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Presque totalement inconnu à sa mort, seul Balzac dans "la Revue Parisienne" lui consacra un article élogieux lors de la parution de "La Charteuse de Parme".
Cette sépulture a été déplacée.
C'est à cet emplacement que "La Dame aux éventails" a séjourné jusqu'au 13 mai 1981, date à laquelle ses ossements furent tranférés au Père Lachaise. Le bronze qui ornait la tombe a disparu. C'était l'oeuvre d'Henri Cros, le frère de Charles qui lui avait dédié son "Coffret de Santal".
Nous luis rendrons hommage le 9 septembre 2006.
Un des fondateurs du "premier Figaro".
Directeur de l'Opéra Lepelletier, des Variétés, bon viveur, qui a inventé le mot Lorette
"Heureux l'homme au coeur pur qui peut, lorsqu'il se couche,
S'endormir sans Janin, sans Pyat et sans Gozlan !
Qui contemple du port les phrases de Latouche
Et les bons mots de Roqueplan"
A.de Musset,
Quand il parle d'elle dans les Confessions, Rousseau était loin "de prévoir que cette jeune personne ferait un jour le destion de sa vie et l'entraînerait, quoique bien innocemment dans l'abîme où je suis aujourd'hui".
Elisabeth Françoise Sophie Lalive de Bellegarde, comtesse d'Houdetot a laissé une forte impression à tous ceux qui l'ont approchée. Selon Sainte-Beuve, le salon qu'elle réunissait durant son âge avancé soit après 1800, accueillait les débris de la bonne compagnie et de la société philosophique. Présents, les derniers philosophes soit son amant Jean-François de Saint-Lambert, Jean-Baptiste-Antoine Suard qui tint lui-même un salon
D'abord inhumée au cimetière de Pantin, puis transférée à Montmartre.
Le rédacteur de cet épithaphe prend bien des libertés. La "Reine Pomaré et "la belle Otéro" ont animé les nuits de la "Grande Chaumière" quelques années avant la naissance de Louise Wéber en dansant "Le Chahut" et "le Cancan."
Femme de lettres, libre penseur et féministe, première femme initiée à la Franc-maçonnerie le 14 janvier 1882, Présidente de "l"Association pour l'amélioration du sort des femmes".
Créatrice de la première loge mixtedu "Droit Humain". Elle donne avec Victor Scholcher des conférences anti-cléricales au cirque Fernando.
1842 1863
Elève favorite de Marie Taglioni, au cours d'une représentation du ballet "Le Papillon" d'Offenbach, s'approchant trop prés d'une rampe de gaz d'éclairage, ses vêtements prirent feu. Après quinze jours d'agonie, elle est morte agée d'à peine vingt ans.
1815-1888.
Critique sur les travers de la petite bourgeoisie dont il est lui-même issu.
Publie plus de cent ouvrages, seul ou en collaboration, véritables chefs-d'oeuvre du théâtre comique.
Le voyage de Monsieur Perrichon.
Pierre Alexis, vicomte Ponson du Terrail, né à Montmaur (Hautes-Alpes), le 8 juillet 1829, mort à Bordeaux, le 10 janvier 1871 - romancier français : l'un des maîtres du roman-feuilleton.
il fut le fournisseur de feuilletons pour toute la presse parisienne pendant plus de vingt ans, allant jusqu'à écrire cinq feuilletons en même temps pour des journaux différents : l'Opinion nationale, la Patrie, Le Moniteur, Le Petit Journal, etc.
Légataire testamentaire de Proudhon, nommé quelques temps maire du IX° arrondissement.
Fusillé à la fin de la Commune, sur ordre de Raoul Rigault pour avoir ordonné l'ordre de tirer sur la foule le 21 janvier 1871 à l'Hôtel de Ville
Réalisateur du premier film muet sorti en salles le 14 octobre 1921, d'après la pièce d'Alexandre Dumas et Auguste Maquet, "Les trois Mousquetaires"
La longueur longueur de pellicule était de 1 kilomètre trois cents cinq mètres !
1862-1921
Avec sa famille, l'occupant de ce caveau est l'auteur de "Monsieur Chasse", "Tailleur pour Dames", "On purge Bébé", "Occupe toi d'Amélie". Il domine aujourd'hui encore le théâtre de boulevard.
Dans l'état actuel de nos recherches, nous n'avons pas encore réussi à prouver que cette sépulture héberge bien la famille du cafetier restaurateur de la "route des Batignoles" foyer turbulent des tenants "de la Nouvelle peinture"
Le poète préféré de Nina de Callias. Critique dramatique et musical. On lui doit un superbe hommage à Marie Taglioni.
Henri MEILHAC (1830-1897)
Auteur dramatique
Biographie
Né à Paris, le 23 février 1830.
Il fut dessinateur au Journal pour rire, de 1852 à 1855. Auteur dramatique, sa collaboration avec Ludovic Halévy fut féconde ; il eut une dizaine d'autres collaborateurs ; Busnach, Nuitter, Narrey, Millaud, etc. ; il écrivit Ma Camarade avec Ph. Gille, et, seul, Décoré et Ma Cousine.
Élu le 26 avril 1888 en remplacement d'Eugène Labiche, il fut reçu le 4 avril 1889 par Jules Simon.
Mort le 6 juillet 1897.
http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=468
Marceline Desbordes-Valmore
(1786-1859)
née à Douai, de Félix Desbordes, doreur et peintre
En 1809, elle rencontre Henri de Latouche qui devient son amant
En 1817, en effet, Mlle Desbordes avait épousé Prosper Valmore, comédien sans grand talent qui la fit vivre dans la médiocrité
http://www.biblisem.net/auteurs/moudesbv.htm
Henri Heine, célèbre poète et écrivain, né à Dusseldorf, une, le 13 décembre 1797, mort à Paris le 17 février 1856
Inclassable, le trop doué pour la musqué absolue des mots, en fin l'être double: juif et converti, allemand et parisien, saint-simonien et bonapartiste.
François-André Isambert (30 novembre 1792 à Aunay-sous-Auneau - 13 avril 1857 à Paris)
1835 Publication du premier fascicule des comptes rendus de travaux de la Société Française pour l'Abolition de l'Esclavage.
François Isambert propose à la Société Française pour l'Abolition de l'Esclavage un plan de rachat des esclaves et une émancipation graduelle en 4 ans.
Préparation au ministère de la marine d'un plan d'émancipation graduelle, moyennant paiement d'une indemnité aux maîtres.
Fernando SOR (1778-1839)
Guitariste, chanteur et compositeur espagnol. Jose Fernando Macarurio Sor est né à Barcelone le 13 février 1778
Il a été abondamment publié de son vivant en France et en Angleterre. Sa pièce la plus populaire est son très spirituel mais difficile "Thème et Variations sur la Flûte enchantée de Mozart opus 9". Fernando Sor décede le 8 juillet 1839, et est enterré au cimetière de Montmartre à Paris
http://www.delcamp.net/auteurs/fr/3_classique/sor_fr.html
MASSÉ, Félix-Marie dit Victor
Lorient, 7 mars 1822 – Paris, 5 juillet 1884
Après avoir suivi, pour la composition, l’enseignement d’Halévy, il obtient le Premier Grand Prix de Rome en 1844 avec la cantate Le Renégat de Tanger, créée à l’Opéra en 1845
Les Noces de Jeannette
Littérateur, bibliophiele érudit,
auteur de romans historiques : Histoire du XVI° XVII°? XVIII° siècle, Le Roi des Ribauds, Histoire du temps de Louis XII.
Habitait rue des Martyrs 41-47
Eva Gonzalès voit le jour à Paris. Elle est la fille de l'écrivain Emmanuel Gonzalès.
En 1865, elle prend des cours de dessin chez le peintre de salon Charles Chaplin, avant de devenir l'élève et le modèle d'Edouard Manet dès 1869.
Elle expose au Salon en 1870 pour la première fois et y présentera ses tableaux tous les ans.
Sa peinture fut initialement largement influencée par la conception picturale impressionniste défendue par Manet, avant d'évoluer vers un style plus personnel.
L'oeuvre d'Eva Gonzalès, pleine de poésie et de sensibilité, connut de son vivant un grand succès, en particulier ses pastels aux couleurs claires et aux formes douces.
Elle reçut les éloges de Zola et de Castagnary (critique d'art)
Elle épousa en 1878 le peintre et graveur Henri-Charles Guérard (1846-1897).
Endeuillée par la mort d'Edouard Manet en 1883, elle devait mourir, la même année à 34 ans au moment de la naissance de son premier enfant.
Jusqu'à nos jours, Eva Gonzalès n'a pas connu le même succès auprès des amateurs et historiens d'art.
Eva Gonzalès (1849-1883), élève de Charles Chaplin (1825-1891) et d'Édouard Manet, sur la recommandation d'Alfred Stevens (1823-1906). Fille du romancier Emmanuel Gonzalès, auteur des Frères de la Côte chers à Zola (BM Lisieux). Épouse du peintre et graveur Henri Charles Guérard. Antoine Castagnary (1830-1888) lui reconnaît « le sentiment de la vie et l'intuition de l'art » in E.B./G. L'une des rares femmes-peintres de l'époque, Eva Gonzalès aborde le thème de la plage, à Dieppe puis à Grandcamp et enfin lors de ses séjours à Honfleur où son époux Henri Guérard réalise de nombreuses gravures. Elle le représente, couché sur la plage de Honfleur, dans un pastel frémissant de lumière.
A Alexandre Privat d'Anglemont
Au cimetière Montmartre
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Je n'oublie rien ni personne; au contraire, je passe ma vie à me souvenir, -moi dont personne peut-être ne se souviendra.*
Tu as beau être mort depuis six ans, les ronces ont beau avoir envahi, au point de le rendre invisible, le petit coin de terre que tu dois à la générosité de la Société des Gens de lettres; tu es toujours vivant dans la mémoire et dans le coeur d'une demi-douzaine de tes amis d'autrefois. Quand nous voulons parler d'un honnête homme et d'un aimables esprit; c'est ton nom qui vient sur nos lèvres comme il vient au bout de ma plume aujourd'hui 18 juillet, jour anniversaire de celui où tu nous as si brusquement quittés.
Je t'avais promis de te dédier un livre parisien, je te dédie les Heures parisiennes,-cher vieux compagnon de noctambulisme, cher vieil ami de toutes les heures !
C'est ma messe du bout de l'an.
ALFRED DELVAU
18 juillet 1865
*Non, on ne peut évoquer l'histoire des lieux de Paris au temps de la bohème, sans évoquer le nom de Delvau
Pauline Viardot
Michèle Ferdinande Pauline Viardot
née Garcia
1821-1910
En 1840, elle épouse Louis Viardot, directeur du Théâtre Italien à Paris.
Brahms, Saint-Saëns, Schumann, Fauré ont écrit pour elle. Elle a transcrit pour la voix des Mazurkas de Chopin, écrit des musiques sur des poèmes russes, plusieurs opérettes
http://www.pariszine.info/archive/2005/08/03/hors-du-11eme-vive-les-godillots.html
http://parisneuvieme.blogspirit.com/archive/2005/06/18/vive_les_godillots.html
Alexis Godillot 1816-1893
OGUISS Takanori (1901-1986), Peintre japonais
Son oeuvre représente surtout Paris qu'il adorait en évitant les sites connus. Un musée lui est consacré dans la ville japonaise d'Inazawa où son atelier de "Montmartre aux Artistes" a été reconstitué.
Il travaillait beaucoup à Montmartre-aux-Artistes avec son ami Inokuma qui y avait aussi un atelier. Mais, surtout, il était très lié à Foujita 1886-1968 qui habitait en face de Montmartre-aux-Artistes, au 162 rue Ordener.