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31/08/2006

La Société des Amis d'Emile Zola

UN CENACLE EN 2006
Les Amis d'Emile Zola
Siège social : Maison d’Emile Zola. 78670 Médan.
Administration : B.P. 12 – 77580 Villiers sur Morin.
Anciens Présidents: Théodore DURET (†), Anatole FRANCE (†), Paul PAINLEVE ( †), Eugène FASQUELLE (†), Edouard HERRIOT (†), Jean ROSTAND (†), Pierre PARAF (†).

Président : Henri MITTERAND.

Vice-Président : Jean-Claude FASQUELLE.

Secrétaire général : François LABADENS.

Directeur des Cahiers naturalistes : Alain PAGÈS.

Déléguée aux expositions : Martine LE BLOND-ZOLA.


Conseil d’administration : Marion AUBIN de MALICORNE,
Colette BECKER,
Philippe HAMON,
Jean-Pierre LEDUC-ADINE,
Jacques NOIRAY.

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L'Association du Musée Emile-Zola


Elle a pour but d'aider à la création et au développement du Musée de Médan ses statuts ont été déposés à la Sous-Préfecture de Saint-Germain-en-Laye le 27 septembre 1984. Le Président est Me Maurice Rheims, de l'Académie française. L'article 1 des statuts désigne également comme membres fondateurs Jean-Claude Le Blond-Zola (représentant les descendants de Zola), Henri Mitterand, Alain Pagès, Louis Bois (maire de Médan) et Marion Aubin de Malicorne.

Alain Pagès a assumé les fonctions de secrétaire général jusqu'en 1993. Marion Aubin lui a succédé ensuite. Le Musée a été inauguré officiellement en octobre 1985, à l'occasion du pèlerinage de Médan. L'Association a procédé à différents travaux de restauration intérieure, L'Assistance publique, jusqu'en 1995, a participé à son budget. En 1998, elle a cédé le soin de la gestion du Musée de Médan à l’AROEZ, fondée par Pierre Bergé
medium_Medan_02.jpg

13:41 Publié dans Les Cénacles | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg! Digg

Ogden Nicholas Rood

Dandbury 1834, New-York 1902
Les travaux de ce physicien américain sur les contrastes des couleurs, sont une syntèse des théories de Hermann von Helmoltz, de Maxwell et de Chevreul qui ont produit une très forte influence sur Dubois-Pillet, Seurat, Pissarro et Signac qui ont appliqué à la peinture les lois optiques. Ce dernier avait initié Vincent Van Gogh à ces innovations scientifiques qui conduisirent au néo-impressionnisme.
En 1879 paraît son livre intitulé Modern Chromatics et sous-titré « Applications pour l’art et l’industrie »C'est au cours de réunions passionnées à la brasserie Gambrinus avec des écrivains naturalistes, symbolistes anarchisants comme Paul Alexis (Trublot) Fénéon, Paul Adam Jules Laforgue, Barrès, Darzens les peintres Dubois-Pillet, Pissarro, Angrand, que sont discutées avec passion les théories divisionnistes.

Les diagrammes mathématiques de Roods promettaient la précision dans le traitement des couleurs que Georges Seurat et les néo-impressionnistes ont utilisés. Nous savons que Seurat possédait une édition de la roue chromatique asymétrique qu'il emportait parotout, même sur sa périssoire qu'il avait baptisée (clin d'oeil à Cabaner) "le hareng-saur épileptique!"

 

09:39 Publié dans Théories de la couleur | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

27/08/2006

Paul Léautaud (1872-1956)

Article en partie déjà publié dans : Terres d'écrivains

Dans le quartier « Bréda », 14 rue Clauzel chez Marie Pezé


Quelques domiciles de Léautaud, ou lieux fréquentés : 37 rue Molière où ilest né. Le bureau de tabac du 62 rue de Richelieu, la librairie d’Adrienne Monier rue de l’Odéon Librairie Anachréon, rue de SEINE Le Mercure rue de Condé Description minutieuse du marchand de couleurs du 1 rue des Martyrs, à l’angle de la rue Notre-Dame-de-Lorette. Le petit pavillon dans la cour du 21 rue des Martyrs :
"je suis entré dans la cour. Resté là un bon moment à regarder le petit pavillon où mon père habitait. Le premier étage composé d’une unique pièce, sa chambre à coucher.Au rez-de-chaussée la salle à manger (...)dans la cour, la fenêtre à vasque est toujours là, face à la porte d’entrée medium_Leautaud_pavillon_21_rue_des_Martyrs_sepia.jpg(...) Même adresse boutique de mercerie, tenue par la mère de deux petites filles (camarades de jeux de Léautaud) Madame Nadaud. Le charbonnier de la rue Clauzel."
17 rue Rousselet en 1905

15 rue de l’Odéon 1903 29 rue de Condé

Adresses relevée dans la "correspondance (10/18)



Voici donc la chambre de la pauvre Marie Pezé, le pan mansardé et la fenêtre à tabatière, le seul lieu au monde en définitive, où le « petit ami » ait été vraiment aimé et heureux (Journal littéraire).
« Mon enfance s’est passée toute entière dans ce quartier de Paris qui va de la Butte Montmartre aux grands boulevards, et qui est bordée, d’un côté, par la rue de Clichy et la Chaussée d’Antin, et de l’autre, par la rue Rochechouart et le faubourg Montmartre. La région qui m’était la plus familière, celle où mes yeux s’emplissaient des images que je devais conserver toujours était celle qui est comprise entre les rues Notre-Dame-de-Lorette et Fontaine, les boulevards de Clichy et Rochechouart, et les rue Rochechouart et Lamartine. »Ballotté entre un père comédien divorcé, sa mère Jeanne Forestier,, une « cocotte » qui l’a abandonné dès sa naissance, et la domestique de Léautaud père qui va vraiment l’élever.
Les rares rencontres avec sa mère se faisaient dans des « maisons meublées », la plus mémorable fut cette entrevue, passage Laferrière en 1881 : « dans une maison qui existe encore je crois [1], le passage Laferrière est devenu depuis la rue Laferrière et les deux grilles qui fermaient à ses deux extrémités, rue Notre-Dame-de-Lorette et rue Bréda [2], ont disparu »

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08:45 Publié dans Que se passait-il au 14 rue Clauzel ? | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

26/08/2006

Un Portoricain à Paris Oller Y Cestero Francisco

Par Bernard Vassor 

Francisco Oller a vu le jour le 17 juin 1833 à Portorico, il est mort en 1917.
De nationalité espagnole, il fit des études à Madrid. Il vint à Paris une première fois en 1855 pour suivre les enseignements de Thomas Couture rue de Laval (comme Manet)
Il fréquente l'Académie Suisse où il rencontre Guillemet, Guillaumin et Cézanne avec qui il restera très longtemps lié, parcourant la région parisienne et peignant avec lui à Auvers sur Oise en compagnie de Pissarro et du docteur Gachet. Il fréquente la boutique du père Tanguy rue Clauzel, se fourni sans payer, avec la caution de Cézanne des fournitures dans cette échoppe.

15:50 Publié dans Chez le père TANGUY | Tags : oller y cestero francisco, john rewald, cézanne | Lien permanent | Commentaires (8) | | | | Digg! Digg

24/08/2006

Balade découverte et lecture concert

Ces manifestations sont entièrement gratuites Le samedi 9 septembre à 14 heures :
Place à la fête

medium_HARENG_SAUR.jpg



A amie JACQUELINE DUVAUDIER.........

LES ASSOCIATIONS ATELIER PORTE SOLEIL ET AUTOUR DU PERE TANGUY 
Promenade dans le quartier Bréda sur les pas de Rimbaud, Charles Cros, Verlaine, Charles de Sivry, Jean Richepin, Nina de Villard etc.. Lors de cette visite, les artistes ayant vécu sur le parcours seront également évoqués. 

Durée 1 heure 30, en prélude au spectacle de l'Atelier-Porte-Soleil. à 16 HEURES30 

Départ à 14 heures de la Phonogalerie 10 rue Lallier. 

Programme Rimbaud Cros Cabaner

Lecture-Concert

par l’Atelier Porte Soleil
 à 16h30 à L'Olivier 10 rue Thimonier 

Arthur Rimbaud, Charles Cros & Ernest Cabaner

Présentation des personnages

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) inutile de le présenter :

Charles Cros (1842 – 1888) : Poète et humoriste. Egalement inventeur du phonographe et de la photographie en couleurs.

Ernest Cabaner (1833 – 1881) : Compositeur, pianiste et poète synestésiste.

Musicien atypique, personnage pittoresque et paradoxal, Ernest Cabaner est une figure attachante de la bohème montmartroise (il habitait rue La Rochefoucauld et fréquentait assidûment le salon littéraire de Nina de Villard, rue Chaptal, puis rue des Moines). Ami des peintres (Cézanne, Manet, Renoir), des musiciens (Chabrier, Augusta Holmès) et des poètes (Verlaine, Richepin, Cros, Nouveau, Mérat, etc.) Le cercle de poètes qui s’était constitué autour de Cros et ses frères (le cercle zutique) accueillit Rimbaud arrivant de Charleville. Rimbaud sans domicile fixe était logé selon la bonne volonté chez les uns et les autres. Il fut recueilli un temps par Cabaner qui lui donna semble-t-il quelques leçons de piano. De leur rencontre naquit le sonnet des Voyelles que Rimbaud composa sans doute à la suite d’échanges poétiques avec Cabaner. Sur le même principe de correspondance entre voyelles et couleurs, Cabaner écrivit de son côté le Sonnet des 7 nombres, alliant voyelles, couleurs et notes de la gamme. 


Programme de la Lecture – Concert

Poèmes et chansons

- Voyelles d’Arthur Rimbaud & Le Sonnet des Sept Nombres d’Ernest Cabaner

– Chanson de la plus haute Tour, poème d’Arthur Rimbaud, musique de Léo Ferré

– Les Poètes de sept ans, poème d’Arthur Rimbaud

– Ma Bohème, poème d’Arthur Rimbaud

- A Paris, que fais-tu, Poète... poème d’Ernest Cabaner (adressé à Rimbaud)

- Le Hareng Saur, poème de Charles Cros, musique de Cabaner

- L’Archet, poème de Charles Cros, musique de Cabaner

- Le Pâté, poème et musique de Cabaner

Poème et chansons : Pascal Gautrin

Recherches historiques : Bernard Vassor

Sources :
Jean-Jacques Lefrère et surtout Michael Pakenham Cabaner au piano, l'Echoppe 1994

Revue Histoires Littéraires

15:40 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg! Digg

23/08/2006

Maurice Denis

"LE NABI AUX BELLES ICONES"

"Avoir des sensations et lire la nature, Travailler sans souci de personne et devenir fort,
tel est le but de l'artiste, le reste ne vaut même pas le mot de Cambronne"
Paul Cézanne

Né le 25 novembre 1870, à GRANVILLE au 140 ( actuel) rue Couraye, à 50 mètres de la gare, il y a une plaque commémorative.medium_gare_de_granville_en_1870.jpgD'après le magazine "Le Granvillais" Maurice Denis raconte :
"Marraine (Aimée Aude Adde, soeur de sa mère) et maman Burnouff(chez qui je suis né en 1870)sont à la gare (...)nous voici rue Couraye. On parle beaucoup de la mère Pellerini.(...) Et toi Granville où sont tes jolies filles dont on parle tant : leurs bonnets gracieux et leurs grands capots noirs qui font valoir leurs traits brunis ? N'ai-je pas vu une Granvillaaise qui portait bavolette et redingote ! (..) Le jeune Denis excursionne vers Saint-Pair, Donville, Saint-Nicholas......
(...)Je suis né à Granville, 136 rue Couraye, coutellerie Lesage
Article de Jacques Marion dans :Granvillais Magazine bulletin municipal N°38 juillet 1994
Sources :
Musée ANACREON à Granville
Médiathèque Granville

Décédé en 1943 à la suite d'un accident, renversé par un camion boulevard Saint-Michel il meurt à l'hôpital Cochin.


Je profite d'un passage à Granville pour donner ces quelques notes sur celui qui avait repeint en bleu la vitrine du Père Tanguy au 9 rue Clauzel en 1892)Français à Paris et publie, dans la revue Art et Critique, sa célèbre définition : "Se rappeler qu'un tableau - avant d'être un cheval de bataille, une femme nue, ou une quelconque anecdote - est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ".
Son père Constant Eugène était "employé de chemin de fer", Originaire de la Sarthe, il venait tout juste de s'installer à Granville pour raisons professionnelles, En effet, c'est en 1870 que fut inaugurée la ligne Paris-Granville (les petites lignes d'interêt local en 1886)
(Je profite d'un voyage à Ganville pour donner cette petite notice sur celui qui avait repeint en bleu la boutique du père au 9 rue Clauzel)
En 1882 il effectue de brillantes études au lycée Condorcet, à Paris, où sont également inscrits Edouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel et Aurélien Lugné-Poe fondateur en 1893 du théâtre de l'Oeuvre
En 1889 il visite l'exposition du " Groupe impressionniste et synthétiste " au café Volpini dans l'enceinte de l'Exposition Universelle.
1892, le père Tanguy ayant déménagé du 14 au 9 rue Clauzel, Maurice Denis repeint sa devanture en bleu. .
Commence l'illustration de Sagesse de Paul Verlaine qui sera édité par Ambroise Vollard en 1911.

Pour l'exposition "Art Nouveau", il fournit des cartons de vitraux commandés par Siegfried Bing et Louis Comfort Tiffany
Nous lui devons plusieurs ouvrages techniques sur le symbolisme pictural :
Théories (du symbolisme et de Gauguin, vers un nouvel ordre classique)1890 1910 , Nouvelles Théories 1912,
Influencé par les expériences scientifiques de Seurat qu'il reniera sous les quolibets de Gauguin et d'Emile Bernard,
Il a été fasciné par Cézanne qu'il; étudiera pour mettre en prartique son enseignement,
C'est dans la boutique du 14 rue Clauzel qu'il rencontrera les toiles du "maître d'Aix" où les toiles de Cézanne étaient rassemblées, ce qui lui fera dire :"Paul Cézanne fut l'initiateur du mouvement de 1890"
En 1900, il produit une oeuvre intitulée "HOMMAGE À CEZANNE",medium_HOMMAGE_A_CEZANNE_DENIS.jpgLes artistes représentés sur cette toile sont :
Odilon Redon, Bonnard, Sérusier, Vuillard, Roussel, Ambroise Vollard, elle sera vendue à André Gide,

Avec Cazalis, Sérusier,, Verkade (le Nabi Obéliscal) Bonnard (le japonard), Ibels, Vuillard, il est un des fondateurs dedu groupe des Nabis, Une plaque 28 rue Pigalle signale que c'est dans cet atelier partagé avec Lugné Poe qu'est né ce mouvement
Sous le pseudonyme de Pierre Louis, il signe le premier manifeste dans "Arts et Crtiques" sa célèbre définition : "Se rappeler qu'un tableau - avant d'être un cheval de bataille, une femme nue, ou une quelconque anecdote - est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ".

1943 Le 13 novembre, l'artiste est renversé par une voiture, boulevard Saint-Michel ;a suivre,,,,

08:50 Publié dans Les amis de Vincent | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

12/08/2006

Quelques artistes de la bohème japonaise

Par Bernard Vasssor

Nagai Kafû
永井荷風
(1879-1959)
Nagai Kafû, (plutôt mieux connu sous son prénom, Kafû), fortement influencé par les auteurs français (Zola, Maupassant ...) comme un grand nombre de ses compatriotes écrivains du début du vingtième siècle, est l'un des fondateurs du naturalisme à la Japonaise. Dans ce roman publié en 1918, son expérience libertine lui sert de support pour décrire le monde des maisons de thé, des geishas, des artistes et des marchands d'art. On y suit avec amusement les pérégrinations d'un mauvais peintre, Uzaki Kyoseki, intendant subalterne et obséquieux d'un grand peintre, Uchiyama Kaiseki, et du fils de ce dernier, Kan, un garçon oisif, fauché et débauché. Entraîné malgré lui par ce fils de bonne famille, Uzaki tente en vain de le remettre sur le droit chemin, tout en tombant lui-même dans les pièges d'une vie de plaisirs et dans les bras des geishas.
Satirique et rocambolesque, ce récit est aussi destiné à illustrer le déclin d'une époque : la beauté et les talents des geishas ne sont plus qu'un mythe et les descriptions des maisons de thé sont souvent sordides. Complétant le portrait de personnages libertins, une nouvelle bourgeoisie arriviste s'impose, dont la façade conventionnelle dissimule mal les scandales financiers ou sexuels. Aucun des personnages ne sort indemne ou ennobli de ce roman au dénouement tragi-comique.

B.Longre : http://www.sitartmag.com/kafu.htm


http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.columbia.edu/cu/cup/catalog/data/023111/0231117906.HTM&sa=X&oi=translate&resnum=4&ct=result&prev=/search%3Fq%3DNagai%2BKaf%25C3%25BB%26hl%3Dfr%26lr%3D%26client%3Dfirefox-a%26rls%3Dorg.mozilla:fr-FR:official_s%26sa%3DG

Nagai Kafu (1879-1959)medium_NagaiKafu_03.jpg est considéré un des auteurs japonais les plus importants de ce siècle. Il est le plus connu en Amérique pour un conte étrange de à l'est du fleuve, qui est inclus dans Kafu d'Edouard Seidensticker le Scribbler. « Élégant, érotique, aristocratique, l'écriture de Kafu a une saveur spéciale et complexe, » des états Thomas Rimer dans le guide d'un lecteur de la littérature japonaise. « Séduisant, antisocial pourtant capable du grand enthousiasme, Kafu demeure une voix unique et personnelle. »

Informations biographiques
Chantre du quartier des plaisirs, Nagaï Kafû (1879-1959) est l'un des écrivains japonais les plus anticonventionnels de sa génération. Ayant appris en France, au début du siècle, le goût des libertés, il refusera son concours à l'association des écrivains japonais d'orientation fasciste, émettant le vœux d'être enterré au cimetière des prostituées et ne cessant jusqu'à sa mort (viveur impénitent) de fréquenter les petites danseuses d'Asajusa qu'il a su dépeindre dans ses romans et ses nouvelles bien dignes des estampes d'Hiroshige et Kunisada qu'il admirait tant.
———
Présentation de l'auteur et de ses œuvres disponible à la page 197 du Dictionnaire de littérature japonaise de Jean-Jacques Origas et à la page 158 d'Un siècle de romans japonais de Georges Gottlieb.
Liens Internet
• Biographie de Nagai Kafû

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11:15 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

FONDACTION BORIS VIAN

Madame Ursula VIAN KÜBLERmedium_Vian_ter_sat.jpg Monsieur d'Déé, Présidents, Michel Maldonado, Directeur artistique,

organisent cet été comme tous les étés un Festival dans le village d'Eus, dans les Pyrénées-Orientales.

27èmes Nits de canço i de musica EUS 2006

Maison du Temps Libre - 66500 Eus
Informations : 04 68 96 39 67 / 04 68 05 24 09

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07:25 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

03/08/2006

Augustine Segatori et le Tambourin au 62 boulevard de Clichy

Augustine Ségatori, prénommée à tort Agostina (Ancone, 1841-1910 ?), « l’Italienne », etait un modèle professionnel qui avait posé entre autres pour Manet, Corot, Léon Gérôme, et sans doute Vincent Van Gogh medium_TAMBOURIN_SEGATORI_06.jpg(au Café du Tambourin, musée Van Gogh Amsterdam).
Le portrait réalisé par Manet a été vendu par le marchand Portier à Alexandre Cassatt, le frère de Mary qui se trouve aujourd’hui dans une collection privée new-yorkaise.
Le tableau de Corot Portrait d’Agostina est daté de 1866, de son voyage en Italie. Nous avons beaucoup plus tôt, vers 1860, « la Femme au tambourin ».
Nous savons aujourd’hui, grâce à Sophie de Juvigny, que Edouard Dantan a été le compagnon d’Augustine de 1872 à 1884, avec qui il a eu un fils [1] non légitimé par le peintre.

Sachant comment on se comporte
De sa main célèbre à Capri,
Joyeuse en ouvrira la porte.


La patronne de ces lieux et les charmantes hôtesses accueillaient la clientèle en costume folklorique. Une exposition de peintures organisée pour l’occasion seront vendue aux enchères, on y voit des œuvres de Edouard Dantan, Léon Gérôme, Bernard ( ?), de Pille et quelques autres peintres dont nous avons aujourd’hui oublié les noms. Le mobilier,(tables chaises éléments du bar) est uniquement composé de tambourins ornés par différents artistes dont Gauguin (fleurs et feuillage et fruits) Norbert Goeneute, Ludovic Némo [2], Todde, etc.
Vincent Van Gogh y organisa une exposition de crépons japonais qui, selon Vincent lui-même, sera un désastre. Puis, avec ses amis Toulouse-Lautrec Gauguin et son « copain » Emile Bernard, Louis Anquetin, un accrochage va avoir un peu plus de succès, car Bernard et Anquetin vont pouvoir vendre leur premier tableau.
« Ce fut vers cette époque que Vincent fréquenta une taverne qui avait nom « le Tambourin » et que tenait une fort belle italienne, ancien modèle, étalant dans un comptoir bien à elle ses charmes sains et imposants. ». Selon Emile Bernard, Vincent avait conduit le père Tanguy dans cet établissement : « ce qui donnait beaucoup d’inquiétudes à la brave mère Tanguy, qui ne pouvait s’imaginer les raisons enfantines et même innocentes de ses escapades. Vincent, selon un contrat de quelques toiles par semaine, mangeait au Tambourin (...) Cela dura plusieurs mois, puis l’établissement périclita, fut vendu, et toutes ces peintures mises en tas furent adjugées pour une somme dérisoire.

Le père Tanguy.
(...) Vincent étant parti pour Arles et le pèreTanguy se trouvant seul, visité seulement de temps en temps par de rares clients, la belle Italienne du Tambourin tomba dans une grande gêne. Alors Tanguy la recueillit, ce qui donna lieu à bien des médisances.(...) »
Faut-il croire Ambroise Vollard quand il raconte dans Les Souvenirs d’un marchand de tableaux ? :
« Un jour, passant sur le boulevard de Clichy, la curiosité me fit entrer dans un petit restaurant qui portait l’enseigne « Au Tambourin », en même temps que moi était entré un individu qui demanda à la patronne : Vincent est arrivé ? Il est parti il y a une minute. Il était venu accrocher ce tableau des Tournesols, puis il est sorti aussitôt" !!!
Devenu en 1893, le cabaret de la Butte, il fut le cabaret des Quat’Z’Arts à la fin du siècle.
Quelques œuvres de Dantan données ou consacrées à Agostina et son fils :
En 1873, un médaillon en cire d’Agostina Ségatori, Jupiter et Léda, L’Annonciation,
Plusieurs portraits de Jean-Pierre, Trombolino.
En 1878 : Femme turque assise faite rue Capron à Montmartre, Jean-Pierre en incroyable, Jean-Pierre en costume Breton, etc. Vous trouverez la liste complète dans l’ouvrage indispensable de Sophie de Juvigny cité plus bas.
En 1884, malgré leur séparation, il lui offre pour son bar rue de Richelieu, le portrait d’une Villervillaise, La mère Catin la Dufay, et un bouc peint sur un tambourin.

Dans une lettre, le 30 août 1922, le peintre Adolphe Albert, client occasionnel des lieux, répondant à une demande de renseignements donne les indications suivantes:
"Tout ce dont je me souviens, c'est qu'on disait à l'époque la Ségatori la maîtresse de Rav..t (illisible).
Le vieux peintre Pills était un assidu de ce cabaret. Il s'intitulait en riant "le maquereau de la boite"
Il était furieux lorsqu'on crachait dans les bottes de postillon qui servaient de porte-parapluie, puiqu'elles lui appartenaient."



Légende de la composition :
En-tête de l’album d’estampes japonaises ayant appartenu à Vincent.
Description de la « nature morte » prêtée par Paul Gachet en 1951 au Louvre :
Cadre avec crêpons japonais ayant appartenu à Vincent montés par Gachet fils, qui les tenait de Théo, sur un fond doré orné d’une inscription en japonais qui signifie qu’ils se trouvaient dans la chambre de Vincent à Auvers en 1890.
Affiche 3 couleurs du tambourin rue de Richelieu par Chéret (OD32) 3 tubes Tasset et Lhote, et Tanguy (OD31) palette pour Mlle Gachet au piano
Un verre déjà utilisé par Cézanne un vase en grés japonais : nature morte, Roses et Anémones
Bambous taillés utilisés par Vincent.
Un tambourin de chez Agostina signé H.TODE 1886
Le livre est : La Fille Elisa,(Goncourt), livre de chevet de Vincent.


Sources :
Archives Van Gogh muséum
Archives de Paris
Michael Pakenham, catalogue de l’exposition du Grand Palais, janvier-avril 1999
Sophie de Juvigny, conservateur du musée de Saint Cloud : Edouard Dantan, des ateliers parisiens aux marines normandes Somogy Paris 2002
Emile Bernard, article du Mercure de France, 16 décembre 1908
André Roussard, dictionnaire des lieux à Montmartre, éditions André Roussard Paris 2001
Marcel Cerf Maxime Lisbonne, le d’Artagnan de la Commune, éditions du Panorama (Suisse) 1967
Article Bernard Vassor dans : Les Montmartrois, ed André Roussard Paris © 2004
Les recherches ne sont pas terminées...... A SUIVRE

17:35 Publié dans Les amis de Vincent | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

02/08/2006

Helmholtz (Hermann Ludwig Ferdinand von ) (1821-1894)

« l’œil ne peut pas séparer les uns des autres les couleurs associées ; il les ressent dans une impression simple et globale, celle d’une couleur mélangée. Il lui est donc indifférent si, dans la couleur mélangée, sont unies des couleurs fondamentales provenant de vibrations simples ou complexes. Cela ne fait aucune harmonie, au sens où on l’entend pour l’oreille ; cela n’a pas de musique. »
Hermann von Helmholtz 1857
medium_Helmholtz_photo_archives.jpg
Ses importants travaux sur l’optique, l’acoustique, l’électricité sur le timbre et le rôle des harmoniques dans la formation des gammes, ont fait de lui un des plus grands savants du XIX° siècle. Sa Théorie des sensations sonores (1862 analyse les combinaisons de son, définit les coloris des timbres instrumentaux et se hasarde même à formuler un système de l’harmonie.
Vers 1860 Helmholtz publia le « Manuel d’optique physiologique » qui eut un retentissement dans le monde entier. Helmholtz établissait les trois variables qui caractérisent aujourd’hui encore une couleur : le ton, la saturation et la clarté. Les recherches de Helmholtz ont été induites par l’analogie toujours présente de l’œil et de l’oreille. Les trois variables mentionnées pour la sensibilité aux couleurs sont analogues aux trois paramètres choisis pour les sons : force, hauteur et coloris. La différence entre les phénomènes acoustiques et les sensations colorées repose uniquement sur le fait que l’œil est incapable de distinguer les composants d’une couleur mélangée, alors que l’oreille peut fort bien identifier les divers éléments d’un son complexe.
Avec Chevreul et Charles Blanc, nous avons les trois théoriciens qui ont influencé considérablement l'art moderne.


Peut-être une hypothèse pour l’explication du « Voyelles » de Rimbaud, et du « Sonnet des sept nombres » d’Ernest Cabaner qui donne une couleur à chaque note de la gamme ?

01:00 Publié dans Théories de la couleur | Tags : CHEVREUL, CHARLES BLANC, HERMANN VON HEMOLTZ, SYNESTESIE, RIMBAUD | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

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