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22/05/2011
Le musée de l'Absinthe à Auvers sur Oise vient de s'agrandir.....
MUSÉE DE L'ABSINTHE *
Le nouvel espace dégustation.
Fondatrice et conservatrice avec sa collection personnelle : Marie-Claude DELAHAYE
44 rue Callé, 95430 Auvers sur Oise
tel : 01 30 36 83 26
(Ouvert le 1er juin 1994)
La loi d'interdiction étant abrogée, la consommation est aujourd'hui autorisée. Une petite annexe a donc été aménagée dans le jardin pour la dégustation de la meilleur absinthe.
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Situé entre le Château et l'Auberge Ravoux, le Musée de l'Absinthe recrée l'ambiance des cafés de la Belle Époque où l'absinthe, à la mode, était la boisson favorite des poètes et des artistes. Les œuvres originales qu'il renferme nous font découvrir son importance dans la vie sociale et culturelle du XIXe siècle.
La collection du Musée de l'Absinthe est disposée dans 5 salles sur 2 étages. Sa présentation suit la chronologie de l'histoire de l'absinthe qui va de 1805 jusqu'à sa prohibition en 1915. Par le biais de l'absinthe nous traversons tout le XIXe siècle avec un regard différent sur la société et les mouvements culturels et artistiques de l'époque.
L'importance de la vie de café au XIXe siècle, nous permet d'appréhender la vie sociale et culturelle de l'époque. Les artistes vivaient et travaillaient dans ces lieux où il faisait chaud. Les groupes de littérateurs et de poètes qui y écrivaient et y déclamaient nous ont laissé de nombreux poèmes, textes et chansons sur l'absinthe. Quant aux artistes et notamment les impressionnistes, ils ont tous mis en scène des buveurs et des buveuses d'absinthe.
Si le musée ne possède pas les tableaux de Degas, Toulouse-Lautrec ou Van Gogh, il peut cependant s'enorgueillir d'exposer un certain nombre d'œuvres originales, avec parmi les plus connues :
- des lithographies de Daumier, Ibels, Crebassa, Steinlen, Albert Bertrand, Forain, Pascin, Stop.
- des eaux-fortes de Manet, Félicien Rops, Apoux, Férat.
- Des tableaux de Évenepœl, Jean d'Esparbès, Marcel Cosson, Henri Bouvet, Édouard Lefèvre, Georges Stein, V. Gros.
La publicité est très présente avec :
les affiches, qui sont elles aussi des lithographies originales portant les meilleures
signatures: Privat-Livemont, Cappiello, Misti, Tamagno, Auzolle
- les tableaux-réclame publicitaires
- les objets publicitaires très nombreux, tels que pyrogènes, carafes, brouilles-absinthe, et une multitude de petits objets inconnus aujourd'hui.
Les dessins de presse ne sont pas oubliés. Signés de grands noms tels Forain, Caran d'Ache, Poulbot, Édouard Bernard, André Gill, Jossot, Sancha, Hellé, Gottlob, etc… La lutte antialcoolique est forcément présente avec affiches, cartes postales, tracts et documents divers qui avaient pour objectif l'interdiction de l'absinthe.
La Fée Verte devenue mythique continue à inspirer les artistes d'aujourd'hui. Outre une sculpture d'une artiste hollandaise sur le thème de "La mort des amants" de Baudelaire, le musée expose la compression d'une centaine de cuillères à absinthe réalisée par le sculpteur César.
*Le titre seul, (et non le mot) est déposé à l'INPI pour tous travaux d'édition afin d'éviter toute confusion avec d'autres auteurs.
23:29 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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Les irisiades à Auvers sur Oise.
Par Bernard Vassor
Dès notre arrivée, nous avons été aimablement guidé par Julie Lévy.
L'accueil très sympathique est assuré en différents points de l'entrée du château.
La matinée à commencé par la remise de prix par les principaux édiles de la région pour des compositions picturales par des élèves d'écoles maternelles et primaires de la région.
Je n'aurai pas voulu être à la place du jury pour départager ces oeuvres, tant l'esprit de créativité et l'utilisation de techniques différentes étaient grandes.
Le premier prix revint à "L'église végétale d'Auvers sur Oise"
Le premier prix.
Sur les contrefortsq des hauteurs du château, des pépiniéristes venus présenter leurs produits ont aussi parfois rivalisé d'ingéniosité, tel le sculpteur de légumes.
Un stand a particulièrement retenu mon attention : celui du sculpteur Thierry Daniel
Une sculpture qui aurait toute sa place à la mairie d'Auvers.
Cette sculpture est faite d'une association de laiton et d'acier, avec plusieurs techniques, la patine, le vieillisement à l'acide, puis le vernis et d'autres secrets de fabricatio par l'artiste établi à Argenteuil (autre lieu de l'impressionnisme)
44 rue Noblet. 95100 Argenteuil
06 60 09 64 22
thierry.daniel123@aliceadsl.fr.
Une formation de jazz, près du château a égayé notre repas "sous la tente".
En redescendant nous avons été attiré par les sons d'un quatuor classique.
Là, nous sommes tombés en arrêt devant tant de beauté. De l'endroit où nous étions, à la limite d'un bosquet, un rossignol, jaloux de la musique qu'il entendait, voulant rivaliser, chantait à tue-tête sur la plus haute branche.
C'était l'ensemble The Flûte Project, avec GalinaDoychinova, Paula Tomas, flûte traversière et flûte alto.
Brigitte Weiss, guitare
Marina Kiritchenko, violoncelle.
www.myspace.com/thefluteproject
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Une pièce a particulièrement retenu mon attention : Ave Maria, de Charles Gounod.
Rappelopns que Charles Gounod avait remarqué le talent d'un enfant de choeur. Il lui avait donné des leçons de chant et de musique. Ce jeune enfant faillit bien devenir chanteur, mais, comme il peignait des motifs sur porcelaine pour gagner sa vie, il devint artiste peintre sous le nom de Renoir.
Ayant d'autres obligations, nous nous sommes arrachés avec regret de ce spectacle envoûtant.
Nous avons avec surprise rencontré une vieille connaissance, la chanteuse et formidable organsatrice des "Intégrales Brassens" à la mairie du 9e, venue la pour un concours photo auquel nous n'avons pas assité, faute de temps.
Ecoutez : http://marievolta.free.fr/albums.html
et aussi :
http://marievolta.free.fr/le_vieux_leon.mp3
16:57 | Lien permanent | Commentaires (2) | | | |
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O'Galop, Marius Rossillon, illustrateur fécond, créateur du fameux bonhomme Michelin
PAR BERNARD VASSOR
Avec l'aimable autorisation de Marie-Claude Delahaye, conservatrice du musée de l'Absinthe d'Auvers-sur-Oise
44 rue Callé. 95340 Auvers-sur-Oise
Tel : 01 30 36 83 26
Extrait du livre "L'ABSINTHE",
ses dessinateurs de presse.
Cet ouvrage fait partie d'un ensemble de trois volumes consacrés à l'absinthe.
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Et maintenant, il faut le boire
ISBN / 2 9515316 5 6
10:33 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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20/05/2011
"La septième mort du café de la Nouvelle-Athènes", bientôt la huitième en sept ans !?
PAR BERNARD VASSOR
LE TITRE DE CET ARTICLE EST CELUI QUE J'ECRIVIS EN 2004, QUAND LES PELLETEUSES COMMENCAIENT A EVENTRER CE LIEU QUI A VU NAÏTRE L'IMPRESSIONNISME.
"Le rêve est de ne pas dîner
Mais boire, causer, badiner."
Charles Cros
Et bien voilà ! C'est fait, disais-je en plaisantant, que, à l'époque cet endroit magique allait devenir une charcuterie. J'étais comme monsieur Jourdain, visionnaire sans le savoir...
Après avoir été un éphémère restaurant café-concert sympathique, l'architecture intérieure de l'endroit fut transformée une nouvelle fois pour devenir le charcutier-traiteur des bobos de Pigalle un court instant. Une affiche apposée sur le rideau de fer fermé de l'établissement annonce
"Bail à céder".
Les seuls vestiges restants sont différents objets que j'ai réussi à faire préserver malgré l'opposition d'un édile du neuvième arrondissement, et qui se trouvent aujourd'hui dans les réserves du musée de Montmartre.
06:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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19/05/2011
Musée de Montmartre "Quand le vin est tiré, il faut le boire"
Par Bernard Vassor
Un article du "Parisien"publié le 14/05/2011, nous apprend qu'un nouveau repreneur a été choisi par la ville de Paris. Depuis cet article, cette décision a bien été entérinée au Conseil de Paris.
Contrairement à ce que dit cet article, c'est la mobilisation des montmartrois qui a fait reculer la mairie de Paris. De nombreuses pétitions (au moins 15000 signatures) et de comités de soutien au musée ont fait comme disent aujourd'hui tous les ignorants "Bouger les lignes". comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, font du Baudelaire sans le savoir.
Ce qui est un atout pour les gens de notre village, c'est que le repreneur est un descendant de Marius Rossillon dit O'Galop, décidé semble-t-il à conserver le caractère particulier du musée de Montmartre.
D'après certaines informations personnelle, la loge du père Tanguy serait conservée et mise à l'honneur....Le rêve de faire apposer une plaque au 10 rue Cortot, que j'avais demandé sans succès auprès de l'ancienne directrice, va peut-être se concrétiser d'une autre façon ?
Le peintre dessinateur affichiste, O'Galop :
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/20...
16:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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