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27/11/2011

Un "ancien nouveau" président des Amis de Rimbaud...

Par Bernard Vassor

A Jacqueline Duvaudier

Rimbaud Verlaine

L'Association des Amis de Rimbaud a dans sa réunion d'hier au Procope, décidé de remplacer en attendant le vote en assemblée générale, le président James Lawler victime d'un accident douloureux, par le professeur Pierre Brunel (ancien vice-président de la Sorbonne) qui avait déjà assuré la direction pendant de longues années.

Pierre Brunel plus brillant que jamais nous a une fois de plus surpris en donnant une conférence suivie d'un débat pendant plus d'une heure et demie sans lire aucun texte préparé, a réussi à nous tenir en haleine en évoquant certains thèmes de "L'Alchimie du verbe".

Notre ami, l'érudit Claude Paulic pour notre plus grand bonheur conserve la vice-présidence. 

jacqueline Tessier-Rimbaud,mauvais garçons

La secrétaire, arrière petite nièce d'Arthur pointe du doigt l'endroit précis où a élu domicile au purgatoire "l'homme aux semelles de vent"

!

bulletin d'adhésion Rimbaud.jpg

P.s. un petit rappel à nos amis de la Butte : Rimbaud fut un temps montmartrois, d'abord chez les Mauté de Fleurville, la belle famille de Verlaine; et surtout au Rat Mort où il blessa son ami un soir de beuverie, d'un coup de couteau à la cuisse.

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25/11/2011

Un peintre verrier montmartrois, impressionniste de la première heure : Léon-Auguste Ottin

Par Bernard Vassor

Leon Auguste ottin

Ce vitrail encadré, est la seule oeuvre que j'ai trouvée.

Source internet : http://www.kunst-fuer-alle.de/english/art/artist/poster/l...

Léon Auguste Ottin  a vu le jour à Paris en 1836 ou 1839 nous ignorons encore la date de son décès. Il est le fils du sculpteur Auguste Ottin (1811-1890)

Elève de son père et de Paul Delaroche et de Horace Lecoq de Boisbaudran, il exposa au Salon des Artistes Français de1861 à 1882. Il rencontra très tôt Henri Fantin-Latour, Alphonse Legros et Félix Régamey avec qui il eut des relations d'amitié.

Pendant la Commune de Paris, il a été un des membres de la fédération Artistique, mais ne semble pas avoir été inquiété par la suite. Elu le 17 avril au collège des artistes industriels, donc en tant que verrier.

Il reçut d'André Gill le 27 novembre 1870 une lettre à propos d'une querelle dont nous ignorons tout, seul un fragment nous est parvenu :

"De telle sorte vous avez conchié l'oeuvre issue de nos cervaux. Demain c'est mardi 28 novembre, 73° jour du siège de Paris,...attendez la victoire et mangez des rats..."

Cela n'empêcha pas Gill de se rendre acquéreur de la toile intitulée Auvergne exposée en 1876 chez Durand-Ruel lors de la deuxième exposition impressionniste.

Il exposa une toile au Salon des refusés de 1863. A l'Exposition Universelle de 1878, deux vitraux représentant des sujets religieux y furent exhibés.

En 1863, au salon des refusés, il fit l'envoi de 3 toiles :

portrait de M.L.

portrait de madame O.

une église de campagne (étude).

Il était domicilié 289 rue Saint Jacques

Il habitait et avait son atelier lors de la première et deuxième exposition impressionniste, en 1874 et 1876 (chez Durand-Ruel) à Montmartre au 9 rue Vincent Compoint.

Si il présenta 3 tableaux à la première exposition, c'est plus de seize toiles et 10 pièces diverses qu'il adressa à la galerie Durand Ruel 11 rue le Pelletier.

Je souligne l'importance de cet envoi de paysages entièrement consacré au vieux Montmartre depuis 1855.

La liste des oeuvres présentées souligne l'évocation de ce hameau de quelques centaines d'habitants. !

Numéro 183 du catalogue, La maison Bleue (Butte Montmartre)

Numéro 184, Mont Cassin (versant sud Butte Montmartre)

Numéro 185 En plein soleil (versant sud Butte Montmartre)

Numéro 186 Sur le versant nord (Butte Montmartre)

Numéro 187 Le plateau de la Butte.

Numéro 188, La maison Lorcinier Butte Montmartre (appartient à M.L.....)

Numéro 189 La rue du Mont-Cenis.

Numéro 190 Retraite de Russie (versant ouest)

Numéro 191 La Maison Rouge (l'abreuvoir)

Numéro 192 Petite rue Saint-Denis  (Butte Montmartre)

Numéro 193 La Tour Solférino (Butte Monmartre, appartient à madame O...)

Numéro 194 Au Cimetière (Montmartre)

Numéro 195

  7 pièces

Le sommet

Le sommet, brouillard sur Paris.

La rue du Mont-Cenis.

L'observatoir à 10 cent.

Village Kabyle*

D'un balcon, soleil couché.

Entre les rues des Carrières et Marcadet.

Numéro 196

3 pièces

Le Parc.

Auvergne appartient à monsieur André Gill.

De la rue Ordener.

...........................

*Louise Michel dans son roman de mille pages "La Misère" évoque un quartier des Kroumirs sur la Butte occupé par des Kabyles.

Les Kroumirs étaient une tribu tunisienne qui fut pourchassée par les troups du colonel Logerot qui se livrèrent à d'atroce exactions. C'est seulement en 1882 par le traité du Bardo que prirent fin les hostilités.

.......................

.Le musée d'Orsay ne possède aucune oeuvre de ce peintre, et pour le moment je n'ai pas trouvé sa trace dans aucun autre musée.

A suivre..............

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24/11/2011

Dernières découvertes archéologiques au Pérou

Une information de nos amis du Centre Culturel Péruvien


Le Service Culturel de l’Ambassade du Pérou en France vous informe de la

table ronde pour les 25 ans du Centre Culturel Péruvien – Cecupe

 

Dernières découvertes archéologiques au Pérou

 

Avec la participation de Patrice Lecoq, Camille Clément,

Aïcha Bachir Bacha, Daniel Llanos

 

 

Lundi 28 Novembre 2011 à 19 h.

Mairie du 13e arrondissement, Salle des Fêtes,

1 Place d’Italie, 75013 Paris

 http://www.cecupe.com

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Marcel Leprin peintre de la bohème, de Montmartre à Marseille...

PAR BERNARD VASSOR
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LE RENDEZ-VOUS DES AMIS
23 rue Gabrielle à l'angle de la rue Drevet.
Le lundi 28 novembre 2011 à 19 heures, au Palais des Arts-Parc Chaneau de Marseille, une vente  comprenant plus d'une soixantaine de toiles de Marcel Leprin.
........................
Dans l'ombre de Maurice Utrillo

Chaudois,Montmartre,musée,rue cortot

La bohème à Montmartre, Chaudois, au 12 rue Cortot. (avec l'autorisation de Franck Baille organisateur de la vente avec l'expert Marc Ottavi)

Catalogue en ligne : http://www.expertise-ottavi.fr/

(Leprin, trouva asile aux alentours de 1923 chez Chaudois, un proriétaire de la rue Cortot, également protecteur de Maurice Utrillo).

Il avait exposé avec son ami Pascin rencontré à Marseille, dans une galerie parisienne rue Victor Massé au 25, puis, rue Taitbout chez Berthe Weil. Rappelons que c'est au 25 de la rue Victor Massé que vécurent les frères van Gogh en 1886. Marcel Leprin est né à Cannes le 12 février 1891, mort à l'hôpital Tenon d'un "cancer de la vessie" comme on disait pudiquement à l'époque, le 27 janvier 1933. Elevé par un oncle qui était quincailler à Marseille, il fut confié à un orphelinat, où il a été initié à la lithographie. jusqu'à ce qu'il soit engagé comme pilotin (mousse)  à l'age de douze ans. Il rencontra à Barcelonne une jeune femme Hélène, avec laquelle il se maria le 8 janvier 1916. Démobilisé en 1919, il s'aperçut en rentrant chez lui que sa femme "était partie avec un maquereau de la plaine Saint-Michel", place bien connue des marseillais.

Après une longue période "dans la dèche", il fut recueilli par une dame Smadja, commerçante des quartiers chauds de Marseille, en réalité, patronne d'un bordel marseillais... Il débuta en peinture par des scènes de tauromachie et il expose dans des lupanars de Marseille. Il fit la connaissance de Gen Paul qu'il introduit dans le milieu interlope qu'il fréquentait. Marcel se rendit à Paris en 1921, et fréquenta Pascin qu'il avait connu à Marseille avec Ignacio Zuluoga, Paco DurrioDimitrio Galanis Edmond Heuzé et Max Jacob l'avait hébergé (et reussi de le convertir à la religion catholique). Tout de suite adopté par le Montmartre artistique, iI obtint quelques succès et participa à différentes expositions, il décora directement sur le mur, la grande salle du restaurant de la Butte chez "La mère Catherine" qui lui échangeait des tableaux contre des repas. 
Son ami Pierre Bureau l'encadreur de la rue Rocheechouart organisa après sa mort plusieurs expositions au musée de Montmartre où il avait vécu chez Chaudois . Il avait également habité au 27 rue Tholozé, et 18 rue Véron. Une partie de sa vie est restée mystérieuse selon ses amis, il faisait parfois des"descentes" à Marseille, et revenait habillé comme un prince, les poches cousues d'or, il arrosait alors généreusement en tournées générales la clientèle de "La Taverne du Moulin", et se retrouvait quelques jours plus tard sans le sou. En 1930, il repartit alors en province d'où il rapporta de nombreuses oeuvres. Petit à petit, il sombra dans l'alcool et la drogue.

Certains épisodes de sa vie relèvent à la fois du roman policier, et d'autres pourraient figurer dans des romans d'Henri Murger : Après son départ de Marseille, Leprin fut harcelé par la dame Smadja, patronne d'un bordel et ses amis du milieu, afin de le faire revenir dans le giron marseillais, elle organisait des expédition et montait à Paris avec son clan.
L'écrivain Francis Carco (L'ami des peintres) qui fréquentait les mêmes lieux que Leprin, eut vent de l'histoire, et la raconta dans "Paris-Soir".  Madame Smadja lui fit un procès retentissant où vinrent témoigner d'honnêtes commerçants, une vieille femme religieuse, un représentant du préfet, et même un sénateur venu spécialement par avion témoigner : "ils reprirent en coeur les louanges de madame Smadja". La plainte fut rejetée pour vice de forme. A la suite de cette aventure, Marcel Leprin décida de mettre une grande distance entre Montmartre et lui afin d'échapper à l'emprise de son ancienne bienfaitrice (qui le recueillit tout de même dans sa jeunesse en des circonstances de sa vie errante, et après l'abandon douloureux de sa femme). Réfugié à Rouen, il écrivit à un commissaire de police :"Si elle approche, je tire..." 
 Nous ne connaissons pas très bien liens qui les unissaient, mais toujours  est-il que Marcel vivait toujours sous l'emprise de ses anciens protecteurs. Son immense talent et l'importance de son oeuvre, en font un des peintres les plus marquants de cette période.
André Roussardle dictionnaire des peintres à Montmartre,  éditions Roussard, Paris 1999. 13 rue du Mont Cenis 75009 Paris.
Et le superbe hommage rendu par : Pierre Bureau, Marcel Leprin, édition Mayer Paris 1984. (on en trouve encore dans quelques librairies d'art) 
Mise à jour le 24/11/2011

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23/11/2011

Le Paris de François Villon, disparu : Le Boulevard Sébastopol et le passage d'Harcourt.

Par Bernard Vassor

Sébastopol,Saint-Michel,

Vue du boulevard Sébastopol (rive-gauche) prise à l'angle de la rue des Ecoles.

Au premier plan, à droite : le Café Souflet.

Passage d'Harcourt hauteur.jpg
Passage d'Harcourt, dans la rue de la Harpe
 
Pousuivant son obsession de la ligne droite, Haussmann en 1855, dégagea sans remord ce fameux passage partant rue de la Harpe et donnant sur l'actuel boulevard Saint-Michel. Il abritait le collège fondé en 1280 par Raoul d'Harcourt, chanoine de Paris pour des étudiants boursiers afin d'y étudier l'art et la philosophie. Ce lieu évoque la présence de Rabelais, de Clément Marot, et d'autres illustres escholiers du quartier latin du moyen-âge. C'est sur cet emplacement rue de la Harpe, que l'on découvrit en 1861 les vestiges d'un théâtre romain du II° siècle.
Comment ne pas évoquer François Villon ? Qui, avec une bande d'amis, avait transporté une énorme borne en pierre surnommée "le Pet-au-Diable", de la rive droite jusqu'au côteau de la Montagne Sainte-Geneviève. Un arrêt du parlement du 14 novembre 1451 nous informe que le Lieutenant Jean Bezon avait été requis pour faire saisir toute personne coupable du transport d'une borne appelée "Le Pet-au-Diable" située devant l'hôtel d'une dame patronesse entre la place de Grève et l'église Saint-Gervais, qui avait été déplacée comme nous l'avons dit plus haut. Nous savons que dans une pièce disparue du "Grand Testament"
le poète évoquait :
"Je luy donne ma librairie,
Et le Rommant du Pet au Diable"
 
Il y avait dans une salle de ce lycée, des vantaux historiés, et une belle porte dressée par Thomas Fortin.
Le collège fut fermé par la Convention nationale et converti en prison puis, tranférés à l'emplacement actuel du lycée Saint-Louis. 
Ces travaux de démolition ont ainsi fait disparaître un grand nombre de petites rues et maisons bâties au moyen-âge, dont les rues des Deux Portes, de Mâcon, de la poupée Percée (Papée) une partie de la rue Serpente.
L'actuel boulevard de Sébastopol, ouvert en même temps (1854-1858), porta d'abord le nom de boulevard du Centre, le Pont au Change était appelé le Pont-de-Crimée.
mise à jour le 23/11/2011

Le boulevard appelé Sébastopol rive gauche, a été rebaptisé par arrêté du 26 février 1867 boulevard Saint Michel.

Le boulevard de Sébastopol actuel fut  d'abord dénommé boulevard de Crimée.

*Une voie partant de la rue Cujas jusqu'à la place Saint-Michel fut ouverte (décret du 11 août 1855), détruisant au passage la rue des Deux-Portes Saint-André, le passage d'Harcourt, la rue de Mâcon, la rue Neuve-de-Richelieu, la rue Poupée, une partie de la rue de la Harpe, de la rue d'Enfer, une partie de la place Saint-Michel et de la rue de l'Est. L'emplacement de la  porte d'Enfer est compris dans le boulevard Saint-Michel près du débouché de la rue Cujas. 

Mairie de Paris : Nomenclature officielle des voies publiques et privées :

BOULEVARD DE SEBASTOPOL- (25 septembre 1855)

Par décret en date du 25 de ce mois, Sa Majesté a décidé que la grande voie formée du boulevard de Strasbourg, du boulevard du centre et de son prolongement à travers les quartiers de la rive gauche de la Seiine à Paris, porterait désormais le nom de boulevard Sébastopol.

Dénomination par arrêté préfectoral, vu les délibérations du conseil municipal du 9 décembre 1864 et du 2 novembre 1866, la première relative à la dénomination du boulevard dit de Sébastopol (rive gauche)  arrête :

ARTICLE PREMIER :  les voies publiques ci-après désignées, recevront les dénominations nouvelles portée au tableau ci-après : voies nouvellement ouvertes ou en cours d'exécution :

(...)

Cinquième et sixième arrondissement.

Boulevard dit de Sébastopol (rive gauche)........Boulevard Saint-Michel.

Arrêté préfectoral du 26 février 1867

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