maison de Paris" est toujours debout. Je n'ai pas obtenu l'autorisation de la visiter ni de la photographier. J'ai réussi à obtenir l'assurance que les escaliers étaient intacts !

Le musicien, organiste et claveciniste de Louis XIV? compositeur François Couperin (1668-1733) y vécu les neuf dernières années de sa vie.

http://www.youtube.com/watch?v=3faeOiu3vOw

Chargé de l'éducation musicale des princesses et ds courtisans ses cours étaient fort prisées
Des mauvaises langues racontent « qu'il allongeait volontiers ses leçons quand on avait soin de lui apporter près du clavecin une carafe de bon vin avec une croûte de pain... et que sa leçon durait ordinairement autant qu'on voulait renouveler la carafe... » 

Mise à jour le 21/02/2014. 

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/02/...

Contrairement à ce qui  est affirmé dans certains articles, l'immeuble a survécu aux picohes des démolisseurs.

Vue actuelle de l'escalier de bas en haut :

RADZIWILL,FEANCOIS COUPERIN,NERVAL,KOTZEBUE

 

 

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07/02/2014

Préparation de la célébration du centenaire de la mort d'Octave Mirbeau (2017).

Par Bernard Vassor

Commémoration du centième anniversaire de la mort d'Octave Mirbeau

 

 

Sous le haut patronage de l’Académie Goncourt

Documents réunis par Pierre Michel

Société Octave Mirbeau

Angers

Décembre 2013

fioriture

La Société Mirbeau prépare activement la commémoration du centième anniversaire de la mort d'Octave Mirbeau pour 2017.

Les activités envisageables peuvent être extrêmement diverses, tant par leur nature que par leur coût, lesquels dépendent de la puissance organisatrice et des moyens financiers dont elle dispose. En voici quelques-unes, dans le désordre (liste nullement exhaustive) :
- Notice dans le recueil des Commémorations nationales (le principe en est acquis).
- Organisation d’un ou de plusieurs colloques (au Sénat, et/ou à Angers, et/ou à Caen) et de journées d’études en Belgique, en Hongrie (un colloque Mirbeau-Zola est déjà prévu à Debrecen), en Italie, en Espagne et aux États-Unis, grâce à notre réseau de correspondants et, si possibles, avec l’aide des instituts culturels français et/ou de l’Alliance française.
- Conférences sur Octave Mirbeau et/ou lectures de textes de Mirbeau, dans des bibliothèques municipales ou universitaires et dans des Instituts Français à l’étranger. D’où la nécessité de faire circuler l’information par le réseau des bibliothèques et des centres culturels français.
- Expositions liées à Mirbeau, ou centrées sur Mirbeau : ce peut être le cas au Musée Rodin, à la B.N.F, et aussi au Musée d’Orsay, sous la forme d’un « parcours Octave Mirbeau », qui permettrait de confronter les œuvres d’art et les commentaires qu’elles ont inspirés au grand critique.
- Création de spectacles de Mirbeau et autour de Mirbeau. Plusieurs de ces spectacles existent déjà (la liste des spectacles Mirbeau créées en France et à l'étranger, depuis une vingtaine d'années est impressionnante) et pourraient profiter de la commémoration pour circuler davantage à travers la France ; d’autres pourraient être créés à cette occasion, notamment en Basse-Normandie, pour peu qu’on les y incite.
- Émissions radiophoniques sur Mirbeau : France-Culture, France-Musique, etc. 
- Adaptations télévisées de contes ou de romans de Mirbeau, sur France 3 ou sur Arte. Il serait particulièrement intéressant d’adapter L’Abbé Jules et Sébastien Roch. Pierre Mathiote est déjà partant. Laurent Heynemann, Thierry Binisti et Daniel Verhaeghe pourraient-ils être intéressés ?
- Réalisation d’un “docufiction” ou d’un “biopic” sur Mirbeau, ou sur un épisode de la vie de l’écrivain (par exemple, l’affaire Dreyfus), sur France 2, France 3 ou Arte.
- Publication du tome IV de la Correspondance générale de Mirbeau, ainsi que du Supplément, à l’Age d’Homme, en co-édition avec la Société Octave Mirbeau.
- Publication de recueils de textes de Mirbeau inédits en volume. Par exemple, ses chroniques théâtrales, ou ses textes sur la médecine.
- Réédition de l’Œuvre romanesque de Mirbeau, publiée en 2000-2001 chez Buchet/Chastel en trois gros volumes de 4 000 pages, soit dans une édition bon marché (Bouquins), soit, au contraire, dans une édition coûteuse, mais prestigieuse (La Pléiade).
- Réédition d’une édition critique de Les affaires sont les affaires dans une collection de poche bon marché.
- Publication de traductions nouvelles d’œuvres de Mirbeau, par exemple Dans le ciel en polonais, en anglais et en italien ;La Mort de Balzac, en anglais et en espagnol ; Dingo, en anglais ; les Farces et moralités en serbe ; Les Souvenirs d’un pauvre diable en espagnol ; et un choix de chroniques sur l’art en anglais, en espagnol, en allemand et en italien. Plusieurs de ces traductions sont en cours.
- Introduction d’Octave Mirbeau dans l’enseignement secondaire : ses contes peuvent être aisément étudiés au collège, au même titre que ceux de Maupassant ; ses romans (L’Abbé Jules ou Dans le ciel), son théâtre (ses farces en un acte ou Les affaires sont les affaires) et sa critique d’art pourraient prendre place au lycée, pour peu que le Ministère de l’Éducation Nationale y incite les professeurs de lettres.
- Constitution de dossiers Mirbeau dans des journaux ou revues (Le Magazine littéraire, Cahiers naturalistes, Le Monde des livres, L’Histoire, Cahiers d'histoire), voire numéros spéciaux consacrés à Mirbeau, par exemple dans L’Herne.
- Éditer un timbre à l’effigie de Mirbeau.
- Baptiser du nom de Mirbeau des lycées et collèges publics, notamment en Basse-Normandie, à commencer par le collège de Rémalard, qui porte le nom d’un écrivain complètement oublié, Paul Harel.
- Donner le nom d’Octave Mirbeau à des rues, à des places ou à des résidences, dans les villes qui n’en possèdent pas déjà (à commencer par Paris, où la rue Octave Mirbeau a disparu lors de la construction du périphérique).
- Créer un Prix Octave Mirbeau décerné à un écrivain, français ou étranger, dont l’œuvre se situerait dans la continuité et l’esprit de l’écrivain français.
- Poser une plaque sur l’immeuble du 1 rue Beaujon, à Paris, où est mort l’écrivain.
- Édifier une statue de l’écrivain dans le jardin de la maison de la famille Mirbeau à Rémalard (Orne).
- Obtenir que soit donné le nom d’Octave Mirbeau à une rose... Etc.

Pour les mener à bien, nous avons sollicité le haut patronage du Ministère de la Culture et de l'Académie Goncourt. Et nous avons constitué un comité de parrainage apportant à notre projet un soutien moral. Pour sa part, un comité de pilotage sera chargé d'impulser les initiatives, d'entretenir les contacts avec les institutions et collectivités sollicitées et de faire circuler l'information. Il comprendra notamment les membres du Conseil d'administration de la Société Mirbeau et sera ouvert à tous ceux qui sont prêts à participer à l'hommage rendu au grand écrivain.

Nous attendons donc des suggestions des mirbeauphiles du vaste monde pour voir ce qu'il serait possible de mettre sur pied. Appel, donc, à toutes les bonnes volontés !

À télécharger : Dossier de la commémoration du 100e anniversaire de la mort d'Octave Mirbeau
20 ans déjà ! Bilan de la Société Octave Mirbeau après 20 ans d'activité : 

Il y a vingt ans, le 28 novembre 1993, était fondée, à la Bibliothèque Municipale d’Angers, la Société Octave Mirbeau, association littéraire loi 1901. Alors a commencé une aventure incertaine, heureusement couronnée d’un succès qui a dépassé toutes nos espérances. Il est loisible aujourd’hui, à cette distance respectable de l’événement fondateur, d’en présenter un premier bilan objectif. Force est de reconnaître, sans fausse modestie, qu’il est impressionnant.

Une association dynamique et conviviale

Il convient tout d’abord de noter les caractéristiques propres à notre Société, à son organisation et à son fonctionnement.
* Une première spécificité de notre Société est qu’elle a développé ses activités dans une atmosphère de convivialité qui n’est pas si fréquente et qu’elle n’a connu aucune crise ni souffert d’aucune de ces querelles internes qui ont empoisonné, parfois mis à mort, d’autres associations du même type. 
* Une deuxième spécificité est que, à l’occasion de toutes les Assemblées Générales annuelles et statutaires, nous avons réussi le tour de force d’offrir à nos adhérents, en même temps qu’au grand public, un spectacle Mirbeau, avec le concours de troupes venues de toute la France (et même, une année, de Belgique). 
* Une troisième spécificité est la cohabitation harmonieuse entre universitaires et non-universitaires, entre un noyau angevin stable et des adhérents éparpillés à travers la France et bien au-delà de nos frontières. Certes, la composition du Conseil d’Administration a connu des changements et le nombre de nos adhérents a fluctué, comme c’est inévitable sur une aussi longue période, mais les nombreux décès, le vieillissement de nos adhérents et les départs ont toujours été compensés par de nouvelles adhésions, de sorte que le nombre total de cotisants s’est stabilisé autour de 175 ces dernières années, après avoir démarré à 103 en 1994 et connu un pic à 193 en 2009.
* Notre quatrième particularité est que, nonobstant la masse de nos publications et activités, nous n’avons jamais eu de véritables soucis financiers. Ce constat étonnant peut s’expliquer tout à la fois par le bénévolat de tous ceux qui participent à la vie de l’association et collaborent à nos Cahiers, par la qualité de nos productions, que nous arrivons globalement à rentabiliser, par la fidélité de nos cotisants et de nos abonnés institutionnels, par la bonne gestion de nos finances, et par la confiance de nos subventionneurs (CNL, Académie des Sciences, et villes d’Angers, Trévières, Carrières-sous-Poissy, Rémalard et Les Damps).

Cahiers Octave Mirbeau

La première activité d’une société littéraire telle que la nôtre est la production annuelle d’un volume, que nous avons décidé d’appeler Cahiers Octave Mirbeau. Le premier numéro a vu le jour en mai 1994 et le n° 21 sortira en mars 2014. Les vingt premiers numéros sont gros de 320 à 440 pages, ce qui, à l’exception des Cahiers naturalistes, est largement supérieur aux habitudes de nos consœurs : ils constituent déjà un ensemble colossal de 7 400 pages ! Il s’agit de surcroît de beaux volumes, dotés de couvertures attrayantes (avec un dessin ou une photo de Mirbeau qui change à chaque numéro) et très abondamment illustrés. 
Comme c’est l’usage dans ce type de publications universitaires, on y trouve, dans une première partie, quantité d’études portant sur l’œuvre littéraire, la production journalistique, la critique d’art ou les engagements de Mirbeau, les unes synthétiques, les autres plus pointues, et toutes sortes d’approches et de points de vue, parfois divergents, ont permis d’embrasser la totalité du personnage et de sa création. Une deuxième partie est consacrée à la publication de documents, textes ou témoignages inédits, fort peu connus, voire insoupçonnés, qui sont présentés, commentés et annotés. Cette partie est d’autant plus importante que Mirbeau a écrit énormément, que sa production journalistique est multiforme et n’a été que partiellement exploitée et que quantité de textes ignorés, signés de son nom ou parus sous divers pseudonymes, ont vu le jour ces dernières années.
Mais ce qui distingue le plus nos Cahiers, ce sont les deux autres parties. La partie bibliographique est exceptionnellement développée (une centaine de pages dans les derniers numéros). Outre une « Bibliographie mirbellienne » qui tente, chaque année, de recenser tous les articles, en toutes langues, ayant peu ou prou trait à Mirbeau, elle comporte des recensions de nombre de volumes sans rapport direct avec lui, mais traitant de l’époque, ou d’autres écrivains, contemporains ou postérieurs, et dénote notre volonté d’ouverture. Quant à la partie « Témoignages  », elle vise à fournir à nos lecteurs des textes n’obéissant pas aux critères universitaires en usage et qui permettent à des personnalités diverses (écrivains, acteurs, metteurs en scène, artistes, simples amateurs) d’exprimer, en toute liberté, et sous la forme qui leur semple la plus propice, leur perception de Mirbeau et de son œuvre. Cet ensemble de témoignages témoigne aussi de notre volonté d’élargir notre public et de ne pas nous cantonner au discours de type universitaire : Mirbeau est et doit continuer d’être un auteur susceptible de toucher un vaste lectorat.

Publications

Outre les Cahiers Octave Mirbeau, la Société Mirbeau a publié, seule ou en co-édition avec les Éditions Buchet-Chastel, les Presses de l’Université d’Angers, les Éditions du Boucher et l’Age d’Homme, une quinzaine d’autres volumes, dont plusieurs très épais, qui ont représenté un énorme engagement financier. Nous sommes probablement la seule association littéraire à s’être permis ce luxe éditorial :
* Octave Mirbeau, Premières chroniques esthétiques (1995).
Octave Mirbeau (1998, réédition 2000), brochure de 48 pages comportant le texte et les illustrations de l’exposition itinérante.
* Octave Mirbeau, Œuvre romanesque, trois volumes de 4 000 pages (2000-2001), édition critique réalisée par Pierre Michel.
* Pierre Michel, Lucidité, désespoir et écriture (2001).
* Claude Herzfeld, L’Imaginaire d’Octave Mirbeau (2001).
* Octave Mirbeau, Œuvre romanesque, Éditions du Boucher, deux volumes de 2 693 et 1 243 pages (2003-2004), avec de nouvelles préfaces de Pierre Michel.
* Octave Mirbeau, Combats littéraires (2005).
* Octave Mirbeau, Correspondance générale, trois volumes d’un total de près de 4000 pages (2003 – 2006 – 2009).
* Kinda Mubaideen et Lolo, Aller simple pour l’Octavie (2007).
* Yannick Lemarié et Pierre Michel (sous la direction de), Dictionnaire Octave Mirbeau (2011), 1200 pages.

Mirbeau sur Internet

La Société Mirbeau a également réalisé un énorme travail sur Internet, où l’écrivain est à coup sûr un des écrivains français les mieux servis. 
* Grâce à nos deux webmasters successifs, Fabien Soldà et Michel Ardouin, nous disposons d’un site et d’un portail multilingues abondamment illustrés, constamment mis à jour et bien fréquentés. Ils comportent quantité de brèves synthèses sur la vie, l’œuvre et les combats de Mirbeau et disposent de pages propres en une vingtaine de langues, ce qui est, je pense, tout à fait unique. Dans la partie « Études » du site et dans les pages en langues étrangères du portail et du site, on trouve plus de 800 liens conduisant à des articles et à des études en une trentaine de langues, accessibles gratuitement en ligne, ce qui est également tout à fait exceptionnel. 
* Tout aussi exceptionnel est le Dictionnaire Octave Mirbeau, qui n’existe pas seulement sous la forme papier, en co-édition avec l’Age d’Homme, mais aussi en version électronique en accès libre et gratuit. Gros de 1 500 notices, il a reçu la bagatelle de 350 000 visites en trente-trois mois, à raison de 250 par jour pendant les deux premières années, moyenne montée à quelque 350 visites quotidiennes depuis trois mois. Par rapport au volume papier, la version en ligne présente l’avantage de permettre, par un simple clic, d’accéder directement aux textes évoqués dans la notice ou aux études citées dans les bibliographies. Il constitue un outil de recherche et de réflexion extrêmement précieux, non seulement pour les mirbeauphiles et les chercheurs, mais, au-delà, pour tous ceux qui s’intéressent à la littérature, à l’histoire, à l’art et à la philosophie. 
* Énorme travail également sur Wikipedia, l’encyclopédie internationale du Net, qui présente le très grand intérêt d’être l’outil le plus utilisé par le grand public à la recherche d’informations, en quelque langue que ce soit. Là aussi Mirbeau est un des auteurs les mieux lotis : il dispose de notices en 121 langues, dont une trentaine sont substantielles, ses œuvres ont droit à 199 notices en 31 langues, ses personnages à 44 notices en quatre langues, auxquelles il convient d’ajouter 19 notices “para-mirbelliennes”, soit en tout 383 notices. À côté de Wikipedia existent d’autres ressources considérables fournies par Wikimedia (très abondant répertoire d’images), Wikiquotes (très nombreuses citations de Mirbeau en sept langues, y compris l’hébreu), et surtout Wikisource  : presque toute l’œuvre littéraire de Mirbeau, qui se trouve dans le domaine public, y est en accès libre, ainsi qu’un grand nombre de contes, de dialogues et d’articles, qui ont fourni la matière d’un énorme volume de La Bibliothèque Digitale. Pour ce qui est de l’œuvre romanesque, elle est surtout accessible sur le site des Éditions du Boucher, mais aussi sur Scribd, sur Google Books, et d’autres sites encore, ce qui garantit un nombre élevé de lecteurs.
* Sur Scribd ont été mis en ligne, par nos soins, environ 1 200 textes et œuvres littéraires de Mirbeau et articles sur lui, en trente langues, qui s’ajoutent aux textes de Mirbeau mises en ligne par d’autres internautes. Le total cumulé des visites approche 1 400 000… 
Grâce aux Éditions du Boucher, à Wikisource et à Scribd, qui mettent une énorme quantité de textes et d’œuvres à la portée du plus grand nombre, on a vu se multiplier, depuis quelques années, les lectures à haute voix d’œuvres intégrales (notamment sur Littérature Audio), les adaptations théâtrales, les rééditions en français (en livres papier et en livres numériques) et les traductions en toutes sortes de langues, autant de symptômes d’une reconnaissance qui, pour être tardive, n’en a que plus de prix.

Autres activités

* Dès 1995, avec les moyens du bord, nous avons réalisé une exposition didactique itinérante, composée de trente-deux panneaux abondamment illustrés, et qui a circulé à travers la France pendant une dizaine d’années. 
* La Société Octave Mirbeau a organisé deux colloques internationaux, l’un à Caen, en 1996, l’autre à Angers, en 2000, et a pris l’initiative d’un troisième colloque, qui a eu lieu à Strasbourg en 2007, à l’occasion du centième anniversaire de la publication de La 628-E8, et dont les Actes ont été également publiés. C’est à l’initiative d’un de nos adhérents qu’a eu lieu, en 2005, un colloque Mirbeau à Cerisy, donnant lieu à la publication des Actes, et à celle d’une de nos adhérentes d’outre-Atlantique que se tient tous les ans, dans les Rocheuses, une session Mirbeau, dans le cadre des rencontres annuelles de la RMMLA (Rocky Mountains Modern Language Association). Mirbeau a été également présent dans quantité de colloques sur toutes sortes de sujets, qui se sont tenus, principalement en France, mais aussi à l’étranger (Pologne, Italie, Serbie, Roumanie, Liban, États-Unis), et qui souvent étaient organisés par des membres de notre Société.
* Un grand nombre de conférences sur Mirbeau, en tant que romancier, dramaturge, critique d’art ou intellectuel engagé, ont été données bénévolement à travers la France et à l’étranger (Hongrie, Pologne, Italie, Belgique, Serbie, Allemagne, Pays-Bas, Canada, États-Unis et prochainement Espagne).
* La Société Octave Mirbeau a constitué, à ses frais et grâce à son travail, un Fonds Mirbeau à la Bibliothèque Universitaire d’Angers. Ce Fonds comporte, d’une part, une grande quantité d’œuvres de Mirbeau publiées en volume en près de trente langues, et, d’autre part, une masse d’articles, dont une partie seulement est accessible en ligne. Malheureusement, faute de personnel pour actualiser le Fonds, de nombreux documents accumulés depuis huit ans n’ont pas encore été classés et le catalogue, accessible en ligne (pdf), n’a pas été mis à jour depuis des années.

* * *

De tout cet énorme travail réalisé par la Société Octave Mirbeau et ses adhérents à travers le vaste monde, il résulte, non seulement que nous avons considérablement accru le nombre de ses lecteurs et mis à jour une part importante de sa production longtemps restée dans l’ombre ou totalement inconnue, mais aussi, et peut-être surtout, que nous avons radicalement modifié l’image de marque de l’écrivain et le regard jeté sur son œuvre par les historiens de la littérature et les critiques littéraires de ces dernières décennies, que leurs œillères empêchaient trop souvent de comprendre un auteur échappant à toute entreprise classificatoire. Force est maintenant de reconnaître la place éminente qu’il occupe dans l’évolution des genres littéraires et le rôle qu’il a joué dans l’histoire de l’art et dans l’engagement des intellectuels. 
Voici enfin Octave Mirbeau remis à une plus juste place, non plus celle d’un écrivain de deuxième rayon, mais bien une des toutes premières de notre littérature.

Pierre MICHEL
Président de la Société Octave Mirbeau

 
 

medium_628 E8 reliure pour mirbeau 3.jpg

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05/02/2014

Anniversaire de la mort de Julien Tanguy le 6 février 1894.

Par Bernard Vassor

pere TANGUY,RUE CLAUZEL

L'échoppe de la rue Clauzel

C’est le 6 février 1894 que le Père Tanguy (né en 1825) a succombé, dans un petit réduit de sa minuscule boutique du 9 rue Clauzel. Après une longue maladie, vraisemblablement un cancer de l’estomac, il avait été hospitalisé à Lariboisière. Sentant sa mort prochaine, il préféra se retrouver chez lui entouré des siens. On ne se bousculait pas dans sa boutique seul quelques rares clients et amis lui étaient venu en aide. C’était le cas d’Octave Mirbeau qui lui avait acheté deux tableaux de Vincent van Gogh (Les Iris et les Tournesols) à l’insu de sa « Xantippe » de bonne femme.  Nous savons que c'est à l’ initiative d'Octave Mirbeau et de Maxime Maufra (ou plutôt de Maxime Maufra reprise par l’homme au coeur fidèle)  que fut organisée la vente apès décès en faveur de Rénée Tanguy née Briend, la veuve de Julien Tanguy. Octave Mirbeau dont nous reparlerons dans une prochaine note, pour la célébration du centenaire de sa mort (2017).

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Père Tanguy - 2 .gerard gouvrant.JPG

Avec l'aimable autorisation de notre ami Gérard Gouvrant

http://gouvrant-le-peintre.blogspirit.com/expositions/

Pierre MICHEL
Société Octave Mirbeau
10 bis rue André Gautier
49000 - ANGERS
02 41 66 84 64
michel.mirbeau@free.fr
http://mirbeau.asso.fr/
http://www.mirbeau.org/
http://mirbeau.asso.fr/dicomirbeau/
http://michelmirbeau.blogspot.com/
http://michel.mirbeau.perso.sfr.fr/
http://www.scribd.com/Oktavas

 

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03/02/2014

Alain Pagès, histoire d'un cercle littéraire : ZOLA ET LE GROUPE DE MEDAN

ZOLA Alain Pagès.jpg

Publié le 17 avril 1880, le recueil des Soirées de Médan réunit six noms : ceux d’Émile Zola et de ses disciples, Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis. Une vision commune inspire ces écrivains : manifester leur solidarité intellectuelle pour défendre les principes de la littérature naturaliste. « Ce n’est qu’avec des œuvres que nous nous affirmerons ; les œuvres ferment la bouche des impuissants et décident seules des grands mouvements littéraires », lance Zola à ses amis... Pour expliquer comment est né ce recueil, cet ouvrage s’efforce de reconstituer le mythe littéraire qui est à son origine. C’est pourquoi il ne limite pas son récit aux seules années 1877-1880, celles du naturalisme triomphant. Mais il choisit de commencer bien plus tôt, en s’ouvrant sur l’exposé de la jeunesse de Zola à Aix-en-Provence. Puis il met en scène, les uns après les autres, tous les épisodes de la bataille naturaliste. Après avoir franchi la limite que constitue la mort de Zola, il s’achève en 1930, au moment de la commémoration du cinquantenaire des Soirées de Médan. Il parcourt ainsi plus d’un siècle d’histoire littéraire. En montrant les liens qui unissent les événements entre eux, il retrace les différents épisodes qui ont jalonné cette histoire, des dîners Flaubert à la fondation de l’Académie Goncourt ou à la création du Pèlerinage de Médan. Il évoque des moments de réussite comme des échecs, des périodes d’exaltation comme des affrontements, lorsque quelques disciples rebelles – ceux du Manifeste des Cinq – décident de se révolter contre l’autorité du maître. En somme, il donne à voir, avec ses bonheurs et ses drames, une aventure collective, vécue par des écrivains que réunissait une même croyance dans la capacité de la littérature à représenter le mécanisme des réalités sociales.  En faisant d’Émile Zola la figure centrale de son récit, cet ouvrage entend présenter l’auteur de L’Assommoir et de Germinal sous un jour nouveau. Il décrit un écrivain qui, depuis sa jeunesse, a souhaité vivre la création littéraire comme une expérience de groupe, en faisant de l’amitié un moteur de l’écriture. Sur le modèle du cénacle balzacien des Illusions perdues qui posait entre ses membres l’idéal d’une solidarité sans faille.

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La lecture de cette table peut vous donner un aperçu de l'intéret capital de cet ouvrage.

Table des matières 

Prologue. 

Chapitre 1. – Le berceau provençal (1840 – 1868)

Les inséparables.

Lettres de Paris.

La fraternité du cénacle.

Retrouvailles.

La colonie aixoise.

Sortir de l’anonymat 

Chapitre 2. – Maîtres et disciples (1868 – 1876)

Boulevard de Montmorency.

Rue La Condamine.

La grande catastrophe.

En écoutant Flaubert

Agapes littéraires.

Le canotier d’Argenteuil 

Chapitre 3. – La bataille de L’Assommoir (1876 – 1878)

Une visite aux Batignolles.

À l’enseigne de “La République des Lettres”.

Naissance du groupe des Cinq.

Chez la mère Machini

Salle des Capucines.

Le scandale naturaliste.

Le dîner Trapp.

À la feuille de rose.

Les Cloches de Paris.

Un asile champêtre.

L’Éternel féminin.

Devenir “Dieu” ?. 

Chapitre 4. – Le cercle de Médan (1879 – 1881)

Le bal de l’Élysée-Montmartre.

Le dernier dimanche de Flaubert

L’été à Médan.

Genèse d’un recueil

Les frontières du groupe.

Souvenirs de guerre.

Le tourniquet des bécasses.

Services de presse.

La “mauvaise foi” de la critique.

En compagnie de Fernand Xau.

La montée de Canteleu.

Une revue pour le naturalisme.

Chouya et Boulou.

Le mariage de Léon Hennique.

Le Théâtre de Médan. 

Chapitre 5. – La nouvelle vague naturaliste (1882-1887)

Une journée à Médan.

Héloïse Pajadou.

Les aventures de Charlot

Trublot le facétieux.

À rebours, une rupture ?.

“Rôderies” parisiennes.

Procès littéraires.

Le Grenier d’Auteuil

Parcours initiatiques.

Sainte-Pélagie.

Le destin de Robert Caze.

L’Œuvre, roman autobiographique.

Une soirée au Théâtre Libre.

Le Manifeste des Cinq.  

Chapitre 6. – L’avenir d’un mythe (1887 – 1930)

La constellation naturaliste.

L’Attaque du moulin à l’Opéra-Comique.

Dans la tourmente de l’affaire Dreyfus.

Les derniers disciples.

“Un moment de la conscience humaine”.

Le premier Pèlerinage.

Le legs de Cézanne.

Lieux de mémoire.

Où l’on reparle du Manifeste des Cinq. 

Épilogue.

Bibliographie.

I.     Témoignages, journaux et correspondances.

II.        Biographies et ouvrages de synthèse.

 

ALAIN Sorbonne nouvelle.jpg

 ISBN 978 2 262 03371 2

Contact presse : Florence MILLARD /  014416 09  32

florence..millard@editions-perrin.fr

Ouvrage publié avec le concours du 

Centre national du Livre

 

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